La durabilité dans la filière chocolat c’est aussi dans le transport

 La durabilité dans la filière chocolat c’est aussi dans le transport
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Un constat et un dossier épineux soulevés. Lors de son intervention à la conférence Chocoa qui s’est tenue à Amsterdam la semaine dernière, l’ONG The Smart Freight Centre a souligné que les pratiques durables demandées aux opérateurs dans la filière cacao et chocolat ne devaient pas seulement se concentrer sur le planteur, le travail des enfants, etc. mais aussi sur la chaîne logistique et le transport, rapporte Confectionery news.

“Il est essentiel que nous prenions au sérieux le fret et le climat“, a souligné Sophie Punte, directrice exécutive du Centre et ce d’autant plus que le fret devrait tripler cette prochaine décennie.

La pollution de l’air est passée du quatrième au troisième rang des facteurs de risque pour la santé en Côte d’Ivoire entre 2005 et 2016, selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), rapporte notre confrère.

En Côte d’Ivoire où, très concrètement, la vétusté des camions transportant le cacao est un facteur clef dans la pollution de l’air. Si des multinationales comme Cargill ou encore Barry Callebaut ont recours à leur propre flotte moderne et propre à l’intérieur des villes, il en est tout autrement des véhicules utilisés pour aller chercher en brousse les fèves et qui appartiennent aux contractants des grands groupes. L’infrastructure routière étant souvent en mauvais état, les opérateurs tout au long de la chaîne n’utilisent pas de véhicules neufs.

Et la responsable de Small Freight Centre d’en appeler à Amsterdam aux grands acteurs de la chaîne du cacao de prendre en compte les émissions de CO2 que génèrent le transport de cacao tout au long de la chaîne, de la ferme à la barre de chocolat. Et ce qui est vrai du cacao l’est aussi de toutes les filières.

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