La Colombie envisage de vendre son café à son prix et non celui de New York

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La Colombie a annoncé mardi envisager vendre son café à un prix couvrant ses coûts de production, sans être liée aux cours du marché à terme de New York.

Cela fait longtemps que le premier producteur mondial d’Arabica lavé tire la sonnette d’alarme à l’égard de prix trop faibles du café, laissant les producteurs dans l’incapacité, bien souvent, de couvrir leurs coûts de production.

Selon la Fédération des producteurs de café, un caféiculteur a besoin de vendre ses 125 kg à 760 000 pesos ($ 240) sur le marché intérieur afin de couvrir ses coûts. Or, les prix lundi étaient de 690 000 pesos.

Le moment est venu de commencer à penser autrement et ne pas fixer le prix du café colombien sur les marché des produits agricoles à New York, afin de parvenir à couvrir les couts de production plus les bénéfices“, a expliqué le patron de la fédération Roberto Velez. “Si vous voulez le café, vous payer le prix, si vous ne le voulez pas, vous n’achetez pas du café colombien, parce que sinon le café colombien n’est pas viable.”

Pour Roberto Velez, le marché à terme à New York est trop lié au café brésilien et ne tient pas compte des producteurs colombiens ou d’Amérique centrale.

Concrètement, le prix du café colombiens serait ainsi de $ 1,40 à $ 1,50 la livre (lb) contre environ $ 1 actuellement.

Une proposition qui requerrait l’appui des planteurs colombiens, d’autres producteurs d’Arabica dans d’autres pays ainsi que des acheteurs.

Rappelons que la Colombie a produit 13,6 millins de tonnes d’Arabica lavé l’année dernière, en baisse de 4,5% sur 2017.

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