La Chronique Matières premières agricoles au 31 mars 2022

 La Chronique Matières premières agricoles au 31 mars 2022
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C’est un premier trimestre désastreux à tous points de vue qui s’est achevé hier face au conflit en Ukraine, aux tensions inflationnistes et à la perspective de durcissement des politiques monétaires de grandes banques centrales. A Wall Street, sur ce premier trimestre, le S&P-500 a cédé 4,9% marquant son plus important déclin trimestriel depuis début 2020, le Dow Jones -4,6% et le Nasdaq -9,1%. Les principaux indices européens ont affiché le recul le plus marqué depuis le début 2020 : le CAC 40 a fini en baisse de 6,9% sur ce premier trimestre et le Stoxx 600 de 5,66%. Au Japon, une enquête trimestrielle “tankan” de la Banque du Japon montrant la première dégradation en près de deux ans de la confiance des grandes entreprises industrielles et des services.

Une situation aggravée par l’annonce par le président russe, Vladimir Poutine, d’un décret imposant aux acheteurs des pays “inamicaux” de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter d’aujourd’hui.  Face à cela, les Etats-Unis ont décidé de recourir à leurs réserves stratégiques de brut à hauteur d’un million de barils par jour pour faire baisser les cours, ce qui a plombé le marché du pétrole hier. Cette décision américaine permettra au marché de se rééquilibrer cette année mais ne constitue pas une solution pérenne, estiment les analystes de Goldman Sachs, rapporte Reuters. “Il s’agit d’un recours aux stocks et non d’une source durable d’approvisionnement pour les années à venir. Une telle mesure ne résoudra donc pas le déficit structurel de l’offre, qui dure depuis des années”, a déclaré la banque américaine. L’Opep+, de son côté, a confirmé sans surprise qu’elle s’en tenait à augmenter marginalement sa production de pétrole, malgré l’insistance des Etats-Unis et de l’Agence internationale de l’énergie.

D’ailleurs, hier soir, le Brent a terminé à $ 108,24 et le brut léger américain (WTI) à $ 103,84.

Sur les marchés monétaires, après un pic d’un mois à $ 1,1184, l’euro est retombé hier pour clôturer à $ 1,1092.

CACAO  CAFE  CAOUTCHOUC  COTON  HUILE DE PALME  RIZ  SUCRE 

CACAO

Le cacao poursuit son ascension. A Londres, la tonne est passée de £ 1 723 vendredi dernier à £ 1 769 la tonne hier soir tandis qu’à New York, elle grimpait de $2 562 à $ 2 650. La valeur de la fève aura pris 6,3% durant le mois de mars à New York.

Pourtant, les perspectives de récolte en Côte d’Ivoire s’améliorent, notamment sur la campagne intermédiaire qui démarre aujourd’hui jusqu’à fin septembre, lorsque s’ouvrira la nouvelle campagne. D’ailleurs, la banque d’affaires Citi a réduit de 50 000 tonnes (t) son estimation de déficit sur 2021/22 qui ne devrait donc être que de 200 000 t. L’institution financière new-yorkaise estime la récolte ivoirienne entre 2,15 à 2,2 millions de tonnes (Mt).

En Côte d’Ivoire où le gouvernement a annoncé hier maintenir le prix garanti bord champ à FCFA 825 le kilo, soit le même prix que celui pour la campagne principale qui s’achève mais supérieur aux FCFA 750 de la campagne intermédiaire 2020/21.

S’agissant du n°1 mondial du cacao, ses exportations de fèves ont chuté de 15,4% entre octobre et fin février par rapport à la même période la campagne précédente, à 764 107 t, mais ses ventes de produits transformés du cacao ont augmenté de 2,3% sur la même période à 198 397 t (lire nos informations : Seuls le caoutchouc et le cacao transformé sont à la hausse à l’export en Côte d’Ivoire).

CAFÉ

Les apparences sont parfois trompeuses. Sur la période sous revue, le prix de la livre (lb) d’Arabica est passé de $2,2158 vendredi dernier à $ 2,264 hier soir sur l’échéance mai, soit une belle progression. Toutefois, le contrat aura perdu 4,4% de sa valeur sur l’ensemble du mois de mars, se situant à des niveaux qui sont les plus bas depuis le mois de novembre. Quant au Robusta, il a également bien progressé ces derniers jours, clôturant hier soir à Londres à $ 2 165 la tonne contre $ 2 148 en fin de semaine dernière.

Les signaux vont un peu dans tous les sens actuellement. Les opérateurs sur le marché continuent de s’inquiéter de l’impact qu’auront sur la demande en café la guerre russo-ukrainienne et le confinement en Chine suite à la reprise de la pandémie. Ils considèrent le marché actuellement survendu après la récente baisse des cours et tout élément prenant par surprise le marché -comme des facteurs météorologiques- le feraient regrimper. Ceci d’autant plus que le raffermissement de la valeur du real rend le café brésilien plus couteux sur le marché mondial, réduisant ses volumes mis sur le marché. Ironie du sort, c’est précisément maintenant que la situation portuaire s’améliore au Brésil, souligne la banque d’affaire Citi dans sa note de marché, mais les pluies sont demeurées en mars en-dessous des moyennes saisonnières chez le n°1 mondial du café.

Quant aux stocks certifiés d’Arabica de l’ICE, ils ont recommencé à baisser, tombant à 1,09 Ms mercredi contre 1,14 Ms la semaine dernière.

Côté Asie, au Vietnam, l’offre en café s’est contractée cette semaine car les producteurs ne détiennent plus guère de volumes de café et ils préfèrent en garder, espérant que les cours mondiaux grimpent encore. Ainsi, dans la ceinture caféière des Central Highlands, le café s’est vendu quasiment au même prix que la semaine dernière, à 41 100-42 000 dongs ($1,80-$1,84) contre 41 200-42 400 dongs précédemment. A l’export, les traders ont proposé le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, avec une décote de $ 240-250 sur le contrat juillet, là encore sans variation sur la semaine dernière. Selon les statistiques gouvernementales, les exportations du café du Vietnam auraient progressé de 19,4% sur les trois premiers mois de l’année calendaire, pour atteindre 541 000 t. Surtout, les recettes d’exportation ont bondi de 50,4% pour atteindre la somme fantastique de $ 1,2 milliard sur ces trois premiers mois de l’année… !

En Indonésie, le café commence à arriver provenant de la mini pré-récolte. Sur l’échéance mai et les suivantes, le café est proposé avec une décote de $ 150-$ 160 voire $ 200, contre $ 150 la semaine dernière sur les contrats avril et mai. « Pas toutes les régions font cette mini pré-récolte. Jusqu’à maintenant, les grains sont seulement dans la région ouest de Lampung », a expliqué à Reuters un trader.

Toujours sur le segment du Robusta, les exportations de Côte d‘Ivoire ont chuté de 59% en janvier et février pour totaliser 1 600 t, selon les données portuaires provisoires (lire nos informations : Seuls le caoutchouc et le cacao transformé sont à la hausse à l’export en Côte d’Ivoire).

CAOUTCHOUC

Troisième hausse hebdomadaire successive du marché du caoutchouc soutenu par un approvisionnement serré du premier producteur mondial, la Thaïlande. Partis de 256,3 yens vendredi dernier sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé à 259,9 ($2,13) le kilo. Même évolution sur le marché de Shanghai, les cours passant de 13 510 yuans à 13 888 yuans ($2 188,1) hier.

Les volumes de caoutchouc en provenance de Thaïlande sont encore faibles, le pays étant entré dans la période de l’hivernage où la saignée de arbres est moindre. Une situation qui devrait se prolonger jusqu’à la mi-avril après le nouvel an, le Songkran.

Si dans un premier temps, les négociants s’attendaient à une baisse de la demande en caoutchouc en provenance de la Chine en raison de la diffusion du coronavirus et le confinement en deux étapes de la ville de Shanghai pour contenir la contagion et in fine du ralentissement de la production de pneumatique en usine, elle s’est renforcée au cours de la semaine. En outre, l’affaiblissement du yen a également soutenu le marché.

La Malaisie devrait conserver sa position de premier pays producteur de gants en caoutchouc au monde en 2022, avec un volume d’exportation susceptible d’augmenter de 12 à 15 %, selon Malaysian Rubber Glove Manufacturers Association (Margna). Selon le président de Margma, Supramaniam Shanmugam, la Malaisie devrait fournir 65 % de l’approvisionnement mondial, soit 294 milliards de gants, cette année, suivie de la Chine (20 %), de la Thaïlande (10 %) et de l’Indonésie (3 %). La demande mondiale en 2022 devrait s’élever à 452 milliards d’unités, soit 14 333 gants utilisés chaque seconde en 2022.

Le président de l’association a également signalé que les membres se concentraient aussi sur cinq questions clés, à savoir les frais de remédiation pour libérer les travailleurs étrangers de leurs dettes, la modernisation des foyers pour les travailleurs locaux et étrangers, le salaire minimum pour améliorer la vie des travailleurs, l’audit de Sedex Members Ethical Trade Audit (Smeta) et l’autorégulation via un code de conduite.

La Côte d’Ivoire a exporté 200 025 tonnes de caoutchouc naturel de janvier à février 2022, en hausse de près de 18,5 % par rapport à l’année précédente, selon les données portuaires provisoires (lire nos informations : Seuls le caoutchouc et le cacao transformé sont à la hausse à l’export en Côte d’Ivoire).

COTON

Le coton s’est maintenu à un niveau élevé, quasi-identique avec une clôture hier sur l’ICE à 135,69 cents la livre (135,90 cents vendredi dernier) mais a été volatil atteignant un plus haut de 139, 84 cents mardi.

Un marché haussier depuis maintenant deux années (voir graphique ci-dessous) et qui devrait rester tendu jusqu’aux prochaines récoltes de l’hémisphère sud confiait Thierry Devilder de Devcot à Commodafrica (Lire : Thierry Devilder : « Le marché du coton va rester très tendu jusqu’aux prochaines récoltes de l’hémisphère sud »). Si la spéculation est haussière, les ventes sur appel non fixées, importantes, de l’ordre de près de 9 millions de balles pour la récolte actuelle selon Plexus Cotton, sont un fort soutien. “À l’avenir, les ventes sur appel vont être le facteur le plus important influençant les prix, car les usines ont les plus grandes positions courtes qu’elles n’aient jamais eues si tard dans l’année“, souligne  Louis Barbera, associé et analyste chez VLM Commodities Ltd.  Or, « Aujourd’hui, nous avons peu de producteurs qui ont du coton à vendre et en face des filateurs qui ont besoin de fixer des ventes » soulignait Thierry Devilder.

Evolution des cours du coton sur l’ICE d’avril 2020 à aujourd’hui

Source : Reuters

Aux Etats-Unis, le coton ne semble pas aujourd’hui être délaissé au profit d’autres cultures comme le maïs, le blé ou le soja. Le rapport du département américain de l’Agriculture (USDA), Prospective Plantings Report, publié hier, montre des prévisions de 12,3 millions d’acres de coton plantés pour la campagne 2022/23, en hausse de 9% par rapport à  2021. Mais combien d’acres seront finalement récoltés dans l’ouest du Texas, qui subit actuellement une forte sécheresse comme l’Oklahoma et le sud du Kansas,  déterminera l’avenir, estime Jim Nunn du coutrier Nunn Cotton.

En Inde, la volatilité des prix du coton et du fil de coton semble peser sur l’industrie de l’habillement. « Au cours de la saison cotonnière en cours (ndlr démarrée en octobre 2021)  le prix du coton a dépassé le double de son prix normal. De plus, la disponibilité de coton de qualité se raréfie de nos jours. Même lorsque les filatures sont prêtes à payer le prix fort, la disponibilité de coton de bonne qualité n’est pas garantie », a déclaré à Business Standard  K Venkatachalam, conseiller en chef de la Tamil Nadu Spinning Mills Association (Tasma). De nombreuses usines du Tamil Nadu risquent la fermeture. « Toutes les estimations officielles des récoltes montrent un stock suffisant, mais une pénurie artificielle a été créée pour faire monter les prix. Le gouvernement doit prendre des mesures immédiates contre tous les revendeurs non utilisateurs et leur demander de divulguer leur stock. Les exportations de coton sont librement autorisées, mais les importations sont soumises à des droits de douane supérieurs à 10 %, ce qui entraîne de nouveaux malheurs pour l’industrie », a ajouté le conseiller.

La Côte d’Ivoire a exporté 57 354 tonnes de coton en janvier et février, en baisse de près de 6% par rapport à la même période l’an dernier, selon les données portuaires provisoires ((lire nos informations : Seuls le caoutchouc et le cacao transformé sont à la hausse à l’export en Côte d’Ivoire). Le principal port d’Abidjan est également le principal point d’exportation du coton produit par les voisins enclavés de la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.

HUILE DE PALME

Première chute mensuelle depuis le début de l’année pour l’huile de palme, qui a perdu 9% sur le mois de mars. Mais les cours avaient atteint des records à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La « prime de guerre » a été en quelque sorte effacée mais les prix demeurent élevés. Hier les cours sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange ont atteint 5 716 ringgits ($1 359,98) la tonne contre 6 031 ringgits vendredi dernier.

Les approvisionnements en huile végétale demeurent serrés en raison de la saison de sécheresse en Amérique du Sud pour le soja, ainsi que des goulots d’étranglement pour l’huile de tournesol dans la région de la mer Noire. Du côté de l’huile de palme, la production, également en retrait, devrait reprendre au mois de mars.

Un marché tendu des huiles végétales et la décision de la Russie – annoncée via le ministère de l’Agriculture – d’interdire les exportations de graines de tournesol à partir d’aujourd’hui et d’imposer un quota d’exportation de 1,5 million de tonnes d’huile de tournesol entre le 15 avril et le 31 août, va davantage le resserrer.

Le manque d’huile de tournesol pourrait conduire à un « retour en grâce » de l‘huile de palme, notamment en Europe. Ainsi la chaine britannique de supermarché Iceland Foods a été contrainte de suspendre son interdiction de l’huile de palme pour la réintroduire dans certains produits de ses marques (Lire : Huiles végétales : terrain très glissant).

Le Malaysian Palm Oil Council (MPOC) prévoit une légère augmentation de la production mondiale d’huile de palme en 2022, la production de la Malaisie étant estimée à 18,9 millions de tonnes (Mt), contre 18,1 Mt en 2021 et celle de l’Indonésie à 47,1 Mt. contre 45,2 Mt. Lors d’un Palm Oil Internet Seminar, la directrice générale du MPOC, Wan Aishah Wan Hamid, a estimé que les prix de l’huile de palme se situeront entre 5 700 et 6 300 ringgits la tonne jusqu’en mai si le conflit Ukraine-Russie se prolonge. “Il est prévu qu’il y aura une correction des prix pour toutes les huiles végétales, mais seulement au troisième trimestre de 2022, mais l’huile de palme sera probablement échangée entre 4 500 et 5 500 ringgits par tonne“, a-t-elle expliqué.

L’Indonésie a fixé son prix de référence de l’huile de palme brute pour avril à $1 787,5 la tonne pour le mois d’avril, contre $1 432,24 en mars, selon le ministère du Commerce. La perception de la taxe indonésienne sur les exportations d’huile de palme en 2022 est estimée à 68 180 milliards de roupies ($4,76 milliards), en baisse par rapport aux 71 600 milliards de roupies de l’année dernière, a déclaré Eddy Abdurrachman, directeur de l’agence de fonds pour l’huile de palme.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz en Asie sont soit stables, soit en retrait avec l’arrivée des nouvelles récoltes.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont inchangés à $367-$370 la tonne cette semaine avec la perspective d’une augmentation de l’offre et l’appréciation de la roupie. “Depuis que le gouvernement a prolongé de six mois la distribution subventionnée de céréales alimentaires, l’offre locale va augmenter et les prix resteront sous pression”, a déclaré un exportateur basé à Kakinada.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont baissé à $400-$415 la tonne contre $415-$420 la semaine dernière avec l’augmentation des approvisionnements intérieurs grâce à la production de la récolte hiver-printemps.

D’après les premières données du  gouvernement, les exportations de riz du Vietnam au premier trimestre ont augmenté de 24% par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,475 million de tonnes (Mt), augmentant les revenus de 10,5% à $ 715 millions. Sur le mois de mars, elles ont probablement atteint 500 000 tonnes pour une valeur de $246 millions.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% sont rétrécis à $408-$410 la tonne contre $408-$412 il y a une semaine. La demande étrangère de riz thaïlandais a été réduite en raison de l’insuffisance des navires et des taux de fret élevés selon les négociants. Les prix sont toutefois restés élevés avec le soutien de la demande intérieure de brisures de riz utilisées pour l’alimentation animale. La situation de l’offre reste inchangée avec la nouvelle récolte entrant sur le marché cette semaine.

SUCRE

Les cours du sucre se sont contractés cette semaine sur les marchés mondiaux, le roux passant de 19,61 cents la livre (lb) sur le contrat juillet vendredi dernier à 19,49 cents hier soir à New York. A Londres, la tonne de sucre blanc a clôturé hier soir à $ 541,50 contre $ 562,70 en fin de semaine dernière lorsqu’il était à son plus haut depuis 2017.

Sur le mois de mars, le contrat à New York a gagné 10% en valeur, le sucre suivant l’évolution du pétrole qui flambe avec la guerre en Ukraine. Car, rappelons que des cours élevés du pétrole incitent les raffineries au Brésil à fabriquer plus d’éthanol et moins de sucre à partir de la canne broyée. Rabobank, dans sa note de marché, ne manque pas de souligner que les prix du sucre devront encore augmenter si on veut encourager les raffineries brésiliennes à produire davantage d’édulcorant.

A noter qu’au Brésil, le président Jair Bolsonaro a mis un terme lundi aux fonctions de Joaquim Silva e Luna comme CEO depuis un an seulement du groupe pétrolier étatique Petrobras. Il l’a remplacé par Adriano Pires, Rodolfo Landim se voyant offrir le fauteuil de président. La disgrâce de Joaquim Silva e Luna serait liée aux prix à la pompe et aux élections présidentielles plus tard cette année alors que le président est en perte de vitesse dans les sondages. Pourtant, Joaquim Silva e Luna comme Adriano Pires seraient tous deux des libéraux en faveur du jeu du marché.

Quant aux stocks de sucre en Europe, ils ont enregistré leur plus importante chute de volumes durant ce premier trimestre depuis début 2020. Un autre élément pourrait largement soutenir le cours du sucre : en France, par exemple, sur les 22 premiers jours de mars, soit depuis l’invasion par la Russie de l’Ukraine, la vente de kits permettant aux voitures à essence de rouler avec des biocarburants a fait un bond de 80%, à 6 400 kits contre 3 468 en février et 2 166 en janvier.

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