Légère baisse des prix alimentaires mondiaux en juillet

 Légère baisse des prix alimentaires mondiaux en juillet
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Les prix mondiaux des produits alimentaires ont connu une légère baisse en juillet par rapport à juin (-1,1%), ce qui s’explique par la faiblesse des prix des céréales, des produits laitiers et du sucre, qui a notamment permis de compenser les prix de la viande et des huiles. Toutefois, cet indice est en hausse de 2,3% par rapport à juillet 2018, souligne la FAO aujourd’hui.

L’Indice FAO du prix des céréales a baissé de 2,7% par rapport au mois de juin mais a augmenté de 4,1% par rapport à juillet 2018. Cette baisse s’explique par la faiblesse des prix du maïs et du blé dû entre autres aux larges stocks disponibles à l’exportation.

Les huiles végétales ont grimpé de 0,8% en juillet à cause des huiles de soja et de tournesol, ce qui a permis de compenser la baisse de la valeur de l’huile de palme. La baisse de la valeur de l’huile de palme est en grande partie due à l’augmentation saisonnière de la production agricole en Asie du Sud-Est et à la faiblesse de la demande en importations.

Le prix de la viande a augmenté de 0,6%, en hausse pour le sixième mois consécutif. Les prix de la viande ovine et bovine ont de nouveau augmenté en juillet, stimulés par une forte demande en importations en provenance d’Asie et par la réduction des stocks dans la région océanique due à une baisse saisonnière. La viande porcine a légèrement baissé après quatre mois de hausse, en raison de larges stocks disponibles à l’exportation au Brésil et aux Etats-Unis.

Les prix des produits laitiers ont baissé de 2,9% depuis juin, son deuxième mois consécutif de glissement en raison d’une baisse des cotations pour le beurre, le fromage et le lait entier en poudre.

L’Indice FAO des prix du sucre a baissé de 0,6% en raison de rendements plus importants de canne à sucre en Inde, le plus important producteur de sucre au monde (lire nos Chroniques hebdomadaires sur les marchés mondiaux de matières premières). La FAO note dans son communiqué que ces prix mondiaux se sont partiellement stabilisés grâce au renforcement de la monnaie brésilienne, le real, face au dollar américain, une situation qui devrait avoir pour effet de diminuer les exportations de sucre en provenance du Brésil, plus grand exportateur de sucre au monde.

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