La Chronique Matières Premières Agricoles au 1er février 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 1er février 2018
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L’euro termine la semaine en hausse face au dollar tandis que, ces derniers jours, la fermeté de la livre sterling face au dollar a impacté les prix des matières premières. Le dollar est au plus bas depuis trois ans face à un panier de monnaies ce qui, généralement, est un facteur haussier pour les matières premières puisque les transactions internationales se font, la plupart du temps, en billet vert.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUCCOTON  – HUILE DE PALMERIZSUCRE

CACAO

La tonne de cacao a terminé la période sous revue en hausse, à £ 1 408 sur le marché à terme de Londres contre £ 1 381 vendredi dernier. A New York, les fèves se sont hissées au-delà des $ 2 000, clôturant hier soir à $ 2 017 contre $ 1 998 en fin de semaine dernière. Mercredi soir, la fève était à son plus haut niveau de prix depuis le 4 décembre.

Un marché mondial qui a fait preuve d’originalité cette semaine. Tout d’abord, les prix sur le marché à terme de New York ont fortement grimpé car l’approvisionnement d’Equateur a quasiment disparu suite à la découverte d’une mauvaise herbe toxique, le “itch grass”, dans les cargaisons alors qu’à Londres les cours baissaientt suite à des ventes agressives et une surabondance de cacao du Cameroun, vieux et de qualité médiocre (lire nos informations). Le cacao de Côte d’Ivoire et du Nigeria se précipitent donc vers les Etats-Unis pour profiter de l’arbitrage favorable. Selon le négoce, cet arbitrage intéressant entre New York et Londres a du attirer entre 30 000 et 80 000 t de cacao ivoirien et nigérian supplémentaires ces trois derniers mois et on s’attend à de nouveaux arrivages ouest-africains ces prochains mois. Selon des négociants, 6 000 à 8 000 t de fèves sont acheminées vers des transformateurs américains chaque mois, remplaçant les fèves équatoriennes.

En Côte d’Ivoire, la filière continue d’être agitée. Tout d’abord, on a appris mardi que le Conseil du café-cacao avait dû revendre des contrats de cacao représentant 80 000 t de fèves, ces contrats risquant de faire défaut (lire nos informations). Ainsi, le total de contrats qui ont dû être ainsi revendus par le CCC atteint 180 000 t. “Nous avons revendu 80 000 t la semaine dernière afin de couvrir la totalité des défauts que nous avions identifié auprès de certains exportateurs en raison d’un manque de financement ou d’une baisse du marché“, a précisé un responsable du CCC à Reuters. A noter que la semaine dernière, aucune vente n’a eu lieu par l’intermédiaire des enchères électroniques mais par des contrats négociés directement avec des exportateurs fiables, en l’occurrence l’américain Cargill et les français Sucden et Touton, selon diverses sources d’informations collectées par Reuters. ” Les exportateurs en défaut se sont vus interdire l’accès aux enchères et ils n’auront pas de nouvelles licences d’exportation la prochaine campagne”, souligne encore un responsable du CCC.

D’autre part, 300 000 hectares de cacaoyers devront être arrachés sur les trois prochaines années, à raison de 100 000 ha par an, car ils sont infectés par la maladie du “swollen shoot” (lire nos informations). Enfin, la polémique ne cesse pas quant à l’importance des volumes de cacao provenant des forêts protégés. Du cacao ensuite mis sur le marché par les grandes entreprises internationales, les procédures de certification n’ayant visiblement que peu d’impact, souligne un rapport d’Euroactiv.

Les arrivages aux deux ports ivoiriens ont totalisé 1,126 Mt au 28 janvier, et ce depuis le 1er octobre, contre 1,132 Mt sur la même période la campagne dernière, selon les estimations des exportateurs.

Pour le deuxième mois consécutif, l’Indonésie maintiendra sa taxe à l’exportation à zéro pourcent en février, a annoncé lundi les autorités. Rappelons que l’Indonésie impose une taxe lorsque son prix de référence dépasse les $ 2000 la tonne.

Enfin, les stocks mondiaux de cacao ont progressé de 144 000 t sur la campagne 2016/17, soit moins que ce qui était anticipé, a annoncé l’Organisation internationale du cacao (ICCO) cette semaine (lire nos informations). Une annonce qui a boosté les prix, Rabobank estimant qu’ils pourraient atteindre $ 2 200 la tonne durant ce premier trimestre.

Au Japon, le chocolatier Meiji a annoncé vouloir accroître sa capacité de production dans deux de ses unités, représentant un investissement de $ 248 millions.

CAFÉ

Le mois de janvier s’est achevé sur une note pessimiste pour l’Arabica qui aura perdu 3,4%, sa plus faible performance mensuelle depuis le mois d’août dernier. Il a terminé hier soir à New York à $ 1,214 la livre (lb) parti de $ 1,2515 vendredi dernier. En cause, le Brésil. Sa récolte sera record, sans nul doute, la seule question étant de combien ? Ceci dit, et c’est surprenant, les fonds sont courts.

Quant au Robusta, les prix sont soutenus car les producteurs vietnamiens rechignent encore à vendre, espérant que les prix augmenteront. Ils ont terminé hier soir à Londres à $ 1 769 la tonne contre $ 1 767 il y a une semaine.

Ceci dit, en janvier, les exportations de Robusta du Vietnam ont fait un bond de 25,1% par rapport au mois de janvier 2017, a annoncé le gouvernement. Quant à la province de Lampung en Indonésie, elle a exporté 3 342,8 t sur ce même mois de janvier, en chute de 71% par rapport aux 11 509 t exportés en janvier 2017. Il s’agit du cinquième mois consécutif de baisse des exportations de la plus importante région de production d’Indonésie. Sur 2018, on s’attend à une récolte d’environ 500 000 t, en baisse d’un cinquième sur l’année précédente qui était de 615 000 t, selon l’Association indonésienne des exportateurs et industriels du café.

Les exportations mondiales de café ont progressé de 0,7% en décembre, à 10,62 Ms de 60 kg, selon l’Organisation internationale du café (OIC). Sur les trois premiers mois de la campagne 2017/18, qui a démarré le 1er octobre, les exportations mondiales ont baissé de 6,7% à 28,36 Ms. Les expéditions d’Arabica ont baissé de 4%, à 18,66 Ms et celles de Robusta de 11,5% à 9,7 Ms.

Côté entreprises, Keurig Green Mountain va acheter le producteur de sodas Dr Pepper Snapple Group pour plus de $ 21 milliards (€ 17 milliards), réunissant sous le même toit ses capsules de café K-Cup et des boissons comme 7UP, Canada Dry et Schweppes. Avec cette opération, le groupe allemand JAB Holding, propriétaire de Keurig, poursuit son expansion démarré il y a 5 ans sur le marché américain. Rappelons que JAB a pris le contrôle de Green Mountain Coffee Roasters, la maison mère de Keurig, en 2016, après avoir racheté l’année précédente les marques internationales de café de Mondeleez International, souligne Reuters. JAB sera l’actionnaire de contrôle du nouveau groupe qui s’appellera Keurig Dr Pepper et qui sera côté en bourse. Mondelez en détiendra 13 ou 14%.

CAOUTCHOUC

Semaine baissière pour le marché du caoutchouc. Le contrat de juillet sur le Tokyo Commodity Exchange a clôturé jeudi à 193,5 yens ($1,77) le kilo contre 205,1 yens ($1,88) vendredi dernier. Même évolution sur le marché de Shanghai à 14 770 yuans ($2179) la tonne contre 12 955 ($2057) la tonne pour le contrat de mai. Le renforcement du yen face au dollar sur une bonne partie de la semaine a pesé fortement sur les cours. En outre, l’augmentation des stocks tant au Japon qu’en Chine ont réveillé les inquiétudes sur la possibilité d’une offre excédentaire en Asie.

Sur le mois de janvier, le caoutchouc a perdu 6,7% sur le Tocom, enregistrant sa première baisse mensuelle en trois mois.

En Côte d’Ivoire, la production de caoutchouc a bondi de 26% pour atteindre 591 000 tonnes en 2017. Le pays est en bonne voie pour réaliser son objectif de 750 000 tonnes d’ici à 2020 (cf. nos informations). Ses exportations ont grimpé de 31% à 701 034 tonnes en 2017 selon les statistiques portuaires provisoires (cf. nos informations).

Les stocks de caoutchouc brut dans les ports japonais s’élevaient à 13 307 tonnes au 20 janvier, en hausse de 8,2% par rapport à la dernière date d’inventaire, selon les données de la Rubber Trade Association of Japan. Quant aux stocks dans les entrepôts surveillés par le Shanghai Futures Exchange en Chine, ils ont augmenté de 0,9% par rapport à vendredi dernier.

Le Vietnam, troisième producteur mondial de caoutchouc naturel, devrait exporter 150 000 tonnes de caoutchouc ce mois-ci, en hausse d’environ 61% par rapport à l’année dernière, a annoncé lundi le gouvernement.

COTON

Le marché du coton chute sous les ventes des fonds d’investissement. A l’origine de la hausse, ils le sont aussi pour la baisse détenant des positions longues record. Après avoir enregistré vendredi la plus forte baisse hebdomadaire (moins 3,5%) depuis septembre avec une clôture à 80,48 cents la livre pour le contrat de mars, les cours poursuivent leur baisse cette semaine, ils ont clôturé à 78,35 cents la livre jeudi. Sur le mois de janvier, les cours ont perdu 1,7% en janvier en dépit de la forte hausse au début du mois.

« Je ne pense pas que nous atteindrons un nouveau sommet en mars, mais nous pourrions toucher 80 cents plusieurs fois. Cependant, la pression extrême exercée par les spéculateurs et les fonds indiciels limitera dans une certaine mesure les prix » a indiqué Louis Barbera d’ ICAP Cotton. De son côté, la Société Générale dans une note estime « Nous pensons que les prix du coton vont baisser au cours des prochains mois du niveau actuel, car ces prix sont suffisamment élevés pour entraîner une augmentation substantielle des superficies à travers le monde ».

En Côte d’Ivoire, les exportations de coton se sont élevées à 324 726 tonnes en 2017, en baisse de 6% par rapport à 2016, selon les statistiques portuaires provisoires.

L’Ouzbékistan a introduit de nouvelles modalités d’organisation entre la production de coton et l’industrie textile. Elles seront testées lors la campagne 2018. Les entreprises textiles nationales – une liste de 13 a été sélectionnée – pourront commander et payer à l’avance pour la production de coton directement auprès des exploitations agricoles et d’autres producteurs agricoles. Selon le décret, ces entreprises encourageront l’utilisation rationnelle des terres, de l’eau et d’autres ressources, augmenteront les rendements et la récolte et assureront également une transformation plus approfondie avec des produits à haute valeur ajoutée. La fibre de coton, produite pour les besoins propres de l’industrie textile, sera certifiée sur une base volontaire. En général, la fibre de coton est soumise à une certification obligatoire. Si le volume de fibre de coton dépasse les besoins de l’entreprise textile, l’entreprise pourra vendre le surplus d’autres consommateurs nationaux dans le cadre de contrats directs ou par le biais de transactions boursières. Les banques assureront des financements.

HUILE DE PALME

Semaine écourtée sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange fermée mercredi et jeudi. La semaine dernière, les cours avaient clôturé en baisse à 2484 ringgits ($642,03) la tonne, enregistrant une baisse hebdomadaire de 1,6%. Vendredi à la mi-journée, ils s’établissaient à 2 472 ringgits ($635,97) la tonne, affectés par la faiblesse des exportations.

En Malaisie, les exportations d’huile de palme ont chuté de 9,3% en janvier pour s’établir à 1,290 millions de tonnes (Mt) contre 1,422 Mt en décembre, selon les chiffres d’ITS. Pour SGS, la baisse est de 8,8%. La production d’huile de palme devrait grimper à 20,5 millions de tonnes (Mt) en 2018, contre 19,9 Mt en 2017, selon les prévissions du Malaysian Palm Oil Council (MPOC). Les exportations devraient aussi progresser à 17,9 Mt, soit une hausse de 8,5% par rapport à 2017. Le MPOC a aussi indiqué qu’il prévoyait un prix moyen de l’huile de palme de 2 659 ringgits ($686) la tonne en 2018.

En Indonésie, l’Association indonésienne des producteurs d’huile de palme (Gapki) s’attend à ce que la production et les exportations d’huile de palme atteignent une croissance à deux chiffres cette année en dépit des défis sur les marchés internationaux et nationaux. En effet, l’industrie nationale de l’huile de palme pourrait faire face à des pressions plus importantes au niveau international, l’Union européenne, son principal marché d’exportation, ayant décidé de réduire l’utilisation de biodiesel dans sa directive sur les énergies renouvelables (cf. notre chronique du 11 janvier). Sur le plan intérieur, elle est également aux prises avec des incertitudes découlant d’une réglementation sur les droits de culture des plantations.

Gapki estime que la production d’huile de palme augmentera de 10% par rapport aux 42 Mt produites en 2017. L’année dernière, la production avait bondi de 18% par rapport aux 35,6 Mt réalisées en 2016. Quant aux exportations, elles progresseraient aussi de 10% par rapport aux 31 Mt réalisées en 2017.

Le secrétaire général de Gapki, Togar Sitanggang, a également souligné la nécessité pour les producteurs de se tourner vers d’autres marchés potentiels au Moyen-Orient et en Afrique pour créer des plantations de palmiers à huile dans un environnement réglementaire plus dur en Indonésie.

Toujours en Indonésie, les exportations d’huile de palme ont atteint un record de $22,97 milliards l’année dernière, en hausse de 26% par rapport à 2016, a indiqué Gapki. En volume, les exportations d’huile de palme brute et ses dérivés à l’exclusion du biodiesel et de l’oléochimie se sont élevées à 31,05 Mt en 2017, en hausse de 23%. Les embarquements vers l’Afrique ont progressé de 50% (voir tableau ci-dessous).

Exportations indonésiennes d’huile de palme et ses dérivés

(en million de tonnes)

Pays

2016

2017

Variation (en %)

Inde

5,78

7,63

+ 32

Afrique

1,52

2,29

+ 50

Chine

3,23

3,73

+ 16

Union européenne

4,37

5,03

+ 15

Etats-Unis

1,08

1,18

+ 9

Bangladesh

0,923

1,26

+ 7

Pakistan

2,07

2,21

+ 7

Moyen-Orient

1,98

2,12

+ 7

Source : Gapki

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a donné le 25 janvier partiellement gain de cause à l’Indonésie dans le différend qui l’opposait à l’Union européenne. Elle a estimé que les barrières tarifaires mises en place par l’UE sur les importations de biodiesel indonésien n’étaient pas justifiées. Depuis 2013, suite à une enquête, l’UE imposait des tarifs douaniers compris entre 8,8% et 20,5% à l’huile de palme d’Indonésie. « Nous concluons que, dès lors que les mesures en cause sont incompatibles avec l’Accord antidumping et le Gatt de 1994, elles ont annulé ou compromis des avantages découlant pour l’Indonésie de ces accords », indique le groupe d’experts de l’OMC chargé de trancher ce litige, dans son rapport. « Nous recommandons que l’Union européenne rende ses mesures conformes à ses obligations », concluent-ils. Les deux parties ont 60 jours pour faire appel. L’OMC avait précédemment tranché en faveur de l’Argentine obligeant l’UE a réduire en septembre 2017 ses tarifs douaniers sur le biodiesel argentin. Une baisse des tarifs douaniers pourrait stimuler les exportations.

En Centrafrique, le complexe agro-industriel de palmier à l’huile Palme d’Or, situé à Lesse a bénéficié d’un crédit de FCFA 4,5 milliards de la Banque de développement des Etas de l’Afrique centrale (BDEAC). Palme d’Or détient une concession de 25 000 hectares, dont plus de 10 000 ont été plantés avec des palmiers, et un complexe industriel avec une huilerie. Avec ce financement, la production d’huile de palme pourra atteindre 5 700 tonnes par an à partir de 2020 et 9 000 tonnes à compter de 2023.

RIZ

La hausse des prix du riz en Inde, le premier exportateur mondial, s’est prolongée cette semaine tandis qu’au Vietnam les prix se maintiennent à un niveau élevé.

En Inde, le riz étuvé 5% a encore gagné $3 cette semaine à $447-$451, après avoir atteint un plus haut de 6 ans et demi la semaine dernière. La demande extérieure est robuste mais l’offre limitée tandis que la roupie s’est appréciée. «Les demandes d’acheteurs asiatiques et africains augmentent, mais les stocks sont limités. La hausse récente de la roupie aussi nous oblige à augmenter les prix », a déclaré un exportateur basé à Kakinada dans l’état méridional de l’Andhra Pradesh. La roupie indienne se négocie près de son niveau le plus élevé en 32 mois.

En Thaïlande, le prix du Thaï 5% s’est affaissé après avoir atteint un haut depuis juin 2017 pour s’établir à $443-$446 la tonne contre $440-$448 la semaine dernière. L’Association thaïlandaise des exportateurs de riz a appelé mercredi le gouvernement à tempérer la hausse du baht pour protéger les exportations, après que la monnaie locale ait atteint un plus haut de quatre ans par rapport au dollar.

Le Bangladesh abandonnera un plan d’importation de 150 000 tonnes de riz en provenance de Thaïlande, conclu en octobre à $465 la tonne en octobre. « Ils ont pris trop de temps pour finaliser l’accord. Il est inutile de les attendre lorsque nous recevons des offres d’autres sources, y compris l’Inde, à des tarifs plus avantageux », a déclaré Badrul Hasan, le directeur général de la Direction générale de l’alimentation du Bangladesh, à Reuters.

Au Vietnam, tandis que les stocks s’épuisent, le prix du Viet 5% se maintient à un niveau élevé à $440- $450 contre le sommet de plus de 3ans la semaine dernière à $450 la tonne. Les négociants ont toutefois indiqué que l’offre était suffisante pour assurer l’accord avec l’Indonésie puisque l’achat portait sur environ 346 000 tonnes en provenance de quatre pays exportateurs, dont le Vietnam. Les négociants estiment que les prix vont diminuer vers la fin février avec lorsque la récolte hiver-printemps sera terminée.

Afin de réduire son important stock de riz, la Chine, deuxième producteur mondial, va réduire ses superficies de 670 000 ha, soit environ 2,2% de ses plantations en 2017. La réduction sera concentrée dans le nord-est et le bassin du fleuve Yangtsé, indique un document du ministère de l’Agriculture. En Parallèle, la Chine a également intensifié ses exportations de riz. Les stocks de riz en Chine s’établissent à environ 200 000 tonnes, un montant similaire à ceux du maïs.

L’Iran a levé l’interdiction d’enregistrement pour les importations de riz pendant cinq mois, a annoncé l’administration des douanes dans un communiqué publié par l’agence de presse Fars. L’enregistrement des importations de riz est autorisé du 21 janvier au 21 juins 2018.

SUCRE

Dommage ! Alors que le prix du sucre roux sur le marché à terme de New York n’avait cessé de grimper durant 4 séances consécutives, mercredi il a chuté, perdant 3% en une séance. Ainsi, hier soir, il a terminé à 13,37 la livre (lb) parti de 13,36 cents vendredi dernier. Le sucre blanc, à Londres, cotait hier soir à la clôture $ 357,50 la tonne contre $ 355,60 vendredi dernier.

Ceci dit, si ces derniers jours ont été encourageants, l’ensemble du mois de janvier ne l’a guère été : sur le marché spot, le sucre roux a perdu 12,7% de sa valeur en janvier, sa plus forte baisse mensuelle en 10 moins, le marché se focalisant sur l’abondance des disponibilités mondiales.

L’Inde a relevé sa taxe à l’importation de sucre, la portant à 100%, craignant des flux de sucre peu cher du Pakistan. La taxe actuelle est de 50%. En effet, le Pakistan a relevé ses volumes de sucre éligibles aux subventions à l’export étant donné ses importantes disponibilités; toutefois, l’Inde connait aussi une forte hausse de son propre approvisionnement puisque sa production de sucre serait en hausse de 26% à 10,33 Mt sur la période octobre-décembre contre 8,19 Mt sur la même période l’année dernière.

Côté entreprise, la production de la plus grande raffinerie portuaire au monde, Al Khaleej, à Dubaï, a atteint 1,8 Mt. Au Brésil, deux importantes entreprises ont déclaré vouloir construire deux unités de production d’éthanol mais en utilisant du maïs et non de la canne.

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