Le Pérou vise les marchés agro du Ghana et du Nigeria

 Le Pérou vise les marchés agro du Ghana et du Nigeria
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La Chambre de commerce de Lima (CCL), au Pérou, a ciblé deux marchés prioritaires en Afrique sub-saharienne, le Ghana et le Nigeria, conjointement avec deux autres pays en Asie, l’Indonésie et le Kazakhstan. Ce choix  a été fait sur la base d’une étude réalisée par l’Institut d’économie et de développement des entreprises (Idep), une entité dépendant de la CCL.

Selon César Peñaranda, directeur exécutif de l’IDEP, ces deux pays africains se caractérisent par un grand potentiel de développement pour les exportations péruviennes, en raison de la forte croissance économique observée au cours des cinq dernières années et du niveau jugé élevé du PIB par habitant. "Nos produits non-traditionnels pourraient trouver dans ces pays un marché important qu’il faut explorer", a-t-il précisé.

Les produits agroalimentaires demeurent le fer de lance de l’offre dite "non-traditionnelle" du Pérou, pays exportateur de minerais (cuivre, or, fer, etc.). Il s’agit principalement des produits suivants: asperges, avocats, mangues et raisins. C’est également un exportateur important de fruits de mer (crustacés, mollusques), de poisson congelé ainsi que de conserves. Pendant le premier trimestre de 2015, le Pérou a exporté des produits de ce type (aliments et produits de la mer) à hauteur de $ 1,3 milliard (€ 1,18 milliard).

Participation au SIAM

Preuve de cet engouement pour l’Afrique, le Pérou a participé pour la première fois au Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM) qui s’est tenu à Meknès du 28 avril au 3 mai 2015. Le Pérou est le premier pays d’Amérique latine à participer à ce salon depuis sa création.

L’objectif était d’aborder le marché marocain mais aussi de nouer des contacts en Afrique sub-saharienne. Le Pérou est engagé dans une démarche volontariste à l’export et souhaite diversifier ses marchés. Reste que les exportateurs devront vaincre plusieurs obstacles, notamment l’absence de contacts sur place, le manque de notoriété de leur offre et la contrainte logistique.

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