Côte d’Ivoire : des réformes à venir dans les filières hévéa et palmier à huile

 Côte d’Ivoire : des réformes à venir dans les filières hévéa et palmier à huile
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En Côte d’Ivoire, le Conseil Hévéa-Palmier à huile a signé jeudi une convention sur la compétitivité des filières hévéa et palmier à huile avec le Bureau national d’étude technique et de développement (BENTD) pour la filière hévéa et avec le cabinet KPMG pour la filière palmier à huile afin d’élaborer un nouveau mécanisme de prix dans ces deux branches, souligne abidjan.net.

Face à la baisse en continue des cours de l’hévéa et du palmier à huile sur le marché international, le Conseil Hévea-Palmier à huile veut redonner du pouvoir d’investissement aux différents acteurs de ces filières. « Le gouvernement, en mettant en place le Conseil hévéa palmier à huile, veut contribuer à redonner une dynamique de croissance à ces deux filières », déclarele directeur général du Conseil Hévéa-Palmier à huile, Edmond Fougnigué Coulibaly. Ce dernier lance un appel à l’ensemble des acteurs de ces filières afin qu’ils collaborent avec les cabinets qui se présenteront à eux afin de recueillir des données qui permettent une meilleure lecture de la situation générale des filières dont les résultats devront être livrés en octobre prochain.

En effet, le secteur est en pleine mutation et la culture d’hévéas se développe considérablement en Côte d’Ivoire, dans le département d’Oumé notamment. On compte actuellement dans le département 2853 producteurs qui occupent une superficie de 16 721 hectares de plantation d’hévéas. Une situation qui contraste avec les 76 exploitants qui plantaient sur 82 hectares d’il y a quelques années déclare l’API. Une culture qui s’est alors développée au détriment du café et du cacao et qui est devenue majoritaire dans le département. Néanmoins, les paysans sont confrontés au manque de structuration de la filière lors de l’écoulement de la production, et le non-respect des prix fixés par les autorités.

Rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de caoutchouc naturel et le premier exportateur au plan mondial avec une production annuelle estimée à 600 000 tonnes en 2017. Le pays est le deuxième producteur africain de palmier à huile, et le neuvième au plan mondial avec une production annuelle d’environ 2,5 millions de régimes.Le caoutchouc naturel est le deuxième produit agricole d’exportation tandis que le palmier à huile contribue à hauteur de 1,5% au PIB.

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