Un plan de secours de € 12 millions en faveur du café en Afrique

 Un plan de secours de € 12 millions en faveur du café en Afrique
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Comment atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur la filière café en Afrique déjà fragilisée par des cours mondiaux bas ? L’Organisation interafricaine du café (OIAC) avec l’Organisation internationale du café (ICO) et le Centre pour l’agriculture et les biosciences internationales (CABI) ont pris le taureau par les cornes avec la mise en place d’un programme d’intervention d’urgence pour soutenir le secteur du café en Afrique et ses millions de caféiculteurs. Une filière qui devrait enregistré des pertes d’exportations évaluées entre $100 et $200 millions et ainsi toucher potentiellement 6,6 millions d’emplois dans la secteur du café, en particulier dans la région de l’Afrique de l’Est, observe l’ICO.

Planifié sur une période de trois ans avec une enveloppe d’environ €12 millions sur onze pays, l’initiative est une réponse directe à la pandémie du Covid-19 qui a heurté de plein fouet la filière café. «Dans l’immédiat, le programme se concentrera sur la construction d’un système permettant aux petits producteurs de café de gagner leur vie en incorporant systématiquement des cultures nutritives de grande valeur qui fournissent un revenu en dehors de la saison du café. Il garantira par conséquent que les pays producteurs restent en sécurité alimentaire dans un contexte de réduction des importations de produits alimentaires due à la Covid-19 et atténuera les futures perturbations », affirme Denis Seudieu, économiste en chef de l’ICO dans un communiqué. 

Les cultures complémentaires permettront, outre d’assurer une certaine sécurité tant au niveau des revenus qu’alimentaire, le développement de PME  rurales dans le domaine de l’agrégation, du classement, de l’emballage et de la distribution du café et des produits des cultures associées ajoute Morris Akiri, directeur régional de CABI.

La proposition de programme soutenue par la Commission de l’Union africaine a été soumise à la Commission européenne pour examen. Il a également été soumis au Conseil international du café pour approbation lors de sa prochaine session en septembre 2020, précise le communiqué.

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