Et si la solution au problème foncier en Afrique, notamment des femmes, passait par les chefs traditionnels ?

 Et si la solution au problème foncier en Afrique, notamment des femmes, passait par les chefs traditionnels ?
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Une révolution de taille est peut être née de la Conférence biennale sur les politiques foncières en Afrique qui s’est achevée vendredi, à Abidjan et qui avait pour thème « Remporter la lutte contre la corruption dans le secteur foncier : voie durable pour la transformation de l’Afrique ».

 

Après cinq jours de débat, les chefs traditionnels du continent se sont engagés à examiner les pratiques et croyances culturelles qui empêchent depuis longtemps les femmes d’accéder à la terre. Une façon pour ces chefs traditionnels de se repositionner  sur ce débat majeur et de réaffirmer leur rôle dans la société africaine d’aujourd’hui en pleine mutation.

 

« La culture est dynamique et change. Nous nous engageons à prendre en compte la problématique hommes-femmes et à utiliser des processus décisionnels inclusifs », a déclaré Son Altesse Royale, Drani Stephen Izakare, ajoutant qu’il est urgent que les systèmes judiciaires africains officialisent le rôle des chefs traditionnels dans la gestion des terres et les mécanismes de résolution des conflits.

Les chefs traditionnels s’engagent également à lutter contre la corruption au sein de leurs institutions traditionnelles et appellent à la création de plus de synergies et une collaboration plus étroite avec le gouvernement et les institutions de l’administration foncière afin de garantir que les services de l’administration foncière ne présentent pas d’opportunités de corruption, souligne un communiqué de la Commission économique pour l’Afrique

Et ces chefs sont allés plus loin pour prouver qu’ils n’étaient pas “has been”. Ils se sont engagées à collaborer avec des institutions universitaires pour trouver des solutions aux défis de la gouvernance et à éradiquer la corruption dans le secteur foncier. De leur côté, les universités s’engagent à revoir les programmes d’études afin de les aligner sur les directives de l’Union africaine en matière d’amélioration des connaissances dans le secteur foncier,  d’élaborer des cours, des ateliers, des séminaires et des réunions de courte durée pour traiter, entre autres, des problèmes liés à la corruption dans le secteur foncier.

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