Les produits alimentaires de plus en plus chers : + 26% en un an !

 Les produits alimentaires de plus en plus chers : + 26% en un an !
Partager vers

Les prix mondiaux des produits alimentaires ont progressé pour le neuvième mois consécutif en février, sucre et huiles végétales en tête, selon l’Indice FAO des prix des produits alimentaires publié aujourd’hui. En février, il s’est établi à 116 points, soit 2,4% de plus que le mois précédent et 26,5% cent de plus qu’en février 2020.

 

L’indice FAO des prix du sucre a augmenté de 6,4 % par rapport au mois de janvier, les baisses de la production dans les principaux pays producteurs et la forte demande à l’importation en Asie faisant toujours craindre un resserrement de l’offre mondiale. Les perspectives d’une reprise de la production en Thaïlande et d’une récolte record en Inde ont limité cette progression, souligne le communiqué que nous reprenons.

 

L’indice des huiles végétales a gagné 6,2% et atteint son plus haut niveau depuis avril 2012. Les cours des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol ont tous augmenté.

 

Les produits laitiers ont progressé de 1,7%, entraîné par les prix internationaux à l’exportation du beurre dans un contexte marqué par une forte demande à l’importation en Chine et une offre limitée en Europe occidentale. Les prix du fromage ont enregistré une baisse imputable à l’abondance des stocks aux États-Unis.

 

Les prix des céréales ont augmenté de 1,2% en moyenne par rapport au mois de janvier. Les prix du sorgho ont connu une hausse de 17,4% sur le mois, portés par une forte demande qui se maintient en Chine. Les cours internationaux du maïs, du blé et du riz sont restés stables ou ont légèrement augmenté.

 

L’indice FAO des prix de la viande a progressé de 0,6 %, hausse due à la contraction de l’offre de viande bovine et ovine dans les principales régions productrices. En revanche, les prix de la viande porcine ont chuté en raison du recul des achats de la Chine, dans un contexte d’excédents considérables et face à l’augmentation du nombre de porcins invendus en Allemagne, qui s’explique par le maintien de l’interdiction d’exporter vers les marchés asiatiques.

 

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *