Décélération des prix mondiaux des produits alimentaires à l’exception du sucre

 Décélération des prix mondiaux des produits alimentaires à l’exception du sucre
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Les prix mondiaux des principaux produits alimentaires ont chuté pour le quatrième mois consécutif en mai pour se situer à un plus bas de 17 mois. Avec une offre relativement abondante face à une demande  affaiblie suite aux restrictions économiques provoquées par la pandémie du Covid-19, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a baissé de 1,9% en mai par rapport au mois précédent, indique la FAO.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers a baissé de 7,3% suite aux fortes chutes des cotations pour le beurre et le fromage qui ont subi les aléas associés à l’offre et à la baisse de la demande en importation. Par rapport à l’indice de l’année précédente, la chute est de près de 20%. 

L’Indice FAO du prix du sucre a en revanche progressé de 7,4 % en mai, une hausse impulsée par le regain des prix mondiaux de pétrole brut et à des récoltes moins importantes que prévues en Inde et en Thaïlande.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 1% depuis avril. Les prix mondiaux ont légèrement augmenté, stimulés par la hausse prix du riz, en particulier le Japonica et le Basmati, tandis que les prix des exportations de blé ont baissé face à des prévisions indiquant des stocks mondiaux relativement abondants. Les prix des céréales secondaires ont encore baissé avec notamment un recul de 16% des prix du maïs américain par rapport à son niveau de mai 2019.

L’Indice FAO des prix des huiles végétales a baissé de 2,8% pour atteindre son plus bas niveau en dix mois. Les prix de l’huile de colza et de tournesol ont progressé tandis que ceux de l’huile de palme ont diminué pour le quatrième mois consécutif, soulignant une baisse modérée de la demande mondiale en importations et une production et des stocks plus importants que prévus dans les pays exportateurs.

L’Indice FAO du prix de la viande a baissé de 0,8% en mai, affichant une baisse de 3,6 % par rapport à sa valeur de mai 2019. Les cotations de viande bovine ont augmenté tandis que celles pour les viandes de volaille et porcine ont continué de chuter, reflétant des disponibilités à l’exportation plus importantes dans les principaux pays producteurs malgré une hausse de la demande en importations en provenance d’Asie de l’Est, suite à l’assouplissement des mesures de distanciation sociale mises en place pour lutter contre le Covid-19.

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