Hackathon de Kabakoo Academies : la technologie pour revaloriser le métier d’agriculteur

 Hackathon de Kabakoo Academies : la technologie pour revaloriser le métier d’agriculteur
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Cinquante participants, dont 30% de femmes, ont participé au 23 au 25 octobre au hackathon organisé par Kabakoo Academies dans le cadre du “Challenge Beat Covid-19” en partenariat avec la délégation de l’Union européenne au Mali et le gouvernement. En jeu, réaliser le prototype d’une solution à un problème dans les secteurs de la santé, de l’environnement, de l’agritech et de l’agrifood, de l’art et la culture afin de “contribuer à la résilience post Covid-19 au Sahel“, souligne l’institution (lire l’interview de son patron: Yanick Kemayou, Kabakoo Academies : Former à la manufacture agricole décentralisée et digitale).

Huit projets ont émergé de l’évènement dont quatre touchent directement l’agriculture et le monde rural. “Mali Vert” développe une production de bûchettes de charbon produites à partir de résidus biodégradables tels que les excréments des vaches et les déchets agricoles et ménagers, tandis que l‘éco-village “Kankou Moussa” valorise des modes d’agriculture alternatifs et biologiques (agro-écologie, agriculture bioclimatique, bio-carburant) ainsi que la production et transformation des produits locaux. Un troisième projet, “Drone pulse”, conçoit localement des drones pour pulvériser des herbicides et insecticides dans les champs agricoles. 

Davantage dans l’agroindustrie et la distribution, une autre équipe a proposé un projet de chaîne de production et distribution de plats cuisinés en conserve. Les plats cuisinés seraient des plats traditionnels maliens à base d’ingrédients locaux et destinés à des personnes n’ayant pas accès à une alimentation fraîche de qualité.

 

Lors de ce hackathon, vous avez l’opportunité d’utiliser la technologie et les savoirs locaux pour résoudre les grands enjeux de l’alimentation aujourd’hui: l’emploi et la durabilité. La technologie peut permettre la revalorisation du métier d’agriculteur, la transmission des savoirs locaux pour former les jeunes, une meilleure information sur les aléas naturels, le développement de l’agriculture de précision et de nouvelles formes de consommation et distribution alimentaire. A vous de mettre à profit cette technologie pour répondre aux besoins des populations maliennes”, a déclaré  Nicolas Bricas, chercheur au Cirad et titulaire de la Chaire Unesco Alimentation du Monde.

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