Le Conseil national de la consommation voit le jour en Côte d’Ivoire

 Le Conseil national de la consommation voit le jour en Côte d’Ivoire
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Un décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de la consommation (CNCO) a été adopté hier en Conseil des ministres en Côte d’Ivoire.

Le CNCO est un organe consultatif auprès du ministère chargé du Commerce, institué par la loi n° 2016-412 du 15 juin 2016 relative à la consommation, en vue d’assurer la protection des consommateurs et de renforcer leurs capacités à défendre leurs intérêts et à proposer au gouvernement des mesures constructives en lien avec la consommation, souligne le communiqué.

La mise en place effective de cet organe devrait permettre de consolider la concertation entre les représentants des intérêts collectifs des consommateurs et des usagers ainsi que les représentants des professionnels des services publics et des pouvoirs publics, indique le gouvernement.

Le commerce électronique, le grand absent

Rappelons que le 15 mars 2017, à l’occasion des Journées internationales des droits des consommateurs, le ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, avait annoncé la création, “dans quelques semaines“, de ce Conseil national de la consommation. Il avait, alors, souligné l’importance de ce Conseil à venir à l’égard du commerce électronique, une précision qui n’a pas été reprise dans le décret adopté hier.

En Côte d’Ivoire, depuis quelques années, le commerce électronique s’est développé ; de nombreuses entreprises sont installées qui offrent au consommateur d’effectuer des transactions à distance et même de se faire livrer à domicile ou au bureau. Ces offres sont bien souvent affectées de remises exceptionnelles. De plus, une marge importante des populations ivoiriennes estimées à plus de 40% effectuent effectivement leurs transactions par voie électronique. Dans ce cadre, l’échange qui promeut ainsi le commerce électronique apparaît comme la nouvelle panacée pour faciliter la vie au consommateur. Cependant, parce que tout cela évolue dans le cadre du cyberespace, est-on en droit de croire et de penser que les consommateurs sont suffisamment protégés et leurs avantages garantis ?“, s’était interrogé le ministre.

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