La filière élevage au Ghana durement éprouvée : des exploitants quittent

 La filière élevage au Ghana durement éprouvée : des exploitants quittent
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Certains membres de l’Association nationale des éleveurs de volailles au Ghana cessent leurs activités en raison du coût élevé de l’alimentation animale, a indiqué hier son président Victor Oppong Adjei, selon Ghanaweb.

En effet, précise-t-il, le prix de 50 kg de maïs est passé de 55 cedis (€ 6,91) en 2020 à 180 cedis (€ 22,63) en ce début 2022, soit une flambée de 277%. Les graines de soja sont à 305 cedis (€ 38,34) contre 150 cedis (€ 18,86) en 2020, en hausse de 200%, le blé ayant bondi aussi de 250% de 20 (€ 2,51) à 53 cedis (€ 6,66).

Cette flambée de l’alimentation animale explique aussi que le prix des œufs bondisse, ce que le consommateur devrait lourdement ressentir dès que les fêtes de l’Aïd seront passées, indique l’Association des éleveurs de volailles. Les œufs de petite taille passeraient de 23 cedis le carton à 30 cedis tandis que les non calibrés de 25 à 32 cedis.

Cette situation se greffe sur le déclenchement en début d’année de l’épidémie de grippe aviaire dans certaines régions du Bono où 9 000 volailles sont mortes, 10 000 autres ayant été abattues dans la Western Region.

Rappelons que le Ghana importe environ 180 000 t de poulets par an pour une valeur de $ 350 millions, ce qui correspond à 5 millions de poulets chaque semaine, avait indiqué l’Association en septembre dernier. La production nationale était alors estimée à 58 000 t face à une demande nationale de 400 000 t. Le Ghana importe aussi beaucoup d’œufs de la Côte d’Ivoire.

 

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