Burkina Faso : comment l’Etat tente d’enrayer la hausse des prix alimentaires

 Burkina Faso : comment l’Etat tente d’enrayer la hausse des prix alimentaires
Partager vers

Au niveau mondial, les prix des produits alimentaires sont depuis un an sur un trend ascendant. Ils sont en mai 36,1% plus élevés qu’en mai 2020 selon l’indice FAO des prix des produits alimentaires (Lire : Les prix des produits alimentaires sont toujours sur un trend ascendant). Le Burkina Faso ne déroge pas à cette hausse des prix avec un indice harmonisé des prix à la consommation de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INDS) de 3,9% en moyenne entre février, mars et mai 2021, a  remarqué le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Boubacar Traoré, lors d’une conférence de presse. A la hausse des cours des matières premières et du fret s’ajoute l’insécurité.

Pour alléger la charge sur les consommateurs, le secrétaire général a indiqué que plusieurs mesures avaient été prises en concertation avec le secteur privé. Il s’agit de la suspension de la délivrance des autorisations spéciales d’exportation des céréales, en vigueur depuis 2019,  et  l’intensification des opérations de contrôle des prix de grande consommation, indique le communiqué du ministère. Ainsi de janvier à juin 2021, cette opération a permis de contrôler 13 559 commerçants parmi lesquels 444 ont enfreint la réglementation et ont été verbalisés.

En outre, 121 boutiques témoins au Sahel, au Centre-Nord, au Nord et à l’Est ont été ouvertes entre le  30 mars et le 28 juin 2021, et plus de 30 000 tonnes de vivres ont été distribuées gratuitement sur le 1er semestre 2021 aux personnes déplacées en interne. Afin de couvrir tout le territoire et de donner accès aux populations aux denrées de première nécessité, il est envisagé d’ouvrir plus de 200 boutiques témoins supplémentaires. 

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *