L’agriculture booste l’excédent commercial ivoirien et créé 1,2 million d’emplois en 2015

 L’agriculture booste l’excédent commercial ivoirien et créé 1,2 million d’emplois en 2015
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L'excédent de la balance commerciale de la Côte d’Ivoire a fait un bond de 41% en 2015 par rapport à 2014, atteignant FCFA  1 265 milliards (€ 1,9 milliard) contre FCFA 891 milliards (€ 1,3 milliard) en 2014.

 Le niveau global des échanges commerciaux s’est élevé à FCFA 13 592 milliards (€ 20,6 milliards) contre FCFA 11 952 milliards (€ 18,1 milliards) en 2014, soit une hausse de 13,7%. Les exportations de biens ont augmenté de 15,6 % par rapport à 2014, passant de FCFA 6 422 milliards (€ 9,7 milliards) à FCFA 7 424 milliards (€ 11,2 milliards), tandis que les importations ont progressé de 11,5 %, passant de FCFA 5 531 milliards (€ 8,4 milliards) à FCFA 6 168 milliards (€ 9,3 milliards), a-t-il été souligné en Conseil des ministres mercredi.

Le solde positif de la balance commerciale résulte principalement de la performance des exportations de certains produits tels que l’anacarde (+91 %), les conserves de thon (+47 %), l’or non monétaire (+29 %) et les matériels et équipements en matière plastique (+26 %). 

PNIA : satisfecit du gouvernement

Au 31 décembre 2015, il ressort que le Programme national d'investissement agricole (PNIA) a favorisé significativement la croissance des niveaux de production, a encore souligné mercredi le gouvernement. Ainsi, le taux moyen annuel de croissance est de 7,04% pour les cultures pérennes contre 6,8% fixé par le PNIA et 11,4% pour les cultures vivrières contre un objectif de 7,8%.

Parallèlement, 1 272 722 emplois directs ont été créés par les projets et programmes du PNIA, permettant de réduire le niveau de pauvreté en milieu rural, qui est passé de 62,5% en 2008 à 56,8% en 2015, et d'améliorer ainsi la sécurité alimentaire.

Toutefois, la situation de 2016 demeure sous surveillance compte tenu de la flambée des prix des produits de consommation et de la sècheresse qui prévaut depuis janvier. Ainsi, le Conseil a donné son accord en vue de la mise en œuvre de mesures urgentes et de projets structurants, notamment la mise à la disposition de l’Office national de développement de la riziculture (ONDR) de 4 000 tonnes (t) de semences de riz, l’appui à la production et à la mise sur le marché des produits maraichers, du manioc, de la banane plantain et de l’igname ainsi qu’une plateforme de commercialisation entre les producteurs, les transformateurs et les commerçants des produits du manioc.

 

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