Quelle relance pour la transformation de la noix de cajou au Ghana

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La transformation de la noix de cajou au Ghana traverse une période difficile et ce depuis plusieurs années. Sur les treize entreprises de transformation présentes dans le pays, seules trois sont encore aujourd’hui en activité, soulignait Gideon Kofi Agbley, un lobbyiste pour la  Cashew Industry Association of Ghana lors d’un forum organisé à Accra en collaboration avec l’African Cashew Alliance et financé par le Business Advocacy Challenge Fund (BUSAC), rapporte Graphic Online.  Ce forum avait pour but de rassembler les points de vue des différentes parties prenantes – agriculteurs, entreprises, gouvernement- et des experts dans un document destiné à être utilisé à  des fins de plaidoyer.

L’industrie de la transformation est notamment confrontée au manque de matières premières et à la hausse des coûts de production. De leur côté les agriculteurs ont peu accès au crédit et aux intrants.

Les recettes d’exportation de cajou ont atteint $ 134,61 millions en 2014, en recul de 17,5% par rapport à 2013 ($163, millions). Une baisse globale des exportations de noix de cajou brute mais à laquelle s’ajoute celle de la noix de cajou transformée.

Pour remédier à cette situation, Gideon Kofi Agbley a proposé de mettre en place des mesures pour aider les entreprises de transformation tout en diminuant les volumes exportés de noix de cajou brute. Il a également suggéré de poursuivre le dialogue avec la Côte d’Ivoire afin qu’elle lève l’interdiction toujours en vigueur des ventes des noix de  cajou par  les frontières terrestres. 

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