La Chronique Matières premières agricoles au 5 janvier 2023

 La Chronique Matières premières agricoles au 5 janvier 2023
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Les bourses en Europe et à New York ont fini en baisse hier face aux de nouvelles preuves de tension sur le marché du travail américain, ce qui a renforcé la crainte de voir les taux d’intérêt de la Réserve fédérale (Fed) américaine être relevés à un niveau élevé pour plus longtemps que prévu. Le nombre d’inscriptions au chômage outre-Atlantique a atteint un plus bas depuis trois mois la semaine dernière tandis que, selon l’enquête du cabinet ADP, le secteur privé a créé plus d’emplois qu’attendu en décembre, nouvelles preuves que le marché du travail américain reste tendu malgré les fortes hausses de taux de la Fed pour maîtriser la demande.

“Le marché veut voir plus de chômage pour amener la Fed à arrêter ses hausses de taux. Le rapport ADP était mauvais de ce point de vue-là mais bon d’un point de vue économique”, a déclaré à Reuters Thomas Hayes, président de Great Hill Capital.

Sur le marché des changes, le dollar s’est apprécié hier de 0,87% face à un panier de devises de référence et l’euro a touché en séance un plus bas depuis le 12 décembre à $ 1,0513.

Quant au pétrole, après deux séances dans le rouge et avec le repli du dollar, le marché pétrolier est reparti hier à la hausse : le baril de Brent a terminé à $ 79,22 et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à $ 74,17.

CACAO CAFÉ CAOUTCHOUC COTONHUILE DE PALME RIZSUCRE

CACAO

Comment se situent les marchés mondiaux du cacao depuis notre dernière chronique publiée le 16 décembre ? Nous avions laissé l’échéance mars à Londres à £ 1 975, qui a grimpé juste avant Noël à £ 2050 pour se hisser la semaine suivante, juste avant le Nouvel An, à £ 2 062 pour glisser ces derniers jours et clôturer enfin hier soir à £ 2 050 : le gain sur la période est de £ 75. Sur l’année calendaire 2022, la valeur de la fève à Londres a gagné 21% alors qu’à New York, elle ne s’est appréciée que de 3% sur l’année, la fermeté de la livre sterling face au dollar expliquant ceci (lire nos informations : Forte volatilité des matières premières agricoles en 2022). A New York, la tonne de cacao a gagné $ 100 en trois semaines, du 16 décembre au 5 janvier : partie de $ 2 517 le 16 décembre, les fèves ont atteint $ 2 606 le 22 décembre puis $ 2 578 le 29 pour terminer hier soir à $ 2 617.

La Côte d’Ivoire a exporté 99 950 tonnes (t) de fèves de cacao en octobre et novembre, en chute de 47% par rapport à ces deux mêmes mois l’année précédente, selon les données portuaires provisoires publiées aujourd’hui. Toutefois, nous avons vu en décembre que ces expéditions sont fortement montées en puissance. Quant aux arrivages aux deux ports du leader mondial du cacao, ils ont atteint 1,259 Mt au 1er janvier et depuis le 1er octobre, en hausse de 13,7% par rapport à la même période en 2021, estiment les exportateurs.

Côté entreprises, aux Etats-Unis la chaine de supermarché Trader Joe a été traduite en justice mercredi par un consommateur qui l’a accusée d’avoir trompé ses clients et de les avoir mis en danger en vendant du chocolat noir qui contenait des taux dangereux de plomb et cadmium. La semaine précédente, une action similaire a été intentée contre Hershey. Ceci fait suite à la publication de Consumer Reports (CR) le 15 décembre d’un article intitulé « Lead and cadmium could be in your dark chocolate » suite à une étude sur la quantité de métaux lourds dans 28 barres de chocolat noir. Ils ont détecté du cadmium et du plomb dans chacun d’eux. « De ces 28 barres de chocolat, manger juste une once par jour de 23 d’entre elles placerait un adulte au-dessus d’un niveau qui, selon les autorités de santé publique et les experts de CR, pourrait être nocif pour au moins un de ces métaux lourds. Cinq des barres étaient au-dessus de ces niveaux pour le cadmium et le plomb. »

CAFÉ

Après une annus horribilis 2022 durant laquelle l’Arabica a perdu 26% de sa valeur (lire nos informations : Forte volatilité des matières premières agricoles en 2022), 2023 démarre tristement : mercredi, la livre (lb) de cette variété de café a chuté à $ 1,5925 et n’a que peu regagné depuis en clôturant hier soir à $ 1,6055. Le 15 décembre, nous l’avions laissé à $ 1,7175. Quant au Robusta, partie de $ 1 878 mi-décembre (notre dernière Chronique), on retrouve la tonne à $ 1 832 hier soir à la clôture à Londres. Rappelons que cette variété de café a perdu 24% sur l’ensemble de 2022.Les bonnes conditions météorologiques au Brésil pèsent sur les cours du café Arabica et ce d’autant plus que le mois de janvier est souvent déterminant dans ce pays pour apprécier le potentiel de la prochaine récolte. En outre, les prévisions météorologiques annoncent de bonnes pluies pour ces prochains jours. Sur le seul mois de décembre, ses exportations ont chuté de 12% par rapport à l’année précédente, à 182 101 t.

En Colombie, la production d’Arabica lavé a chuté de 12% en 2022, à 11,1 Ms car il a trop plu. En Amérique centrale, le leader régional de l’Arabica, le Honduras, a enregistré une chute de 15% de ses exportations en décembre par rapport à 2021, à 252 656 sacs de 60 kg.

Côté Robusta, les prix à l’export du Vietnam, leader mondial de cette variété de café, ont grimpé. Toutefois, le prix payé aux planteurs dans les Central Highlands n’a guère évolué, le kilo s’étant acheté bord champ  cette semaine entre 40 100 et 41 200 dongs le kilo ($ 1,71- $ 1,76) contre 40 000 et 41 000 dongs la semaine dernière. A l’export, le Grade 2, 5% grains noirs et cassés, s’est vendu avec une décote de $ 80 la tonne par rapport au contrat sur mai.L’Indonésie, quant à elle, attend la nouvelle récolte. Un trader interrogé par Reuters a vendu du café avec une prime de $ 180 sur le contrat de février de Londres contre $ 140 à $ 150 sur les contrats janvier et février la semaine dernière. Notons que les exportations de café du pays en novembre ont plus que doublé par rapport à novembre 2021, totalisant 28 751 t.La Côte d’Ivoire a exporté 49 002 t de café entre janvier et novembre, en hausse de 81% par rapport à la même période l’année précédente, selon les données portuaires provisoires publiées aujourd’hui.

CAOUTCHOUC

Après la première baisse du marché du caoutchouc depuis 2018 où les cours ont cédé 8% sur l’Osaka Exchange en 2022 (Lire : Forte volatilité des matières premières agricoles en 2022), le début de l’année marque une hausse tant au Japon qu’en Chine. De 218 yens le kilo vendredi dernier, les cours sur l’Osaka Exchange ont clôturé hier à 221,8 yens ($1,68) le kilo. Partis de 12 695 yuans la tonne à Shanghai, ils affichaient hier 13 010  yuans ($1 893).

Toutefois, le sentiment du marché est mitigé, les craintes d’une récession mondiale pesant sur le marché tandis que la réouverture de la Chine a entrainé une vague de nouvelles infections qui freine l’activité économique et la consommation. Mais, “Les données les plus récentes sur les stocks chinois montrent des niveaux de stocks à environ 50 % de la moyenne, ce qui indique plus de place et de volume pour les achats chinois “souligne à Reuters  Farah Miller, PDG d’Helixtap Technologies, une société de données indépendante axée sur le caoutchouc. Ajoutant “Cependant, il reste à voir si cela continue après le Nouvel An lunaire, car la demande hors Chine a été relativement discrète“.

En Inde, l’Association indienne des industries du caoutchouc (AIRIA) exhorte  gouvernement à ne plus imposer de restriction à l’importation sur les composés de caoutchouc et à supprimer les droits sur les importations de caoutchouc naturel, la production indienne étant insuffisante pour couvrir les besoins de consommation. Ces droits s’élèvent actuellement à  25 % de droit de base auxquels il faut ajouter  5 % de droit additionnel et de 10 % de surtaxe.

Côté entreprise,  l’acquisition par Hainan Rubber de 36% des actions de Halcyon Agri va de l’avant. Le 4 janvier, China Hainan Rubber, société côté à Shanghai,  a annoncé que l’accord d’achat d’actions conditionnel (SPA) conclu entre China Hainan Rubber et Sinochem International, où le premier acquerra 36% des actions de Halcyon Agri, était entré en vigueur avec toutes les conditions effectives remplies. Le groupe a ajouté qu’il exercera son droit de déléguer ses obligations au titre du SPA à une filiale détenue à 100 % qui sera constituée. La filiale à 100 %, China Rubber Investment Group Company Limited, sera alors l’entité entreprenant l’offre générale obligatoire (MGO) de Halcyon Agri. China Hainan Rubber, a fait une offre en novembre en espèces pour acquérir 574,2 millions d’actions de Halcyon Agri pour une contrepartie totale en espèces de $180,9 millions de dollars américains (Lire : Sinochem vend 36% de Halcyon Agri à Hainan Rubber).

COTON

En 2022, le coton a connu sa plus forte baisse de prix annuelle depuis 2014, en chute de 26%,  et la plus forte volatilité  depuis plus d’une décennie (Lire : Forte volatilité des matières premières agricoles en 2022).  En ce début d’année, la volatilité est toujours au rendez-vous, alternant haut et bas en fonction des cours du dollar, du pétrole et des autres marchés, boursiers, céréales. Sur la semaine, les cours sont en légère baisse clôturant hier à 82,58 cents la livre sur l’ICE contre 83,14 cents vendredi dernier.

Évolution des cours du coton en 2022

Alors qu’on observe, selon un négociant,  une légère reprise de la demande de certains pays d’Asie, comme le Vietnam et le Bangladesh, mais non du Pakistan qui pourtant accuse une chute de 40% de sa production suite aux inondations, une certaine incertitude pèse sur la Chine. Parviendra-t-elle à surmonter la vague de nouvelles contaminations à la Covid-19 suite à la levée des restrictions et à recommencer à acheter du coton et exploiter ses usines textiles ?

Aux Etats-Unis, dans le cadre du omnibus spending package pour l’année 2023, une aide de $3,47 milliards est prévue en cas de catastrophe pour les éleveurs et agriculteurs américains, y compris les producteurs de coton. En plus, spécifiquement pour le coton, quelque $ 100 millions seront alloués au  département américain de l’Agriculture (USDA) pour les producteurs de coton qui ont subi des pertes économiques. En outre, $15,45 millions sont affectés à la lutte contre les ravageurs du coton et $4 million pour les laboratoires de classement du coton de l’USDA et un financement accru pour les programmes de recherche sur la génétique du coton et la qualité des fibres au sein du Service de recherche agricole.

En Chine, la production de coton s’est établie à 5,98 millions de tonnes en 2022, en hausse de 4,3% par rapport à l’année précédente, selon le Bureau national des statistiques (NBS) précisant que le rendement par hectare a augmenté de 5,3 % pour atteindre 1 992,2 kilo. Le Xinjiang a contribué à 90,2% de la production totale de coton.

HUILE DE PALME

Après avoir atteint un sommet en mars 2022, les cours de l’huile de palm ont terminé l’année en recul de 11%, une première baisse du marché après trois années de gain. En ce début d’année, les cours se sont contractés sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange, mais ont été très volatils. Partis de 4 178 ringgits la tonne, ils ont clôturé hier à 4 091 ringgits ($932,95).

Toutefois, plusieurs facteurs pourraient soutenir le marché. Une baisse probable des approvisionnements avec une diminution de la production en Malaisie (Lire ci-dessous) en décembre et probablement une baisse saisonnière de la production au premier trimestre en raison de journées de travail plus courtes pendant les fêtes et des conditions météorologiques humides induites par La Nina. En outre, les exportations du principal producteur indonésien devraient ralentir cette année après qu’une décision visant à protéger les approvisionnements nationaux a réduit le quota des expéditions à l’étranger  à partir du 1er janvier et la volonté d’augmenter le mandat de biodiesel.  Du côté de la consommation,  l’Inde et son appétit pour l’huile de palme (voir ci-dessous) devraient contribuer à la réduction des stocks en Indonésie et en Malaisie et à soutenir les prix.

En Malaisie, les stocks d’huile de palme de la Malaisie à la fin décembre ont probablement chuté au plus bas en quatre mois avec le ralentissement de la production et des exportations selon une enquête de Reuters. Les stocks chuteraient de 5,3% par rapport au mois précédent à 2,17 millions de tonnes (Mt) tandis que la  production diminuerait de 3% pour un deuxième mois consécutif à 1,63 Mt. Quant aux exportations, elles baisseraient de 1% à 1,5 Mt, les experts en fret indiquant une baisse des expéditions vers le marché clé de la Chine. Le Malaysian Palm Oil Board (MPOB) devrait publier ses données le 10 janvier.

L’Inde importe à tour de bras de l’huile de palme. Au mois de décembre, les importations ont bondi de 94% par rapport à décembre 2021 pour atteindre un record de 1,1 million de tonnes (Mt) selon l’estimation moyenne de cinq négociants avec des sociétés commerciales. Au mois de novembre, elles s’étaient élevées à 1,14 Mt. En cause, la compétitivité de l’huile de palme par rapport aux autres huiles végétales qui a incité les raffineurs à augmenter leurs achats pendant la période hivernale, habituellement faible, l’huile tropicale se solidifiant à des basses températures. En novembre, l’huile de palme se négociait jusqu’à $450 de moins par rapport aux autres l’huile. Si l’écart s’est depuis réduit,  il demeure important, de l’ordre de $300.  Toutefois, les importations pourraient tomber à environ 850 000 tonnes selon un négociant basé à Mumbai. Quant aux importations d’huile de soja sur le mois de décembre, elles ont chuté de 36% à 252 000 tonnes et celles de tournesol de 26% à 190 000 tonnes.

L’Inde a, par ailleurs,  prolongé d’un an jusqu’en mars 2024 la politique autorisant les importations d’huiles végétales telles que l’huile de palme, l’huile de soja et l’huile de tournesol avec des taxes taxes réduites, selon une annonce du gouvernement fin décembre.

RIZ

Si le marché du riz n’a pas connu d’emballement au 1er semestre 2022, comme bon nombre de matières premières agricoles, les prix se sont inscrits sur une tendance haussière. Ainsi sur 2022, les prix du riz étuvé 5% en Inde ont progressé de près de 6% et ceux du Viet 5% de plus de 15%. En ce début d’année, les prix des principaux pays exportateurs d’Asie sont soutenus proches des  niveaux de plusieurs mois et de mai 2021 pour les prix thaïlandais.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont grimpé à $480 la tonne contre $452-$465 la semaine. Une hausse impulsée par l’appréciation de la monnaie locale, le bath,  et une forte demande de riz sur le marché intérieur. L’Indonésie aurait aussi commandé  “des centaines de milliers de tonnes de riz” à la mi-décembre, selon les négociants.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont inchangé à $458 la tonne par rapport à la semaine dernière mais se situent à un plus haut depuis la mi-juillet.  Toutefois, le commerce est lent pendant les fêtes tandis que s’approchent les vacances du Nouvel An lunaire. La Vietnam Food Association estime  que la forte demande de riz vietnamien a soutenu les prix ces derniers jours, notant que les Philippines, le plus grand acheteur du Vietnam, s’étaient abstenues d’augmenter leurs tarifs d’importation de riz pour maîtriser l’inflation. Il a indiqué que d’autres acheteurs, dont l’Indonésie et le Bangladesh, avaient également annoncé leurs plans d’achat de riz, sans donner plus de détails.

Le Vietnam a exporté 7,22 millions de tonnes (Mt) de riz en 2022, en hausse de 15,7% par rapport à 2021, pour une valeur de $3,5 milliards, en progression de 7%, selon les données du gouvernement. Au mois de décembre, les exportations de riz ont totalisé 550 000 tonnes pour une valeur de $283 millions.

En Inde, les prix du riz étuvée à 5 % sont aussi inchangés par rapport à la semaine dernière à $375-$382  la tonne, son niveau le plus élevé depuis fin novembre. “Les commandes sont détournées vers l’Inde depuis la Thaïlande et le Vietnam en raison de la baisse des prix“, a déclaré un revendeur basé à Mumbai avec une maison de commerce mondiale.

Le Cambodge a exporté 637 004 tonnes de riz blanchi vers les marchés internationaux en 2022, en hausse de 3,2% par rapport à 2021, selon la Fédération cambodgienne du riz (CRF). En valeur les exportations se sont élevées à $414 millions. Sur les 59 pays destinataires du riz cambodgien, la Chine demeure le premier acheteur.

Le Bangladesh a approuvé l’achat de 100 000 tonnes de riz dans le cadre d’appels d’offres, ont indiqué des responsables, alors qu’il cherche à constituer des réserves pour contrôler les prix intérieurs. Le gouvernement cherche également à acheter du riz indien par le biais d’accords entre États.

SUCRE

Le sucre roux démarre 2023 en dessous- de la barre des 20 cents la livre (lb), clôturant hier soir à New York à 19,34 cents. Il y a une semaine, il cotait encore 20,29 cents. Rappelons que son cours a progressé de 6,1% sur 2022 (lire nos informations : Forte volatilité des matières premières agricoles en 2022) et de 55% sur les quatre dernières années. Quant au blanc sur l’échéance mars et coté à Londres, la tonne a chuté hier soir à $ 534,70 alors qu’il était encore à $ 561,80 il y a une semaine. Sur 2022, il aura gagné 11,5%, enregistrant sa quatrième année consécutive de hausse, cumulant un gain total de 54,8%.

Le sucre roux pourrait bien voir son cours chuter cette année, estiment certains négociants interrogés par Reuters, et d’ailleurs les fonds sont en train de tranquillement liquider leurs positions longues.

Et pour cause. Au Brésil, les pluies laissent penser que la récolte pourrait démarrer plus tôt que d’habitude et serait abondante. En outre, côté politique, tout laisse à penser que le président Lula revenu aux affaires est plus favorable à la production de sucre que d’éthanol à partir de la canne.

La récolte en Thaïlande a bien démarré tandis qu’en Inde, la production évolue bien. Les raffineries ont augmenté de 3,7% leur fabrication de sucre au cours des trois premiers mois de la campagne de commercialisation 2022/23 qui a débuté le 1er octobre par rapport à un an plus tôt, a déclaré mardi l’Indian Sugar Mills Association (ISMA), alors que davantage de sucreries sont opérationnelles cette année. Les usines ont produit 12,07 Mt de sucre jusqu’à présent dans la campagne contre 11,64 Mt au cours de la même période un an plus tôt, a indiqué ISMA. Fin décembre, 509 sucreries étaient opérationnelles dans le pays contre 500 il y a un an.    

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