Au Burkina, des innovations agricoles à petite échelle mais qui sont fondamentales
Finalement, le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement, (Fonrid), émanation du ministère des Finances du Burkina Faso, a retenu 23 lauréats dans le cadre de son 4è appel à projets qui avait été lancé en octobre dernier.
Au total, le Fonds, qui a pour partenaire le britannique WaterAid et la France, a reçu en 2017 plus de 300 projets, dont les besoins en financement totalisaient FCFA 6,87 milliards (€10,4 millions), rapporte lefaso.net.
Parmi les 23 projets retenus, totalisant FCFA 460 millions (€ 700 000) et pour lesquels les bénéficiaires ont reçu un chèque jeudi dernier, trois projets agricoles bénéficient d’un appui particulier de la France : la dissémination du niébé polyvalent dans le nord et le centre Nord du pays, le développement et la mécanisation de semi-maïs, et la mise à disposition d’un distributeur de remède contre la diarrhée des poules.
“Ce sont de petits projets qui ont l’air de rien mais qui sont, en réalité, fondamentaux pour les agriculteurs qui peuvent bénéficier de ce type d’innovation qui ne coûte pas forcément très chère. La diffusion, quant à elle, est un peu plus onéreuse pour l’inventeur. Nous espérons que ses innovations vont pouvoir se diffuser et qu’elles profiterons aux producteurs burkinabè”, a dit l’ambassadeur Xavier Lapeyre de Cabanes, rapporte notre confrère.
Cet “appel à projets d’innovation en vue de l’intensification durable de la production agro-sylvo-pastorale” s’inscrivait dans le cadre du projet “Campus de l’innovation” du Fonrid en partenariat avec l’Institut français de recherche pour le développement (IRD).
Quant au partenaire britannique WaterAid, le Fonrid a signé en juillet dernier la convention de partenariat avec l’ONG, première convention avec un acteur non étatique. Ces projets portent sur un meilleur accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement.
