L’Europe passe au crible fin sa sécurité alimentaire

 L’Europe passe au crible fin sa sécurité alimentaire
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La Cour des comptes européenne réalise actuellement un audit sur la politique de l’UE en matière de sécurité alimentaire. Les auditeurs examineront si le modèle de l’Union dans ce domaine est solide et si, une fois appliqué, il permet de protéger les produits alimentaires consommés dans l’UE contre les risques chimiques.

La sécurité alimentaire peut être mise en péril par trois types de risques: physiques, biologiques ou chimiques. L’audit sera centré sur le système de contrôle des risques chimiques, à savoir les substances toxiques qui apparaissent naturellement ou sont ajoutées au cours de la production ou de la manutention des denrées alimentaires. Citons par exemple les agents de nettoyage, les pesticides et certains métaux. S’il existe des contrôles pour garantir le bon usage des produits chimiques (les pesticides en agriculture, par exemple), des résidus peuvent toujours se retrouver à des étapes ultérieures de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, selon le communiqué.

“L’un des principaux objectifs de l’UE est de veiller à ce que les aliments que nous consommons soient sûrs”, a déclaré M. Janusz Wojciechowski, le Membre de la Cour des comptes européenne responsable de l’audit.

Le rapport d’audit devrait être publié fin 2018.

Ce rapport d’audit s’inscrira dans la série de rapports de la Cour des comptes européenne consacrés à la chaîne alimentaire. Cette série comporte également les audits relatifs au gaspillage alimentaire (rapport publié en janvier 2017), au bien-être animal (actuellement en cours) et à l’alimentation biologique (prévu lui aussi pour 2018).

A noter que la politique de l’UE en matière de sécurité alimentaire suit une approche intégrée. Elle prévoit des actions qui couvrent l’ensemble de la chaîne alimentaire: des aliments pour animaux et de la santé animale à la transformation, au stockage, au transport, à l’importation, à l’exportation et à la vente au détail des denrées alimentaires en passant par la protection des végétaux et la production alimentaire. Elle implique le maintien d’un système de contrôle efficace, l’entretien de relations internationales avec les pays tiers et les organisations internationales, ainsi qu’une gestion des risques fondée sur des données scientifiques, souligne encore le communiqué.

Les importations de produits agroalimentaires d’Afrique de l’Ouest seront sans doute passées à la loupe aussi.

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