El Niño s’intensifierait à l’automne

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Après cinq ans d'absence et une fausse alerte en 2014, la plupart des agences météorologiques mondiales s'accordent pour dire qu'El Niño est bien là. Ce phénomène, qui revient tous les 3 à 7 ans, est marquée par une accumulation d'eaux chaudes le long des côtes de l'Equateur et du Pérou et d'un renversement des alizés du Pacifique, ce qui entraînent plusieurs mois durant d'importants bouleversements météorologiques, à travers le monde, selon l'AFP.

Actuellement, le phénomène ne fait qu'émerger mais il y a 80 à 90% de "chances" qu'il perdure. Mais les spécialistes demeurent prudents car en, 2014, les premiers signes étaient apparus et les spécialistes de l'agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) lui donnaient une probabilité de 60% de se développer tout au long de l'été jusqu'à la fin de l'hiver. Or, cela ne s'est pas produit.

Selon une prévision de Météo France du 26 juin, "l'évènement El Niño en cours est dorénavant d'intensité modérée. Les dernières prévisions saisonnières indiquent qu'il devrait se maintenir au cours des trois prochains mois. La plupart des modèles analysés montrent une accentuation du réchauffement sur la partie Est de l'océan Pacifique équatorial. Sur l'ensemble des simulations réalisées, les deux-tiers prévoient une intensité forte pour le phénomène El Niño au début de l'automne 2015. Au-delà de cet horizon, l'incertitude est grande, même si la probabilité qu'il perdure est élevée."

En Afrique, ce sont surtout l'Afrique australe et orientale qui seraient les plus impactées, souligne RFI, notamment par des sécheresses. Mais l'Afrique de l'Ouest le ressentirait également, sans toutefois qu'on puisse encore en mesurer l'impact.

 

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