25% des financements mondiaux pour le climat vont à l’Afrique

 25% des financements mondiaux pour le climat vont à l’Afrique
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Les financements pour le climat octroyés par les pays développés en faveur des pays en développement ont augmenté de 11 % entre 2017 et 2018, passant de $ 71,2 milliards à $ 78,9 milliards, dont 25% sont allées à l’Afrique contre 43% à l’Asie, selon le rapport Financement climatique fourni et mobilisé par les pays développés en 2013-2018 que vient de publier l’OCDE.

Les financements climatiques publics des pays développés ont atteint $ 62,2 milliards dont $ 32,7 milliards en financements bilatéraux (+21 % par rapport à 2017) et $ 29.6 milliards en financements multilatéraux (+ 8 %). Les financements privés sont restés quasiment inchangés en 2018, à $1,6 milliard; avec  $ 2,1 milliard, les crédits à l’exportation liés au climat représentent moins de 3% du total, souligne le communiqué.

Plus précisément, si on focalise notre attention au niveau des régions, les zones très peuplées telles que l’Asie du Sud et de l’Est ainsi que l’Amérique du Sud ont bénéficié des parts les plus importantes de l’aide : 18 % ($ 12,5 milliards), 13 % ($ 9,1 milliards) et 12 % (8,5 milliards) respectivement. A titre de comparaison, l’Afrique de l’Est dispose de 7 % de l’aide ($ 4,8 milliards), l’Afrique du Nord de 6 % ($ 4,1 milliards) et vient ensuite l’Afrique de l’Ouest qui dispose de 5 % de l’aide ($ 3,3 milliards).

Le montant de financement climatique par habitant dans chaque sous-région sur la période 2016-2018 est édifiant. En moyenne, ce sont $ 8,9 par habitant et par an en Afrique de l’Ouest contre $ 21,6 en Afrique du Nord, $ 47 en Océanie, 21,2 en Asie centrale, $ 20,2 en Amérique du Sud et $ 31 pour chaque Européen hors UE.

Une tendance qui laisse songeur alors que les impacts du changement climatique frappent durement l’Afrique (inondations, sécheresses, temps plus chaud, invasion de criquets pèlerins, etc.). (Lire : Le changement climatique menace de plus en plus l’Afrique vulnérable). Le changement climatique touche l’ensemble du monde à un rythme comparable, mais l’Afrique demeure exceptionnellement vulnérable au choc.

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