La Chronique Matières Premières Agricoles au 5 décembre 2019

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 5 décembre 2019
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Cela en devient lassant…Les marchés financiers continuent à vivre au rythme des espoirs et déceptions des négociations commerciales sino-américaines. Mercredi, Donald Trump évoquait des discussions qui se déroulaient “très bien” alors que la veille, il déclarait qu’un accord commercial pourrait n’intervenir qu’après les élections américaines, donc dans près d’un an.

Les marchés des matières premières ont été impactés par l’ouverture d’une enquête par le service britannique de lutte contre les fraudes financières à l’encontre du géant minier Glencore pour des suspicions de corruption.

Le dollar est en baisse depuis cinq séances consécutives, pénalisé par de mauvais chiffres américains de conjoncture économique. L’euro termine à $ 1,11. Quant au pétrole, ses cours sont en hausse après que l’Opep et la Russie aient annoncé hier une baisse de 500 000 barils par jour de la production mondiale afin d’éviter une nouvelle surabondance. Le Brent a terminé à $ 63,56 le baril hier.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUC COTON HUILE DE PALME RIZSUCRE

CACAO

La fève n’a pas joué la même partie à Londres et à New York. Partie de £ 1881 sur la place britannique vendredi dernier, la tonne de cacao a atterri hier soir en baisse à £ 1 844, alors qu’à New York elle a grimpé à $ 2 580 contre $ 2 568 en fin de semaine dernière.

En Côte d’Ivoire, on s’inquiète de plus en plus de l’impact des maladies de la pourriture noire et du “swollen shoot” sur la campagne principale qui court jusqu’en mars. Jusqu’alors, on estimait que la campagne principale atteindrait sans mal les 2,2 millions de tonnes (Mt) de la campagne précédente ; maintenant les exportateurs et compteurs de cabosses estiment que la récolte pourrait baisser de 5%, ont-ils confié à Reuters.

Nous avons remarqué qu’une fois avoir évacué les stocks de la campagne dernière vers la mi-octobre, la production n’était pas aussi bonne qu’anticipée”, a confié Hamed Keita, acheteur à Daloa.

En Côte d’Ivoire, les arrivages aux deux ports d’Abidjan et de San Pedro entre le 1er octobre et le 1er décembre sont inférieurs de 2% à leurs volumes de l’année dernière, à 694 000 t, estiment les exportateurs. Cependant, sur la seule semaine du 25 novembre au 1er décembre, ils estiment qu’ils ont été en hausse à 87 000 t contre 83 000 t par rapport à la même semaine l’année dernière. Au Ghana, entre le 1er octobre et le 14 novembre, les volumes arrivés au port sont en baisse de 1% par rapport à la même période l’année dernière, à 208 000 t.

En Indonésie, la taxe à l’exportation sur les fèves de cacao est maintenue à 5%, avec un prix de référence fixé à $ 2 240 la tonne. Les exportations de fèves de la province de Lampung ont totalisé 2 540 t en novembre, enregistrant un véritable bond par rapport aux 25,4 t enregistrés ce même mois l’année dernière.

Côté entreprises, l’américain Cargill a annoncé investir  $ 13 millions sur son site industriel de Tema au Ghana afin d’accroître de 20% sa capacité (Lire : Cargill va investir $13 millions pour booster sa transformation du cacao au Ghana). Précédemment, il avait déclaré accroître de 50% sa capacité de production dans son usine de Yopougon, dans la banlieue d’Abidjan avec un investissement de $100 millions. L’essentiel de cet investissement ira sur la ligne de production du Gerkens, cette poudre de cacao de couleur brune intense. En outre, sur les trois prochaines années, la multinationale américaine investira aussi $ 12,3 millions dans ces deux pays pour améliorer la durabilité de son approvisionnement et ses programmes de traçabilité du cacao tout au long de la chaine de valeur.

CAFÉ

Le café Arabica a terminé hier à New York à $ 1,2485 après avoir touché un plus haut en un an à $ 1,2530 en cours de séance contre $ 1,1905 vendredi dernier. L’offre d’Arabica lavé se contracte et les stocks certifiés des marchés à terme ont récemment baissé, restreignant les disponibilités. Quant au Robusta, parti de $ 1 406 en fin de semaine dernière, il a glissé à $ 1 401 la tonne hier soir à Londres. Pourtant, l’offre s’est contractée, les producteurs hésitant à vendre ayant en mémoire les $ 1447 atteints le 26 novembre. En outre, le négoce a des difficultés à mettre la main sur du café des stocks certifiés, a indiqué Rabobank.

Sur les marchés asiatiques, l’activité est plutôt morose, surtout au Vietnam. Dans les Central Highlands, les planteurs ont vendu leur Robusta à 32 300-32 500 dongs ($ 1,39-1,40) le kilo, en baisse par rapport aux 33 000 dongs payés la semaine dernière. Ces faibles niveaux de prix n’incitent guère les producteurs à vendre. Les traders ont, quant à eux, exporté le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, au même niveau de prime au-dessus de Londres que la semaine dernière, soit $ 90 à $ 100. En Indonésie, le Grade 4, 80 défauts, a été offert à la vente avec une prime de $ 200 la tonne par rapport au contrat de janvier, soit au même niveau que la semaine dernière. Certains sont même allés jusqu’à $ 250-270 au dessus de Londres. En novembre, l’Indonésie a exporté 15 798 t de Robusta venant de la province de Lampung sur l’île de Sumatra, en hausse de 41% par rapport au même mois l’année dernière. Cependant, par rapport aux 24 047 t en octobre 2019, ce volume est en baisse en novembre.

En Amérique centrale, au Honduras, les exportations d’Arabica ont grimpé de 43,6% en novembre, selon l’Institut Ihcafé, mais globalement, sur la campagne actuelle, on s’attend à des exportations en baisse de 3%. Quant au Costa Rica, depuis 13 mois consécutifs, ses ventes à l’international baissent et le mois de novembre n’a pas fait exception : la chute est de 30% par rapport à novembre 2018, conséquence de la propagation de la maladie de la rouille qui ressurgit. Sur les deux premiers mois de l’actuelle campagne, les expéditions ont totalisé 25 627 sacs, soit 40% de moins qu’à pareille époque l’année dernière.

La Colombie est toujours à la recherche d’une meilleure rémunération pour son café et s’est fixée pour objectif d’atteindre une prime qualité de 40 cents par livre (lb) en 2020 contre les 30 cents obtenus en moyenne actuellement.

La Côte d’Ivoire a exporté 84 539 t de café sur les 10 premiers mois de 2019, en hausse de 49% par rapport aux volumes sur la même période en 2018, selon les données portuaires provisoires.

Au plan mondial, le mois d’octobre, soit au démarrage de la campagne 2019/20, a plutôt été décevant, avec des exportations en baisse de 13,4% par rapport à octobre 2018, à 8,91 Ms, indique l’Organisation internationale du café (OIC). Les volumes d’Arabica expédiés ont baissé de 9% à 6,08 Ms et ceux de Robusta de 21,6% à 2,82 Ms.

Côté entreprises, le fabricant américain d’automobile Ford utilise depuis un mois le résidu du café après torréfaction de McDonald pour fabriquer des caches de lampes et autres composants automobiles. Mc Donald ne torréfie pas son propre café mais a mis Ford en contact avec ses partenaires en amont de la chaîne. Selon Ford, ce processus à partir de résidus du café permet de fabriquer des accessoires automobiles qui sont 20% plus légers qu’avant et qui utilisent 25% moins d’énergie pour les fondre avec d’autres matériaux.

CAOUTCHOUC

Envolée sur le marché du caoutchouc cette semaine. Les contrats à terme sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) ont bondi jeudi de près de 5%, leur plus haut niveau en plus de cinq mois, clôturant jeudi à 198 yens ($1,82) le kilo contre 187 yens vendredi dernier, alors que les gains importants sur le marché de Shanghai ont suscité de nouveaux achats dans un regain d’optimisme quant aux négociations commerciales américano-chinoises. Les cours sur le marché de Shanghai ont aussi fortement progressé passant de 12 380 yuans la tonne vendredi dernier à 13 200 yuans ($1 875) la tonne hier à la clôture. “La forte hausse du Tocom, dans le sillage de Shanghai, a obligé certains investisseurs à se défaire rapidement de leurs positions vendeuses, ce qui a permis d’accélérer la reprise” a estimé un négociant basé à Tokyo.

Les négociations commerciales avec la Chine se déroulent “très bien“, a déclaré Donald Trump mercredi, changeant de ton par rapport à son discours de la veille où il avait déclaré qu’il ne s’était fixé aucune date butoir et jugeant même préférable d’attendre le résultat de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020. De plus, l’agence Bloomberg a annoncé que les États-Unis et la Chine étaient sur le point de se mettre d’accord sur le montant des droits à réduire dans le cadre d’un accord commercial de phase 1.

Mais au-delà des déclarations du président américain, la réduction des plantations chez le premier producteur mondial de caoutchouc, la Thaïlande a également soutenu le marché. Le cabinet thaïlandais a approuvé un plan sur 20 ans visant à réduire de 21% les plantations de caoutchouc et à augmenter la valeur des exportations de plus de trois fois, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Rachada Dhnadirek. Pour soutenir les prix et stabiliser les revenus des agriculteurs, le gouvernement a défini un ensemble d’objectifs à atteindre d’ici 2036. Parmi ceux-ci la réduction des plantations de caoutchouc de 21%, passant de 23,3 millions de rai (3,73 millions d’hectares) en 2016 à 18,4 millions de rai (2,94 millions ha), et de porter la valeur des exportations de caoutchouc naturel ou de produits en caoutchouc de 250 à 800 milliards de baht (de €7,4 milliards à €23,7 milliards) par an. Le gouvernement souhaite également augmenter le rendement moyen par rai de 60% et le revenu moyen par rai de 65%, et accroître la consommation intérieure de caoutchouc à 35,6% de la production totale de caoutchouc contre 13,6% actuellement.

Ajoutons également comme facteurs de soutien, l’amélioration de l’activité des usines chinoises au mois de novembre et la baisse des stocks de caoutchouc dans les entrepôts surveillés par le Shanghai Futures Exchange ; ils ont chuté de 53,4% par rapport à la semaine précédente.

La Côte d’Ivoire a exporté 676 715 tonnes de caoutchouc naturel au cours des dix premiers mois de 2019, en hausse d’environ 17% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données provisoires du port. Toujours en Côte d’Ivoire, le président de l’’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac), Eugène Kremien, explique à CommodAfrica lors du SARA2019 comment l’hévéaculture peut contribuer à la reforestation (Lire nos informations).

COTON

Les cours du coton tout en restant dans une fourchette étroite sont toujours largement influencés par le chaud et le froid soufflés par le président américain Donald Trump dans les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Dans la semaine sous revue, ils sont passés de 65,3 cents vendredi dernier à 64,51 cents la livre hier à la clôture.

Dans son dernier rapport, le Comité consultatif international du coton (ICAC) estime que la consommation de coton, heurtée par le ralentissement de l’économie mondiale en partie causé par les conflits commerciaux , sera quasi stagnante en 2019/20, progressant d’un petit 0,3% pour atteindre 26,2 millions de tonnes (Mt). Le spécialiste Cotlook a maintenu sa prévision de consommation à 25, 615 Mt, en revanche, il a abaissé sa précision de la production mondiale en 2019/10 avec 245 000 tonnes de coton en moins à 26,251 Mt. Les principales baisses sont pour les Etats-Unis (moins 194 000 t. à 4,532 Mt) et le  Pakistan (moins 105 000 t. à 1,375 Mt).

La Chine a acheté lundi 2 000 tonnes de coton pour reconstituer ses réserves, leur premier achat en cinq ans, a annoncé mardi la China Cotton Association sur son site Internet. Le coton a été vendu à un prix moyen de 13 259 yuans ($1 883,70) la tonne. La réserve d’Etat effectuera des achats quotidiens jusqu’au 31 mars 2020, selon un avis publié dimanche sur le site internet de l’association. Le montant total pourrait s’élever à 500 000 tonnes, selon un avis publié précédemment par le ministère des Finances.

La Côte d’Ivoire a exporté 352 067 tonnes de coton au cours des dix premiers mois de 2019, soit plus de 4% de plus qu’à la même période l’an dernier, selon les données provisoires du port. Le port d’Abidjan est également le principal point d’exportation du coton produit dans les pays voisins enclavés de la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.

En Egypte, les exportations de coton au quatrième trimestre de la campagne 2018/19 se sont élevées à 190 400 quintaux, soit 120,9% de plus sur le même période en 2017/18, selon l’ Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS). L’Inde a été le principal importateur du coton égyptien. Sur le quatrième trimestre 2018/19, la consommation s’est élevée à environ 36 000 quintaux contre 28 800 en 2017/18.

HUILE DE PALME

Le marché de l’huile de palme poursuit sa remontée, les prix se négociant aujourd’hui à un sommet de deux ans. Jeudi, ils ont clôturé à 2816 ringgits ($675,3) la tonne contre 2 744 ringgits vendredi dernier soutenus par un ringgit plus faible, les gains des autres huiles comestibles à la Bourse de Dalian, au Chicago Board of Trade et à l’Asia Pacific Exchange, les efforts visant accroître l’utilisation de l’huile de palme dans le biodiesel en Malaisie et en Indonésie et les perspectives d’un resserrement de l’offre l’année prochaine. La production totale d’huile de palme en Indonésie et en Malaisie devrait stagner l’année prochaine, en raison du temps sec et de la faible application d’engrais dans les deux principaux producteurs mondiaux d’huile végétale, avait déclaré le mois dernier l’analyste de premier plan, Dorab Mistry. La question qui se pose aujourd’hui est “Les achats saisonniers d’huile de palme du Nouvel An chinois sont désormais la principale préoccupation, car les prix de l’huile de palme en augmentant de 30% depuis septembre, pourraient entraîner un rationnement de la demande”, selon Marcello Cultrera, directeur institutionnel chez Phillip Futures à Kuala Lumpur. D’ore et déjà, les exportations malaisiennes d’huile de palme en novembre ont baissé de 7,4% par rapport au mois précédent selon Amspec Malaysia.

L’Indonésie, qui a maintenu sa taxe à l’exportation de l’huile de palme à zéro pour le mois de décembre, a annoncé sa volonté de réduire sa consommation de combustibles fossiles en augmentant la demande de biodiesel. Elle devrait lancer son programme B-30 au mois de janvier 2020 ce qui devrait réduire la la consommation de carburant fossile de 165 000 barils par jour. Maintenant, le président indonésien Joko Widodo veut que le pays commence à planifier le B50. “Nous devons protéger l’avenir de 17 millions d’agriculteurs dont les moyens de subsistance sont basés sur l’industrie du palmier à huile. Si l’UE préfère importer moins d’huile de palme de notre part, nous augmenterons la demande intérieure de en mélangeant plus d’huile de palme avec du biodiesel “, a déclaré Muhammad Arwin Nasution, directeur commercial chez PTPN, producteur de plantations appartenant au gouvernement.

Au Liberia, le malaisien Sime Darby Plantation Bhd a conclu un accord avec le plus grand fabricant libérien de produits d’hygiène et de nettoyage ménagers, Mano Manufacturing Company (Manco) pour céder sa concession d’huile de palme. Les termes et conditions de l’accord devraient être achevés d’ici à la fin de l’année et la transaction devrait être finalisée au 1er trimestre 2020, selon Sime Darby. En août dernier, Sime Darby avait annoncé sa volonté de quitter le Libéria (Lire : Sime Darby va de l’avant pour se désengager de l’huile de palme et du caoutchouc au Liberia). “Cette décision fait partie de l’exercice de monétisation d’actifs actuels de Sime Darby, qui comprend la cession d’actifs sous-performants ou d’actifs ayant atteint leur plein potentiel de cession“, a déclaré la société dans un communiqué.

RIZ

Les prix à l’exportation  du riz en Inde sont tombés à leur plus bas niveau en trois ans cette semaine, la demande ayant diminué en raison de l’offre abondante suite à la récente récolte d’été, tandis que la demande des Philippines s’est redressée pour la variété vietnamienne.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont tombés à $356 -$361 la tonne, soit au niveau le plus bas depuis janvier 2017, contre $358- $ 362 la semaine dernière. “Les approvisionnements des nouvelles récoltes augmentent, mais la demande ne reprend pas“, a déclaré un exportateur basé à Kakinada dans l’État indien d’Andhra Pradesh.

Les exportations de riz de l’Inde en octobre ont chuté de 42% en glissement annuel pour atteindre 485 898 tonnes. Une baisse consécutive à la faible demande des pays africains pour les variétés non basmati. Selon des exportateurs indiens, de plus petites expéditions en provenance d’Inde pourraient aider des concurrents comme la Thaïlande, le Vietnam et le Myanmar à augmenter leurs exportations. Sur les sept premiers mois de 2019/20 (1er avril- 1er novembre), les exportations ont chuté de 28% à 4,85 millions de tonnes. Le riz indien a perdu sa compétitivité sur le marché mondial en raison de la hausse des prix locaux, a déclaré B V Krishna Rao, président de la Rice Exporters Association (REA) ajoutant que le gouvernement devait accorder des subventions pour les ventes, sinon les exportations resteraient faibles.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% se sont établis à $345 la tonne contre $345- $350 la semaine dernière. “La demande des Philippines a augmenté, avec plus de commandes à venir“, a déclaré un négociant basé à Hô Chi Minh-Ville, ajoutant que les exportateurs, quant à eux, se concentrent sur l’exécution des commandes signées plus tôt avec des clients irakiens et cubains.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% ont peu changé à $397-$410 la tonne cette semaine en raison d’une demande modérée et de l’arrivée progressive d’un nouvel approvisionnement sur le marché. Avec toujours en toile de fonds un bath fort qui rend les prix du riz thaïlandais plus élevés que ses concurrents.

Au Bangladesh, les prix intérieurs du riz ont légèrement baissé cette semaine après que le gouvernement a juré une action sévère contre les manipulateurs et envisagé une réduction des droits à l’importation sur l’aliment de base. Les prix ont rebondi au cours des dernières semaines, malgré de bonnes récoltes et des stocks importants, une hausse attribué à la manipulation des prix par certains commerçants selon le ministre de l’Alimentation. Le Bangladesh a relevé les droits d’importation à 55% contre 28% en mai, dans le but de soutenir les agriculteurs au milieu des protestations contre une forte baisse des prix intérieurs.

Au Ghana, les Ghanéens ont été invités à consommer du riz local afin de stimuler la production et accroître les investissements ce qui aurait un impact positif sur les économies locales des régions rizicoles et aiderait à atteindre l’objectif du gouvernement de mettre fin à l’importation de riz 2024. «Nous encourageons tout le monde à manger du riz cultivé au Ghana. Donc, pour ce Noël, alors que vous sortez pour acheter votre riz, assurez-vous que vous achetez du riz qui est cultivé soit en Aveyime, soit à Bolgatanga ou Tono ou quelque part au Ghana. Achetons et mangeons du riz fait au Ghana !” a déclaré le vice-président de la République, Mahamudu Bawumia à l’ouverture de foire agricole d’une semaine à Ho, dans la région de la Volta dans le cadre des activités marquant la célébration de la Journée des agriculteurs.

L’Indonésie ambitionne d’exporter entre 100 000 et 500 000 tonnes de riz de qualité supérieure à déclaré le ministre de l’Agriculture Syahrul Yasin Limpo. Jusqu’à présent, les exportations de riz indonésien ont été faibles. Le pays a exporté environ 200 tonnes de riz en janvier-novembre de cette année, selon les données de l’agence des statistiques. M. Limpo a indiqué que son ministère avait été chargé de préparer les exportations de “riz de qualité supérieure” vers un certain nombre de destinations.

SUCRE

Hier, le sucre roux a grimpé à son prix le plus élevé en neuf mois sur le marché à terme de New York. Il a franchi la barre des 13 cents la livre (lb), se hissant à 13,14 cents en cours de séance, pour finalement clôturer à 13,08 cents ; il était à 12,94 cents vendredi dernier mais avait touché les 13,01 cents en cours de séance. Quant au blanc, il est passé de $ 344,90 la tonne à $ 345,30 hier soir à Londres. Les fonds d’investissements et spéculatifs seraient en train de couvrir leurs positions courtes face à un resserrement de l’offre mais les producteurs sont encore récalcitrants à vendre, pariant sur une hausse à venir encore plus intéressante.

Le marché réagit à la perspective d’un déficit mondial annoncé sur 2019/20 et qui pourrait se poursuivre la campagne suivante.

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