Jean-François Loiseau, le fédérateur pour développer l’agroalimentaire français à l’export

 Jean-François Loiseau, le fédérateur pour développer l’agroalimentaire français à l’export
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Jean-François Loiseau a été nommé fédérateur à l’export pour l’agroalimentaire par Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat. Le dispositif des fédérateurs à l’export permet de nouer un partenariat entre l’Etat et une personnalité du secteur privé pour communiquer et fédérer une offre sectorielle à destination des marchés étrangers.

Jean-François Loiseau, agriculteur et président de la première coopérative céréalière française Axéréal ainsi que de l’Organisation interprofessionnelle de la filière céréalière Intercéréales aura pour mission de participer à la constitution d’une équipe France à l’export afin de développer des démarches collectives et d’identifier des solutions pour améliorer les performances des entreprises agricoles et agroalimentaires à l’international, indique un communiqué du ministère.

Le secteur agricole et agroalimentaire constitue le troisième excédent de la balance commerciale de la France avec 5,5 milliards dégagés en 2017. La France est le sixième exportateur agroalimentaire mondial mais doit faire face à une concurrence qui se renforce. Alors que les échanges agricoles et agroalimentaires mondiaux ont triplé entre 2001 et 2017 passant €457 milliards à € 1 350 milliards, les exportations françaises ont progressé moins vite que celles de ces concurrents avec une hausse de 63%.

Dans une étude publiée en juin 2018, la Coface soulignait la perte de parts de marché de la France en Afrique. Les parts de marché à l’exportation de la France en Afrique ont été divisées par deux depuis 2000, passant de 11 % à 5,5 % en 2017 au profit de la Chine, de l’Inde, de la Turquie mais aussi de pays européens, Paris ayant en 2017 perdu son statut de premier fournisseur européen du continent africain au profit de l’Allemagne. Les pertes sont surtout sensibles dans les  secteurs clefs à l’exportation, les machines, les appareils éclectiques et électroniques, les secteurs pharmaceutique et automobile. Dans l’agriculture et l’agroalimentaire, la chute est marquée pour les ventes de blé dont la part de marché de la France est passée de 16% en 2001 à 11% en 2017, Paris subissant la concurrence de la Roumanie, de l’Ukraine et de la Russie qui en 2017 ont fourni plus de 40 % du blé total (contre seulement 3 % en 2001).

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