Les conflits agriculteurs/éleveurs et fonciers, premières sources de violences au Burkina

 Les conflits agriculteurs/éleveurs et fonciers, premières sources de violences au Burkina
Partager vers

Les problèmes liés à l’agriculture et au monde rural figurent en bonne place parmi les facteurs déclencheurs de conflits au Burkina Faso, selon une étude du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique sur l’état des lieux des conflits communautaires au Burkina Faso entre 2018-2020. D’une cinquantaine de pages, le document ressort la typologie, le classement des régions, les principales causes, les conséquences, les acteurs les plus touchés par ces conflits et des recommandations, rapporte lefaso.net. La collecte des données a été faite dans les 13 régions du pays auprès des autorités administratives, coutumières et religieuses, des élus locaux, des organisations de la société civile, etc.

Tout d’abord, les conflits sont une réalité de quasiment chaque Burkinabè. « Sur 369 personnes enquêtées, 93,5% avouent connaître l’existence de conflits dans leur localité, 80,5% disent qu’il y a des risques ou des soupçons de risques de conflits dans leur localité et 64,5% montrent des zones de leur localité où les conflits sont récurrents », expliquent notre confrère.

Très inquiétant pour nous qui sommes intéressés par tout ce qui touche au monde agricole et rural, « Les conflits les plus cités par les enquêtés sont les conflits fonciers avec une fréquence de 86%, suivi des conflits entre agriculteurs/éleveurs, avec une fréquence de 72%, des conflits liés à la chefferie traditionnelle avec 47%. Les conflits faiblement cités sont les conflits intra-religieux avec une fréquence de 7% et les conflits interethniques avec 12% de fréquence. »

Source : Lefaso.net

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *