Cocoa Processing Company au Ghana recherche $ 300 millions

 Cocoa Processing Company au Ghana recherche $ 300 millions
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La société de transformation de cacao au Ghana, Cocoa Processing Company (CPC), recherche $ 300 millions pour rembourser ses dettes : $ 100 millions sont dus au Cocobod pour des fèves déjà achetées, et $ 200 millions sont nécessaires pour financer l'achat de fèves qui permettrait à son usine de tourner pendant 3 mois.

Le CPC, qui détient la fameuse marque "Golden Tree", opère actuellement à 20% seulement de sa capacité industrielle qui est de 64 500 tonnes (t) précisémment car elle manque de liquidités pour s'approvisionner en fèves, a expliqué jeudi à Reuters son directeur général, Frank Asante. Or, c'est précisément durant la campagne intermédiaire -donc maintenant- que la société s'approvisionne.

Le CPC a demandé de l'aide au Cocobod, a confié le patron du CPC en marge d'une visite du président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina. Rappelons que le CPC était à l'origine une filiale à 100% du Cocobod. Puis, en 2003, l'entreprise a été introduite en bourse et elle est aujourd'hui détenue à hauteur de 94,1% par le Cocobod, le ministère des Finances et du fonds de pension public SSNIT.

La Côte d'Ivoire et le Ghana appelés à faire face au marché

Pour sa part, la BAD a rappelé mercredi dernier être prête à accorder $ 1,2 milliard à la Côte d'Ivoire et au Ghana pour créer une entreprise conjointe pour transformer davantage de fèves localement (lire nos informations). Une partie du prêt financera la construction d'unités modernes de stockage, la réhabilitation de fermes, le contrôle des maladies du cacaoyer, ainsi que l'indemnisation de propriétaires de cacaoyers ravagés par la maladie du swollen-shoot. Une partie de l'enveloppe fianncière pourrait aider le CPC, a indiqué le patron de la BAD.

Rappelons qu'en juin, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont signé un document tendant à renforcer la coopération entre leurs départements de régulation et de marketing avec pour intérêt commun de réduire la volatilité des cours (lire nos informations).

"Je n'ai jamais vu dans le monde une situation où quelqu'un détient 75% d'une matière première et subi les prix… ceci doit changer et tout dépend de l'intelligence avec laquelle vous faites face au marché", a déclaré Akinwumi Adesina

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