L’américain Goodyear veut être autonome en caoutchouc naturel

 L’américain Goodyear veut être autonome en caoutchouc naturel
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L’un des plus grands fabricants au monde de pneumatiques, l’américain Goodyear Tire & Rubber Company, a lancé hier un vaste programme pour développer une source nationale de caoutchouc naturel et s’affranchir de sa dépendance aux importations de latex en provenance principalement des régions tropicales.

Pour y parvenir, le programme d’un montant non divulgué (plusieurs millions de dollar) soutenu par département américain de la Défense, l’Air Force Research Lab (AFRL) et l’institut d’innovation de fabrication parrainé par le ministère de la Défense, BioMADE travaillera  avec Farmed Materials de l’Ohio, qui produit des polymères durables,  pour développer  une source nationale de caoutchouc naturel à partir d’une espèce spécifique de pissenlit. L’espèce qui s’est avérée être une alternative valable aux hévéas naturels, est Taraxacum kok-saghyz (TK).

L’utilisation de TK n’est pas nouvelle mais fait des émules. L’allemand Continental a démarré dés 2011 ses recherches sur des alternatives à au latex pour ses pneumatiques et a créé un centre de recherche dédié (Lire : Le pneu en pissenlit russe de Continental primé).

Pour GoodYear, la collaboration avec  BioMADE et Farmed Materials accélérera la commercialisation de TK à partir du printemps 2022 avec la plantation et la récolte des semences dde TK dans l’Ohio. Alors que les hévéas mettent généralement sept ans à produire le latex nécessaire à la production de caoutchouc, les pissenlits peuvent être récoltés tous les six mois.

Dans un premier temps, le caoutchouc naturel produit sera utilisé dans la production de pneus d’avions militaires  puis dans toutes les applications de pneus si le succès est au rendez-vous.

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