Pierre Ricau de n’kâlo : Ne vendez pas le karité à moins de FCFA 150-200 le kilo

 Pierre Ricau de n’kâlo : Ne vendez pas le karité à moins de FCFA 150-200 le kilo
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L’intérêt des industries agroalimentaires pour le beurre de karité, notamment en substitution à l’huile de palme, devrait continuer d’être soutenu puisque les prix des huiles alimentaires en général sont à des niveaux historiquement élevés, à plus de $ 1000 la tonne, estime Pierre Ricau de n’kalô dans sa dernière lettre d’information publiée lundi.

 

Conséquence de ces prix élevés, les stocks de karité de la campagne précédente sont relativement faibles au niveau des commerçants grossistes d’Afrique de l’Ouest alors que les stocks dans l’industrie restent plus élevés qu’anticipé le mois passé.

 

« Ceci pourrait limiter le potentiel haussier sur le début de la prochaine campagne », écrit le spécialiste. « D’ailleurs en ce début de mois de juillet, contrairement à nos attentes, les industriels ne semblent pas se positionner de manière particulièrement précoce pour démarrer leur approvisionnement. »

 

Ceci dit, les prix du karité sur la campagne à venir 2021/22 devraient demeurer au-dessus de ceux de la campagne précédente étant donné le prix élevé de toutes les huiles mais aussi à cause de l’inflation sur les denrées alimentaires en Afrique de l’Ouest, précise encore le spécialiste. La consommation auto-consommée de beurre de karité dans les ménages ruraux devrait augmenter ainsi que les ventes sur les marchés de détail d’Afrique de l’Ouest car l’huile de palme est d’ores et déjà plus chère (FCFA 1000 à 1200 le litre) que celui du beurre de karité.

 

« C’est pourquoi nous recommandons aux collectrices de négocier au minimum 150 FCFA/kg (et même 200 FCFA/kg au Burkina et au Ghana) avant de commencer à vendre de gros stocks d’amande de karité », conseille, pour terminer, Pierre Ricau.

 

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