Les forêts au menu des conseils des ministres de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso

 Les forêts au menu des conseils des ministres de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso
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Signe des temps, les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont tous deux planché cette semaine sur la question des forêts et de l’environnement.

Le gouvernement ivoirien a adopté deux décrets importants portant sur le financement du projet d’investissement forestier-phase 2, totalisant des prêts de € 140,6 millions de la filiale de la Banque mondiale, l’Association Internationale de développement (IDA).

Sujet sensible, notamment dans la filière du cacao, ces financements ont pour objectifs de « conserver, voire d’augmenter significativement le couvert forestier et d’améliorer l’accès des communautés locales aux sources de revenus issus de la gestion durable des Forêts Classées. Il permettra plus précisément de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de Plans d’Aménagement Participatifs des Forêts classées (PAPF) de catégorie C3 dans la région du sud-est et de catégorie C4 ciblées dans la région des savanes.

« Le projet couvre également le renforcement des capacités de surveillance et de suivi écologique des parcs nationaux et des réserves naturelles ainsi que la sensibilisation des communautés à la conservation de l’intégrité desdits parcs et réserves, tout en intégrant l’amélioration des moyens de subsistance des communautés situées à proximité des parcs. »

De ceci dépendra, entre autres, la possibilité à terme pour le cacao ivoirien d’entrer sur le marché européen de plus en plus exigeant en termes de durabilité environnementale et sociale.

Au Burkina Faso, les ministres ont également adopté hier en Conseil, des accords de prêts de l’IDA pour le financement du Projet de gestion durable de paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+)

Il a été rappelé que ce projet est financé par la Banque mondiale pour un montant global de $ 125 millions afin de renforcer la gestion durable du paysage et d’améliorer les possibilités de génération de revenus et l’accès au financement climatique dans les zones forestières. La zone d’intervention du projet s’étend sur 96 communes réparties dans les régions de la Boucle Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est, du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de l’Est.

 

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