Bientôt une nouvelle usine de transformation d’anacarde en Guinée

 Bientôt une nouvelle usine de transformation d’anacarde en Guinée
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L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et la société minière AngloGold Ashanti Mining de Guinée (SAG) ont signé avant-hier à Conakry un protocole d’accord sur le financement de $ 3 millions pour le projet d’Activité de développement agricole de Siguiri (SADA), qui a pour objectif de fournir aux communautés de Siguiri des moyens de subsistances durables et dans un an construire une unité de transformation pour l’anacarde à Siguiri, souligne le communiqué officiel de l’ambassade américaine de Guinée.

Plus précisément, chacune des parties signataires doit contribuer à hauteur de $ 1,5 million afin de financer la formation, l’encadrement, l’amélioration des méthodes de subsistances des producteurs locaux d’anacardes grâce à la fourniture d’intrants. Ce projet d’une durée de trois années vise d’abord les femmes et la jeunesse : « Environ 500 emplois permanents et 2 000 emplois indirects seront créés grâce à la culture d’anacardes et à l’ensemble de la chaine de valeur », déclare Abdourahamane Diaby, directeur général de la SAG.

Ce projet a vocation à mettre en place une usine de traitement de noix d’anacarde, grâce au soutien de plus de 3 000 producteurs de noix de cajou en renforçant les capacités de leurs organisations, l’accès à des intrants de qualité, des crédits agricoles, et cela apportera une valeur ajoutée grâce à l’usine et la transformation locale des noix de cajou produites dans la région de Siguiri. « Nos collègues vont juste s’occuper de la formation pour aider ces agriculteurs à mieux se programmer, à mieux travailler, à enrichir leurs patrimoines […]. Aujourd’hui, nous avons des variétés locales qui n’ont pas un grand rendement ».

L’objectif à long terme de ce projet est aussi de faire du secteur minier un catalyseur pour le développement d’autres secteurs tels que l’agriculture. L’usine de transformation d’anacarde sera donc la seconde présente dans le pays suite à l’officialisation en février dernier d’une première unité (Lire : Première unité industrielle de transformation de l’anacarde en Guinée).

La production de noix de cajou dans le pays s’élève à 70 000 tonnes et devrait être portée à 220 000 tonnes d’ici 2025 grâce au programme gouvernemental d’appui et de distribution de semences. Le développement de la culture de la noix de cajou, est l’une des deux initiatives présidentielles, au côté du café, lancée depuis 2016.

 

 

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