Performances mitigées de la Côte d’Ivoire à l’export de caoutchouc, coton et café

 Performances mitigées de la Côte d’Ivoire à l’export de caoutchouc, coton et café
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La Côte d’Ivoire peut se féliciter sur le front du cacao transformé mais regretter une mauvaise performance sur le café et de médiocres sur le coton et caoutchouc naturel.

Commençons par les moins bons résultats et laisser le meilleur pour la fin.

De janvier à fin septembre, les exportations de café (Robusta) ont chuté de 54%, totalisant 25 505 tonnes (t), selon les données provisoires portuaires rendues publiques aujourd’hui. A noter que tout le café exporté l’est par Abidjan et non par le port de San Pedro quasi exclusivement consacré au cacao.

Sur la même période, les ventes à l’international de coton ont baissé de 5% à 299 614 t. Rappelons que ces chiffres portuaires comprennent aussi le coton provenant des pays enclavés que sont le Mali et le Burkina Faso. Les statistiques portuaires ne donnent pas le détail par origine.

Quant aux exportations de caoutchouc naturel, elles ont glissé de 1% par rapport à la même période l’année dernière, à 832 779 t. Rappelons que la Côte d’Ivoire en est le premier producteur africain.

En revanche, le pays affiche une belle performance en termes de transformation locale du cacao. Au total, sur le seul mois d’octobre, premier mois de la nouvelle campagne cacaoyère 2021/22, 54 000 t de fèves ont été transformées en beurre et poudre contre 50 000 t il y a un an, selon les chiffres de l’association des exportateurs Gepex.

Rappelons que le pays est au coude à coude avec les Pays Bas pour le rang de premier transformateur mondial de cacao. La capacité de transformation locale en Côte d‘Ivoire est de 712 000 t mais demeure sous-utilisée malgré la belle progression ces dernières années.

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