Le Ghana aménage 2000 ha de terres et surveille la consommation d’eau des agriculteurs

 Le Ghana aménage 2000 ha de terres et surveille la consommation d’eau des agriculteurs
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Le gouvernement ghanéen est en train de développer un projet d’irrigation de la rive gauche de Kpong dans le cadre du Ghana Commercial Agriculture Project (GCAP) du ministère de l’Alimentation et de l’agriculture. D’un coût de $ 35 millions, entièrement financé par la Banque mondiale ce système entièrement automatisé assurera le paiement des agriculteurs de l’eau utilisé pour l’irrigation des exploitations, souligne GhanaWeb.

Plus précisément, ce projet, qui doit s’étendre sur 2 000 hectares de terres, assurera la gestion de l’eau utilisée par plus de 1 000 agriculteurs qui produisent du riz, du maïs et des légumes à des fins commerciales, et permettra de réduire le taux d’importation du pays. Actuellement le projet est en cours de réalisation (une avancée estimée à 63 %) et devrait être entièrement acchevé au mois de décembre.

Ce projet d’irrigation est le troisième plus grand aménagement destiné à l’irrigation du pays, il facilitera la culture tout au long de l’année sans rencontrer des problèmes d’approvisionnement en eau. Un aménagement conséquent qui augmentera la productivité des agriculteurs et génèrera davantage de profits. Les agriculteurs bénéficieront également de formations qui leur permettront d’acquérir de meilleures pratiques agronomiques.

Du point de vue des installations, une surveillance s’opère sur le niveau de l’eau dans les canaux d’approvisionnement et un contrôle de la quantité d’eau utilisée pour l’irrigation par les agriculteurs afin de déterminer une facture précise selon l’eau consommée.  « Auparavant, les agriculteurs payaient en fonction du nombre d’hectares ou de la taille des terres qu’ils possédaient, ce qui n’était pas équitable. Ce système les facturera en fonction du nombre de litres qu’ils utilisent pour irriguer leurs fermes », peut-on lire. En effet, ce système permet de connaitre les besoins en eau des agriculteurs, le niveau d’eau disponible dans les canaux d’approvisionnement et de surveiller leurs utilisations. L’automatisation du système est gérée depuis un terminal qui dispose de connexion Internet et de batteries solaires, auquel est joint un système manuel de pompage de l’eau dans les fermes en cas d’urgence ou de disfonctionnements.

Plusieurs aménagements sont réalisés en même temps qu’opère l’automatisation des canaux d’irrigation. Des échelles, des panneaux d’avertissements sont installés, ainsi que divers points d’observations, afin d’assurer la sécurité des agriculteurs tout au long du canal. On note également la construction de plus de 180 km de routes en gravier qui relient le projet d’irrigation aux fermes et aux communautés.

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