Les déchets de tomates pour fabriquer des bioplastiques

 Les déchets de tomates pour fabriquer des bioplastiques
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Deux organismes espagnols, le Centre Plastic Technology (Andaltec) et l'Institut des sciences des matériaux de Séville (CSIC) vont lancer une installation pilote qui permet de fabriquer un matériel de bioplastique à partir des déchets générés dans les usines de transformation de tomates, rapporte Agro Media. Les méthodes actuelles de production entreprises à base de pâte de tomate génèrent beaucoup de déchets, principalement la peau, les fibres et les graines, qui sont difficilement réutilisables.

La base de ce travail est basée sur un processus physico-chimique mis au point à l’échelle du laboratoire et breveté par la SCCI et l’Université de Málaga. Il donne un bioplastique synthétique qui conserve les principales propriétés du produit naturel, telles que l’hydrophobie, la non-toxicité et la biodégradabilité.

"En outre, le matériau a la particularité d’adhérer au métal de manière très efficace sans utiliser d’autres composants adhésifs, qui peuvent être la clé du développement d’applications futures", précise Francisco Javier Navas, chercheur et concepteur de ce projet chez Andaltec.

Une perspective qui pourrait ne pas laisser indifférente l'Afrique de l'Ouest qui aurait produit pas moins de 2,6 millions de tomates (Mt) en 2012, dernier chiffre disponible de la FAO, mais un chiffre à prendre avec précaution en raison de la difficulté de rassembler des statistiques fiables pour une culture si largement étendue.

Le Nigeria, à lui seul, en produirait 1,5 Mt, le portant au 14ème rang des producteurs mondiaux et n°2 en Afrique. La moitié de la production nigériane de tomates pourrit à cause du manque de capacité de stockage et du manque d’accès aux points de vente, selon la Banque centrale du Nigeria.

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