La Chronique Matières du Jeudi (08/06/2017)

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Une semaine internationale chargée entre l'isolation politique du Qatar, l’audition au Congrès américain de l'ancien directeur du FBI James Comey, les élections législatives au Royaume-Uni avec ses résultats inattendus, les attentats. La livre sterling a plongé jeudi soir, tandis que le dollar a repris quelques couleurs face à l'euro et au yen ; l'or grimpe face à toutes ces incertitudes politiques tandis que le prix du baril de pétrole chute, les stocks de brut aux Etats-Unis étant plus élevés qu'attendus.

CACAO

En cours de séance hier sur le marché à terme de Londres, le prix de la tonne de cacao a grimpé de 4,6% pour ensuite redescendre mais terminer tout de même en hausse par rapport à la clôture de la veille, à £ 1 536. Cela dit, la fève a baissé sur l'ensemble de semaine puisque le tonne a clôturé vendredi dernier à £ 1 554. Mêmes tendances à New York où le cacao a bondi de 4,6% en cours de séance hier  pour, en définitive, terminer quasiment inchangé par rapport à la clôture de la veille, à $ 1 963 la tonne sur l'échéance juillet. En revanche, vendredi dernier, il était très légèrement au dessus de la barre des $ 2 000, à $ 2 001.

Bref, le marché du cacao demeure mou, ce qui n'étonne guère étant donné l'abondance de la matière première, le bon niveau de ventes des producteurs et al relativement bonne couverture de  l'industrie.

Chez le n°1 mondial, les arrivages de fèves aux ports ivoiriens ont atteint 1 631 000 t entre le 1er octobre, démarrage de la campagne, et le 4 juin, estiment les exportateurs. Ceci représente une hausse de 21% par rapport à  la même période la campagne dernière.

Au Ghana, sur le front cacaoyer, la semaine a été chargée (lire nos informations). Le Cocobod démarre aujourd'hui même  ses achats de cacao de la campagne intermédiaire, et ce au même prix que pour la  principale. L'écart avec la Côte d'Ivoire est donc important pour cette fin de campagne 2016/17 qui s'achève début octobre, puisque, en franc CFA le kilo, le prix garanti au producteur est environ de FCFA 1000 (7 600 cedis/ t) au Ghana contre  FCFA 700 le kilo en Côte d'Ivoire, la campagne intermédiaire du n°1 mondial ayant, pour sa part, démarré le 1er avril. On peut donc s'attendre à ce que davantage de cacao passe frauduleusement la frontière.

Une filière au Ghana qui a démarré la semaine sous une douche froide de la Banque mondiale (lire nos informations) qui a rendu public un rapport provisoire dont Reuters s'est procuré une copie : mauvaise gestion, corruption, faible prix au planteur, non accès ou accès discriminatoire aux intrants, etc. ceci étant épinglé par les analystes de la Banque comme étant les explications majeures à la baisse des rendements et donc de la production nationale ainsi qu'à l'iniquité à l'égard des planteurs. Le Cocobod a échoué dans sa mission, dit en substance la Banque. Il faut réformer.

A noter que des réformes ont déjà eu lieu depuis l'arrivée en janvier du nouveau chef de l'Etat, avec une nouvelle direction  du Cocobod. S'agissant des intrants, le Cocobod vient d'annoncer qu'une pulvérisation massive des plantations aurait leiu dans le courant du mois. Last but not least, le prix au planteur a, donc, été maintenu.

Une situation qui ne semble guère émouvoir le monde bancaire, le Ghana n'ayant visiblement pas de difficultés à lever des fonds dans le cadre du prêt bancaire syndiqué en cours d'élaboration, comme chaque année (lire nos informations).

Pour terminer, revenons à l'actualité avec, côté importateurs, la Russie qui a importé de janvier à avril 15 700 t de fèves contre 11 500 t sur la même période en 2016, selon les statistiques douanières.

CAFÉ

La perspective d'une météorologie froide au Brésil, entre autres facteurs, a fait grimper la tonne de café, bien que les disponibilités soient actuellement abondantes. L'Arabica a terminé, jeudi soir, à $ 1,2635 la livre contre $ 1,2555 à la clôture vendredi dernier, tandis que le Robusta gagnait $ 11 sur la séance d'hier, à $ 1 983 la tonne. Par rapport à la clôture vendredi dernier, il aura gagné $ 2.

Du côté des marchés asiatiques du Robusta, face à une demande dynamique, la décote du Grade 4, 80 défauts, d'Indonésie s'est contractée cette semaine, à $ 30 de moins par rapport à la cotation sur le marché à terme de Londres contre -$40 la semaine dernière. Au Vietnam, la tendance est également à la hausse, le Grade 2, 5% grains noirs et brisures, se négociant cette semaine avec une prime de $ 20 à $ 30 sur Londres par rapport à +$20 la semaine dernière. Le prix d'achat maximum au producteur a atteint 45 000 dongs ($ 1,98) le kilo contre  44 200 dongs maximum la semaine dernière.

Le Vietnam qui a exporté 122 000 t en mai, soit 2,03 millions de sacs de 60 kg (Ms) selon les statistiques douanières, en baisse de 9,4% sur avril, mais légèrement au dessus des estimations du gouvernement qui étaient de 120 000 t pour mai. Les prévisions pour le mois de juin sont de 90 000 à 120 000 t. Rappelons que le département américain de l'Agriculture (USDA) prévoit une récolte vietnamienne à venir, sur 2017/18, en hausse de 10% à 28,6 Ms ou encore 1,72 Mt. La raison? Une météorologie qui a été favorable durant ce premier semestre écoulé.

Côté Arabica, la production de café lavé en Colombie en mai a été de 901 000 sacs, en baisse de 22,5% par rapport à mai 2016, selon la Fédération nationale des planteurs de café. En cause, les fortes pluies qui ont retardé la floraison des caféiers. Les exportations, quant à elles, ont baissé de 6%, toujours en mai. A noter que la protestation civique contre la dégradation des conditions de vie dans la ville portuaire de Buenaventura qui, habituellement, expédie 60% du café colombien, a pris fin mardi après 21 jours de grève, ce qui avait obligé de rerouter le café à exporter. Notons que 2016 avait eu, également, son lot d'obstacles, notamment le phénomène météorologique d'El Niño et la grève des camionneurs qui avait duré 45 jours.

Côté importations, de janvier à avril, la Russie a importé 57 000 t de café contre 55 700 t sur la même période en 2016, selon les statistiques douanières.

CAOUTCHOUC

Septième séance consécutive de baisse pour le caoutchouc qui a touché un  plus bas de sept mois clôturant mercredi sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) à 185,5 yens ($1,70) le kilo pour le contrat de novembre. En cause l’appréciation du yen face au dollar mais aussi et toujours les préoccupations sur une offre excessive dans la région tant en Thaïlande que dans les autres pays d’Asie.

A Shanghai, le contrat de septembre a légèrement augmenté mercredi – plus 60 yuans à 1 250 yuans ($1 847) la tonne – mais a atteint son plus bas niveau de 9 mois lundi à 12 405 yuans.

Les importations de caoutchouc de la Chine pour le mois de mai se sont élevées à 550 000 tonnes, en baisse de 5,2% par rapport à mai 2016. En revanche, sur les 5 premiers mois de l’année 2017, elles  progressent de 27,7% à 2,9 millions de tonnes (Mt) par rapport à la même période en 2016.

Côté entreprises, le groupe de pneumatique français Michelin, en accord avec le groupe ivoirien Sifca, a lancé lundi une offre publique d’achat simplifiée (OPAS) amicale pour acquérir la totalité des actions de la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH). Michelin veut aussi par cette opération que SIPH soit retirée de la bourse (lire nos informations).

COTON

Les conditions météorologiques dans les principales régions cotonnières sont favorables et pèsent sur les prix du coton.

Aux Etats-Unis, les données du département américain de l’Agriculture (USDA) ont montré lundi que 80% du coton a été récolté au 4 juin contre 63% la semaine dernière et 61% du coton est jugé excellent contre seulement 47% il y a un an. En outre, dans les estimations de l’USDA, qui doivent être publiées aujourd'hui, les analystes prévoient une production en hausse aux Etats-Unis ainsi que dans le monde.  En Inde, premier producteur mondial, les pluies de la mousson devraient atteindre cette année 98% de la moyenne à long terme ce qui devrait accroître la récolte indienne. Le contrat de décembre, le plus actif, a clôturé mercredi à $72, 68 cents la livre.

Dans son dernier rapport mensuel publié le 1er juin, le Comité consultatif international du coton (CCIC) souligne la persistance de prix élevés en dépit de la hausse des stocks en dehors de la Chine. « Les stocks détenus en dehors de la Chine, cependant, devraient augmenter de 6% à 8 millions de tonnes (Mt). Malgré la croissance des stocks détenus en dehors de la Chine, les prix internationaux du coton mesurés par l'indice Cotlook A ont été en moyenne de 82 cts / lb d'août 2016 à mai 2017, ce qui est bien supérieur à la moyenne à long terme de 70 cts / lb», signale le CCIC.

En outre, la Chine devrait accroître sa présence sur le marché. En effet, le CCIC  indique que les ventes des stocks de la réserve chinoise ont atteint jusqu’ en mai plus de 1,1 Mt, réduisant les stocks détenus à 7,2 Mt. De plus, la production chinoise a reculé de 2% à 4,9 Mt en 2016/17 face à une consommation qui grimperait de 2% à 7,7 Mt. Ainsi les importations de la Chine de coton devraient progresser de 10% à 1,06 Mt, soit la première augmentation depuis 2011/12.

Au niveau de la production mondiale de coton hors Chine, le CCIC estime qu’elle devrait croître de 10%  à 18 Mt en 2016/17 et à nouveau de 5% à 19 Mt en 2017/18. Elle progressera aux Etats-Unis, en Inde, au Brésil et au Pakistan notamment.

L’Ouzbékistan  a ratifié l’accord commercial sur le textile avec l’Union européenne. En décembre 2016, les députés européens avaient accepté d’inclure les textiles dans l’accord de partenariat de  coopération  (APC) de 1999 tout en encourageant l’Ouzbékistan à poursuivre l’’éradication de toute forme de travail forcé et le travail des enfants.

HUILE DE PALME

Les prix de l’huile de palme sont  Ã  nouveau cette semaine sur une pente descendante. L’appréciation du ringgit pèse sur le marché tandis que la production d’huile de palme est en hausse et la demande en baisse. La perspective du  Ramadan a soutenu les prix au mois de mai, les exportations ont progressé de 13,6% par rapport au mois  précédent. Mais, selon les analystes, les exportations devraient être en retrait sur les 10 premiers jours de juin. Côté production, elle a probablement augmenté de 5 ,5% en mai en Malaisie selon un sondage réalisé par Reuters auprès d’analystes, de négociants et de producteurs. Les autres huiles végétales, telles que celle de soja, étaient aussi sur un trend baissier.

Le contrat d’août a clôturé à 2 455 ringgits ($576,43) la tonne mercredi Bursa Malaysia Derivatives Exchange.

L’Indonésie a proposé au Nigeria de l'aider à développer son huile de palme (lire nos informations).

Côté entreprises, la neuvième chambre de la cour d’appel de Bruxelles a statué vendredi en faveur du groupe Ferrero dans le litige qui l’opposait au distributeur belge Delhaize concernant la campagne menée par la chaîne de magasins autour de sa pâte à tartiner sans huile de palme (lire nos informations).

Le consultant néerlandais AIDenvironment a publié fin mai un rapport analysant le financement par 6 banques de plantations d'huile de palme en Indonésie. Il s'agit de Bank Mandiri, Bank Rakyat Indonesia (BRI), Bank Negara Indonesia (BNI) et Bank Central Asia (BCA) s'agissant des établissements indonésiennes, puis deux autres banques de Singapour, Oversea-Chinese Banking Corporation Limited (OCBC) and DBS Bank. Or, des asset managers nordiques -dont le fonds de pension du gouvernement de Norvège et Nordea- détiennent pour plus de $ 2 milliards d'actions dans les 6 banques indonésiennes, aux côtés d'autres établissements nordiques comme AP-fonderna, Swedbank et Handelsbanken. Un rapport qui adresse des recommandations à l'ensemble de ces acteurs pour aller de l'avant dans une gestion durable des plantations d'huile de palme, ce qui a été salué par le WWF Indonésie qui, elle-même, travaille avec les autorités indonésiennes afin de développer un financement bancaire durable de la filière huile de palme en Indonésie.

RIZ

Les prix du riz en Asie se sont envolés cette semaine grâce à une forte demande des principaux pays importateurs.

En Thaïlande, le Thaï 5% s’est élevé entre $440-$ 457  la tonne contre $430  contre 430 la semaine dernière. Depuis le mois de mars, les prix s’apprécient régulièrement et  ont atteint aujourd’hui un niveau jamais vu depuis août 2013.

La Thaïlande a exporté 5,09 millions de tonnes (Mt) de riz depuis le début de l’année, en hausse de 15,7% par rapport à la même période l'an dernier, a déclaré mercredi le gouvernement. Le pays vise officiellement à exporter 9,5 Mt de riz en 2017, mais le ministère du Commerce a déclaré que 10 Mt étaient également réalisables.

Par ailleurs, le pays a vendu mercredi un volume de riz de 1,66 Mt de riz  de ses stocks d’Etat d'une valeur de $49 millions. Le montant vendu représentait 90% du montant ouvert aux enchères le mois dernier.

Au Vietnam, le Viet 5% s’est situé entre $395-$400 contre $390 la semaine dernière. C’est son plus haut niveau depuis novembre 2014.

Les prix tant en Thaïlande qu’au Vietnam devraient encore progresser car la demande des principaux pays importateurs est forte estiment les négociants. Le Bangladesh devrait importer 250 000 tonnes de riz du Vietnam dans le cadre d'un accord de gouvernement à gouvernement afin de reconstituer ses  réserves et limiter la hausse des prix locaux. Un accord qui devrait être finalisé la semaine prochaine selon une déclaration à Reuters  du secrétaire du ministère de l'Alimentation du Bangladesh,  Ataur Rahman. Le Bangladesh prévoit également d'augmenter les importations de riz du Vietnam à 500 000 tonnes d'ici la fin de 2017 et d'acheter 1 million de tonnes de riz vietnamien chaque année jusqu'en 2022.

Du côté des Philippines, un appel d’offres pour importer 250 000 tonnes de riz de la Thaïlande et du Vietnam, et peut-être aussi l'Inde, sera lancé le mois prochain.

En Inde, le prix du 5% de brisures  a gagné é $2 $ la tonne à $415-$418 soutenu par la croissance de demande des acheteurs et surtout des acheteurs africains. Selon les négociants, au niveau actuel les exportations sont concurrentielles en dépit de  l’appréciation de la roupie. Les exportations indiennes de riz non basmati en avril ont diminué de 18,5 % par rapport à l'année précédente pour s'établir à 475 050 tonnes en raison de l’appréciation de la  roupie.

L'Institut international de recherche sur le riz (IRRI) est susceptible d'ouvrir bientôt un centre à Varanasi  en Inde, le Premier ministre Narendra Modi ayant  manifesté son intérêt à améliorer la production de riz dans le pays grâce à la diffusion de variétés résistant à de multiples contraintes.

SUCRE

Le sucre roux a terminé la période sous revue, jeudi soir, dans une beauté relative, à 14,34 cents la livre (lb), après avoir touché en cours de séance 14,45 cents, son plus haut en une semaine. Vendredi dernier, il avait clôturé à 13,74 cents. La fermeté des cours tient à ce qu'on s'attend à des conditions météorologiques peu favorables au Brésil, le n°1 du sucre, voire même à des craintes de gelées. En outre, les fonds d'investissement et de spéculation ont commencé à "roller" leurs positions de juillet sur octobre, ce qui ajoute du volume. Enfin, les niveaux actuels de sucre sont, de façon générale, assez bas, ce qui suscitent des achats de produit physique.

Le sucre blanc, pour sa part, coté à Londres, a terminé également en hausse, à $ 420,30 la tonne contre $ 410,30 vendredi dernier.

Dans les pays producteurs, Zambia Sugar a fait état cette semaine de résultats en forte baisse sur son exercice qui s'est clôturé le 31 mars 2017, exercice au cours duquel -rappelons-le- les cours mondiaux se sont retournés, partant à la baisse par rapport à juin 2015-septembre 2016. Un exercice haut en couleur, par ailleurs, pour l'entreprise puisque le géant Associated British Foods (ABF) a pris le contrôle total, à 100%, en septembre, rachetant les 51% d'Illovo. Cette transaction se place dans la lignée des grandes manœuvres en cours parmi les opérateurs sucriers européens en vue de la fin du régime des quotas dans l'Union européenne (UE) en septembre prochain.

Sur son exercice écoulé, les bénéfices avant imposition de Zambia Sugar ont chuté de 156%, à -59 millions de kwanzas contre +105 millions en 2015/16, les bénéfices après imposition reculant encore davantage, de -170% à -60 millions. Pourtant, les revenus ont progressé de 23%, à 2 479 millions et les bénéfices opérationnels sont passés à 411 millions (+25%). Mais les coûts nets de financement ont augmenté fortement, de 222 millions à 470 millions de kwanzas.

Durant l'exercice, la raffinerie de Nakambala ($ 80 millions investis) a été inaugurée en juillet 2016, tandis que durant ce même mois le schéma des petits producteurs de Manyonyo a été mis en œuvre. La production de sucre a baissé de 6%, à 359 275 t, la production de canne sur les propres plantations de Zambia Sugar glissant de 3% à 1,64 Mt en raison de la sécheresse qui a sévit l'année dernière. Ceci dit, la production de sucre raffiné a fait un bond de 47%, à 65 000 t.

Les ventes de sucre de Zambia Sugar ont baissé de 17% sur son marché national mais ont progressé de 33% sur le marché régional. Les ventes en vrac vers l'UE ont chuté de 74%.

Ailleurs et côté marchés, les Etats-Unis et le Mexique sont parvenus à un projet d'accord mardi, soit un jour après la date butoir qu'ils s'étaient fixés (lire nos informations) en ce début juin, comme prévu (lire nos informations). Grosso modo, selon l'accord conclu mardi, le Mexique réduira la part du sucre raffiné exporté vers les Etats-Unis et augmentera ses exportations de sucre brut, le prix minimum à l'importation étant relevé (une information sur laquelle nous reviendrons dans notre édition de lundi prochain sous la rubrique Regard ailleurs/Sucre.)

La Russie a importé 5 500 t de sucre roux au cours des quatre premiers mois de l'année par rapport aux 185 700 t sur la même période l'année dernière, selon les statistiques douanières.

Côté entreprises, le suisse Syngenta a annoncé aujourd'hui la vente de sa division semences de betteraves sucrières à la coopérative danoise, le géant mondial DLF Seeds.  La cession devrait être effective au troisième trimestre de cette année.

 

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