La consommation mondiale de céréales reculerait pour la première fois en 20 ans

 La consommation mondiale de céréales reculerait pour la première fois en 20 ans
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$ 1 800 milliards….. C’est le montant record que devrait atteindre les importations alimentaires dans le monde cette année ! La hausse par rapport à 2021 serait de $ 51 milliards, dont $ 49 milliards du seul fait de la progression des prix et des frais de transport. Le reste serait lié aux volumes, indique le nouveau rapport de la FAO sur les Perspectives de l’alimentation paru aujourd’hui.

 

L’Afrique subsaharienne et le groupe des pays en développement importateurs nets de produits alimentaires verront leur facture d’importations alimentaires grimper en dépit d’un recul des volumes importés. Les graisses animales et les huiles végétales sont à elles seules le plus important poste de dépense sur les factures d’importation à la hausse attendues en 2022, talonnées par les céréales pour les pays développés.

 

Pour faire face, la FAO propose un mécanise de financement des imortatiosn alimentaires visant à apporter un appui en matière de balance des paiements aux pays à faible revenu les plus dépendants des importations alimentaires.

 

Côté productions, en 2022, les récoltes mondiales des principales céréales devraient reculer pour la première fois en quatre ans, de même que leur utilisation à l’échelle planétaire, en déclin pour la première fois en 20 ans. Cependant, le fléchissement viendrait d’une diminution de l’utilisation du blé, des céréales secondaires et du riz pour l’alimentation animale, la consommation directe de céréales pour l’alimentation humaine ne devant pas être touchée. Les réserves mondiales de blé pourraient croître légèrement durant l’année, principalement du fait de l’accumulation des stocks attendue en Chine, en Russie et en Ukraine.

 

D’après les prévisions, la production et l’utilisation du maïs atteindront des niveaux inédits dans le monde et s’accompagneront d’un rebond de la production d’éthanol au Brésil et aux États-Unis  ainsi que de la production industrielle d’amidon en Chine.

 

La consommation mondiale d’huiles végétales progresserait plus vite que la production, même s’il est probable que la demande recule.

 

Quant à la production mondiale de sucre, elle devrait augmenter après trois années de déclin, stimulée par un rebond en Inde, en Thaïlande et dans l’Union européenne.

 

La production mondiale de viande augmenterait de 1,4%, portée par une croissance de 8% de la production de porcs en Chine, qui ainsi atteindrait et même surpasserait les niveaux atteints avant la propagation catastrophique du virus de la peste porcine africaine en 2018.

 

La production laitière mondiale, quant à elle, progresserait plus lentement qu’au cours des dernières années, limitée par la réduction du nombre de troupeaux laitiers et le fléchissement des marges bénéficiaires dans plusieurs grandes régions productrices, tandis qu’on assistera sans doute à une contraction des échanges de produits laitiers par rapport au haut niveau atteint en 2021.

 

D’après les prévisions, la production aquacole mondiale connaîtra une croissance de 2,9% cent tandis que celle issue des pêches de capture devrait progresser de 0,2%. Conséquence de la hausse des prix du poisson, les revenus d’exportation totaux issus des produits des pêches et de l’aquaculture devraient augmenter de 2,8%, tandis que les volumes diminueraient de 1,9%.

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