La Chronique matières premières agricoles au 8 décembre 2022

 La Chronique matières premières agricoles au 8 décembre 2022
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La perspective, la semaine prochaine, des réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d’Angleterre (BoE) n’incite guère les marchés financiers à prendre des risques en cette fin de semaine. La prudence est de mise…

Hier soir, les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé, le rebond de Wall Street sur des achats à bon compte ne suffisant pas à dissiper les craintes concernant l’économie mondiale, indiquait Reuters. En effet, les principaux indices new-yorkais ont été mis sous pression ces derniers jours, l’indice de référence S&P-500 ayant perdu 3,6% au cours des cinq précédentes séances face à l’éventualité que la Réserve fédérale maintienne ses taux à un niveau élevé plus longtemps qu’attendu. Rappelons que la Fed a augmenté ses taux de 375 points de base cette année, la remontée la plus rapide depuis les années 1980, avec le risque de plonger l’économie américaine en récession.

Sur les marchés monétaires, l’euro est repassé hier soir au-dessus de $ 1,05.

Quant au pétrole, il repart à la baisse avec les anticipations d’une remise en service prochaine de l’important oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, à l’arrêt à la suite d’une fuite. Le Brent était hier à $ 76,47 le baril et le brut léger américain (WTI) à $ 71,69.

CACAO  CAFÉ  CAOUTCHOUC  COTON  HUILE DE PALME  RIZ  SUCRE 

CACAO

Les fèves caracolent… ! Hier, à New York, le contrat sur mars a grimpé à son niveau le plus élevé en trois semaines, touchant en cours de séance $ 2 552 la tonne pour finalement redescendre et clôturer à $ 2 542 ; vendredi dernier, il était à $ 2 536. Le marché de Londres a été plus calme, gagnant £ 7 sur la période sous revue, parti en fin de semaine dernière de £ 1 971 pour clôturer hier soir à £ 1 978.

Et les perspectives sont plutôt bonnes, si on en croit le météorologue agricole Climate42. En Côte d’Ivoire, les plantations de cacao auraient trois semaines de plus de résistance au stress hydrique que la normale, après des mois de pluies abondantes avant la saison sèche de l’Harmattan qui s’étend de fin novembre à mars environ. Le Ghana connaitrait encore meilleure fortune, les zones côtières de cacao bénéficiant de quatre à cinq semaines de résistance supplémentaire à la sécheresse, tandis que les zones intérieures auraient jusqu’à sept semaines de résistance en plus que la normale.

“Dans l’ensemble, la saison sèche commence sur une note positive, car la période de résilience généralement plus longue devrait minimiser les pertes et encourager le remplissage des gousses”, indique le rapport de Climate42.

Les exceptions à cette plus grande résilience sont certaines parties du Cameroun et du Nigeria, mais qui sont des acteurs moins importants sur la scène mondiale du cacao.

Pour l’heure, les arrivages aux ports ivoiriens ont atteint 838 000 t entre le 1er octobre et le 4 décembre, en hausse de 6,1% par rapport à la même période la campagne dernière, estiment les exportateurs.

CAFÉ

Le café Robusta a bien rebondi cette semaine, passant de $ 1 888 vendredi dernier à $ 1 918 hier soir sur l’échéance janvier à Londres. En revanche, l’Arabica à New York a glissé de $ 1,6260 la livre (lb) à $ 1,587 sur l’échéance mars.

La « robustesse » des cours du Robusta tient essentiellement aux perspectives moroses au Vietnam, premier exportateur mondial. Les pluies prolongées et la baisse des intrants utilisés en raison du renchérissement de leurs coûts devraient faire chuter d’un cinquième la production sur la campagne 2022/23 en cours, estime un négociant dans les Central Highlands interrogé par Reuters.Les producteurs ont récolté la majeure partie de leur récolte et le résultat n’est pas très prometteur. La production sera inférieure de 20% aux prévisions précédentes”.

Cette semaine, les caféiculteurs vietnamiens ont vendu leurs grains entre 40 100 dong et 42 000 dongs le kilo ($ 1,69 – $ 1,77) contre 40 000 à 40 800 dongs la semaine dernière. Selon un sondage Reuters, le Vietnam devrait avoir une récolte de 30 millions de sacs de 60 kg (Ms) en 2022/23, légèrement en dessous de la saison précédente. A l’export, la décote a été de $ 70 à $ 80 la tonne par rapport au contrat sur mai contre $ 60 à $ 70 la semaine dernière sur mars.

A noter que le Vietnam a exporté 1,58 Mt sur les 11 premiers mois de l’année calendaire, soit 12,9% de plus par rapport à la même période l’année dernière, selon les services des douanes. Ses recettes ont atteint $ 3,6 milliards.

En Indonésie, où il n’y a quasiment plus de marchandise, la tonne de Robusta de Sumatra a été proposée à l’export avec une prime allant de $ 100 à $ 120 sur le contrat janvier contre $ 50 à $ 80 la semaine dernière en raison de l’épuisement des stocks. “Il n’y a pratiquement pas eu d’échanges car les stocks baissent. Les activités pourraient s’améliorer à partir du début de l’année prochaine”, a déclaré un commerçant.

Mais c’est le Brésil qui fait le buzz du marché, comme souvent. Selon un rapport du cabinet de conseil HedgePoint publié aujourd’hui, la production de café brésilienne 2023/24 (avril-mars) se situerait entre 64,9 et 68,9 Ms contre 59 Ms prévus pour 2022/23. De ce fait, le marché mondial passerait d’une situation déficitaire de 2,17 Ms attendu en 2022/23 (octobre-septembre) à un excédent de 3,74 Ms en 2023/24. Ceci dit, la production brésilienne serait toujours inférieure de 14 % au record de 2020/21 de 72,6 Ms. Sa production d’Arabica en 2023/24 serait entre 44,4 et 46,4 Ms contre 36 Ms en 2022/23. Quant au Robusta (« conilon » ), elle serait, selon les estimations de HedgePoint, entre 20,5 et 22,5 Ms contre 23 Ms en 2022/23.

Le rapport indique que malgré un excédent mondial en 2023/24, le ratio stocks/utilisation ne s’améliorera que légèrement puisque les stocks mondiaux devraient rester historiquement bas, en particulier au cours du deuxième trimestre de l’année prochaine.

A ce jour, seulement quelques estimations pour la campagne 2023/24 au Brésil ont été publiées : la banque néerlandaise Rabobank s’attend à ce que la production augmente d’au moins 8% à 68,5 Ms tandis que le cabinet de conseil SpillingTheBeans à avancer les chiffres de 50 et 56 Ms.

CAOUTCHOUC

Le changement radical de la politique chinoise en matière de gestion de la pandémie de la Covid a dopé les cours du caoutchouc. Partis de 216,7 yens le kilo sur l’Osaka Exchange, les cours ont atteint hier 227,7 yens ($1,67). Même tendance à Shanghai, de 12 950 yuans la tonne vendredi dernier, ils ont clôturé hier à 13 165 yuans ($1 889) la tonne.  L’assouplissement des règles  visant à freiner la propagation du virus donne un sentiment positif sur la demande du principal acheteur mondial.

L’Union européenne a conclu mardi dernier un accord historique pour interdire sur son marché les produits issus de la déforestation. Et parmi, les produits figure le caoutchouc.  Les grandes entreprises qui commercialisent des matières premières sur le marché européen auront 12 mois depuis l’entrée en vigueur du règlement pour prouver qu’elles n’ont pas été cultivées sur des terres déboisées après 2020. Pour les plus petites entreprises, le délai de mise en conformité sera de 24 mois. Les entreprises devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée indiquant quand et où les matières premières ont été produites, ainsi que des informations “vérifiables” attestant qu’elles n’ont pas contribué à la déforestation (Lire : Les produits issus de la déforestation ne renteront plus en Europe).

En Chine, les importations de caoutchouc ont grimpé de 15,63% en novembre, par rapport au mois d’octobre. Sur l’année, la progression est de 11,95% selon les données publiées par l’Administration générale des douanes chinoises.

Les ventes de véhicules ont chuté de 7,9% en glissement annuel en novembre contre une hausse de 6,9% le mois précédent, selon l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM). Les ventes de véhicules de janvier à novembre ont augmenté de 3,3 % d’une année sur l’autre, contre un gain de 4,5 % un an plus tôt.

COTON

Sur un marché toujours volatil, les cours du coton se sont affaiblis cette semaine sur l’ICE pou clôturer hier à 80,85 cents la livre pour le contrat de mars contre 83,2 cents vendredi dernier sous la pression de la chute du pétrole et de la faiblesse du marché boursier américain. Le marché est dans l’attente du rapport sur l’offre et la demande mondiale de produits agricoles (Wasde) du département américain de l’Agriculture (USDA) qui sera publié aujourd’hui.

Au Vietnam, le ralentissement de la demande se fait sentir avec des commandes de l’industrie textile en chute de près  50% au 4ème trimestre  par rapport au 2ème trimestre 2022. Et selon l’industrie vietnamienne cette tendance devrait se poursuivre au cours des deux prochains trimestres. Toutefois, les exportations de textiles et de vêtements du Vietnam en  2022 devraient atteindre $43 milliards, soit 10% de plus qu’en 2021, malgré la forte baisse des commandes à la fin de l’année.

Les exportations de fils se sont aussi contractées en recul de 18% à 1,3 million de tonnes (Mt) sur les 10 premier mois de l’année, avec un recul de 28% pour la Chine et de 19% pour la Corée du Sud.

Avec une consommation en forte chute au second semestre, les importations vietnamiennes de coton ont été revues en baisse de 9% en 2021/22 pour atteindre 6,597 millions de balles mais en hausse de 30% en valeur à $3,5 milliards, selon les douanes vietnamiennes reprises pour l’USDA. Pour 2022/23, l’USDA anticipe une nouvelle baisse des importations à 6,3 millions de balles.

En Chine, le ministère de l’Agriculture a revu aujourd’hui à la baisse ses perspectives de consommation de coton, alors que le ralentissement de la croissance économique mondiale continue de nuire à la demande de textiles. La consommation de coton de la Chine en 2022/23, qui a débuté en septembre, est estimée à 7,5 millions de tonnes, soit 200 000 tonnes de moins que les prévisions du mois dernier, a indiqué le ministère dans son rapport mensuel sur les estimations de l’offre et de la demande agricoles chinoises (CASDE).

En Afrique de l’Ouest, la production de coton au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal, est attendue en baisse de 15% en 2022/23 par rapport à la campagne précédente suite à l’invasion de cicadelles du coton et à la réduction des superficies. Toutefois, l’USDA estime que les exportations n’en souffriront pas, les volumes étant attendus en progression de 6% sur 2022/23 (Lire : La production de coton chuterait de 15% au Burkina, Mali et Sénégal en 2022/23).

HUILE DE PALME

Volatils ont été les cours de l’huile de palme cette semaine mais ils finissent quasi-inchangés avec une clôture hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 3 950 ringgits ($898,75) la tonne contre 3 958 ringgits vendredi dernier. Du côté des facteurs de soutien, le regain des importations d’huile de palme de l’Inde et la perspective du déploiement du B35 en Indonésie (voir ci-dessous). Du côté des freins, la nouvelle loi européenne sur l’interdiction d’importer des produits issus de la déforestation, dont l’huile de palme, la faiblesse des autres huiles et l’appréciation du ringgit.

En Inde, les importations indiennes d’huile de palme ont bondi de 29% en novembre par rapport à il y a un mois. Un rebond impulsé par la compétitivité de l’huile de palme par rapport aux huiles rivales en particulier de soja. Les importations d’huile de palme de l’Inde se sont élevées à 1,14 million de tonnes (Mt) le mois dernier, selon l’estimation moyenne de cinq négociants et de sociétés commerciales. En novembre 2021, l’Inde n’avait importé  que 539 639 tonnes d’huile de palme. Pour les expéditions de novembre, les acheteurs ont principalement passé des commandes en octobre, lorsque l’huile de palme était près de $500 la tonne moins chère que l’huile de soja et l’huile de tournesol rivales.

Même en décembre, les importations d’huile de palme resteraient autour d’un million de tonnes, mais pourraient faiblir à partir de janvier, car la réduction de l’huile de palme par rapport à l’huile de soja s’est réduite au cours des dernières semaines, a déclaré un revendeur basé à Mumbai. L’huile de palme brute est proposée à $1 015 la tonne CAF  en Inde pour les expéditions de janvier, contre $1 280 pour l’huile de soja brute.

Les importations d’huile de soja en novembre ont chuté de 36 % par rapport au mois précédent à 215 000 tonnes, tandis que celles d’huile de tournesol ont augmenté de 10 % à 160 000 tonnes.

En Indonésie, le président indonésien a demandé au gouvernement de créer l’année prochaine un mécanisme pour assurer le déploiement du biodiesel B35. «Avec la mise en œuvre du B35, cela réduira notre dépendance aux importations (de pétrole)», a déclaré le ministre en chef de l’Économie, Airlangga Hartarto. Il n’a pas fourni plus de détails sur les plans de mise en œuvre du B35 ni donné de calendrier. La plus grande économie d’Asie du Sud-Est finalise actuellement des essais sur le biodiesel contenant 40% de carburant à base d’huile de palme connu sous le nom de B40.

L’Union européenne a conclu mardi dernier un accord historique pour interdire sur son marché les produits issus de la déforestation. Et parmi, les produits figure le l’huile de palme.  Les grandes entreprises qui commercialisent des matières premières sur le marché européen auront 12 mois depuis l’entrée en vigueur du règlement pour prouver qu’elles n’ont pas été cultivées sur des terres déboisées après 2020. Pour les plus petites entreprises, le délai de mise en conformité sera de 24 mois. Les entreprises devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée indiquant quand et où les matières premières ont été produites, ainsi que des informations “vérifiables” attestant qu’elles n’ont pas contribué à la déforestation (Lire : Les produits issus de la déforestation ne renteront plus en Europe).

Selon la Commission européenne, la consommation d’huile de palme et donc les importations devraient chuter fortement au cours des dix prochaines années (Lire : Chute de la consommation et des importations d’huile de palme en Europe).

La Côte d’Ivoire a décidé de suspendre temporairement les exportations d’huile de palme afin de privilégie l’approvisionnnement du marché local (Lire : La Côte d’Ivoire suspend ses exportations d’huile de palme).

 

RIZ

Les prix du riz exporté du Vietnam et de Thaïlande progressent cette semaine tandis qu’une  roupie plus faible a pesé sur les cours en Inde.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont grimpé à son plus haut niveau depuis juillet 2021 à $445-$450  la tonne contre $440-$445 la semaine dernière. Des prix soutenus par une forte demande mais certains acheteurs chinois se sont tournés vers le Pakistan et l’Inde, le riz étant moins cher.  

En novembre, les exportations de riz ont chuté de 21,4 % par rapport au mois précédent, selon les données des douanes du gouvernement.

En Thaïlande, les prix Thaï 5 % ont augmenté pour une sixième semaine consécutive à $444 la tonne contre $427-$440 la semaine dernière. Une hausse consécutive aux fluctuations de la monnaie nationale, malgré le ralentissement de la demande.

En Inde, les prix du riz étuvé 5%  se sont établis à $373- $378 la tonne contre $375-$380 la semaine dernière. La demande est très faible avant les vacances du Nouvel An.

Le Myanmar a exporté plus de 860 410 tonnes de riz au cours des huit premiers mois de l’exercice 2022/23, selon la Fédération du riz du Myanmar (MRF). Il a exporté 1 179 853 tonnes en novembre, selon les données officielles.

SUCRE

Et encore 0,20 cents US de gagné par le sucre roux cette semaine ! Il est passé de 19,48 cents vendredi dernier à 19,68 cents la livre (lb) sur l’échéance mars à New York. Le sucre blanc, coté à Londres, s’est également bien tenu en clôturant hier soir à $ 540,60 contre $ 532,90 en fin de semaine dernière.

Les acteurs sur le marché craignent l’impact sur la production d’une météorologie peu favorable tant au Brésil qu’en Inde.

Au Brésil où la plupart des raffineries dans la principale région de canne à sucre du centre-sud mettent fin au broyage pour cette campagne, laissant des millions de tonnes de canne dans les champs à récolter l’année prochaine, car les pluies rendent les opérations de récolte difficiles et inefficaces. Le représentant de l’industrie sucrière Unica s’attendait à ce que plus de 70 usines de la région fonctionnent encore en décembre, après un démarrage tardif de la saison en avril et pour profiter des cours internationaux élevés, mais cela semble désormais peu probable. Plinio Nastari du bureau de consultant Datagro estime que quelque 8 ou 9 Mt de canne ne pourraient être transformées qu’en mars lors d’un démarrage précoce de la nouvelle saison  2023/24. Ce volume pourrait représenter environ 800 000 t de sucre. Les primes pour le sucre brésilien au port de Paranagua, le deuxième plus important pour les expéditions au Brésil, ont atteint 100 points par rapport aux contrats à terme cette semaine, selon les données de Datagro, l’un des différentiels les plus élevés jamais enregistrés. En effet, les retards pris à l’expédition en Inde ont conduit des acheteurs à se tourner vers le Brésil.

En Inde, la production de sucre chuterait de 7 % cette année, car les conditions météorologiques erratiques ont réduit les rendements de la canne, ce qui pourrait freiner les ventes à l’international du deuxième exportateur mondial, estiment des agriculteurs, raffineurs et traders interrogés par Reuters. La baisse de ses exportations pourrait encore grimper les cours mondiaux, ce qui permettrait au Brésil et à la Thaïlande d’accroitre leurs expéditions. « La récolte ressemblait à l’année dernière, mais lorsque nous avons commencé à récolter, nous avons réalisé que les rendements étaient très faibles », a déclaré Pradip Jagtap, un agriculteur à Solapur, dans l’État du Maharashtra qui est le premier État producteur de sucre en Inde.

En moyenne, les agriculteurs ont signalé une baisse de 15 % du rendement de la canne, mais dans certaines poches, ils ont déclaré que la perte par hectare serait de 35 %. Le Maharashtra, qui représente plus d’un tiers de la production de sucre du pays, devrait produire un record de 13,8 Mt de sucre sur la campagne 2022/23 qui a débuté le 1er octobre, contre 13,7 Mt l’année dernier, selon les autorités locales. Mais une baisse de 15% des rendements de canne pourrait faire chuter la production de sucre du Maharashtra à 11,7 Mt, a déclaré à Reuters un haut d’une sucrerie.

Une baisse de la production pourrait inciter le gouvernement à réduire les volumes autorisés à l’exportation dans la deuxième tranche de ses quotas à venir, ou même ne pas en approuver.

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