Des marchés agricoles moins dynamiques sur les dix prochaines années

 Des marchés agricoles moins dynamiques sur les dix prochaines années
Partager vers

Alors que les prix des produits agricoles ont eu plutôt tendance globalement à baisser en 2016 – à l’exception d’un léger rebond des oléagineux et du sucre – la croissance de la demande devrait ralentir considérablement sur les dix prochaines années. En effet, les deux principaux moteurs de la demande agricole mondiale ont été la Chine et les biocarburants, souligne la FAO et l’OCDE dans les Perspectives agricoles 2017-2026.  Or, il est  peu probable  que ces deux facteurs soutiennent les marchés à moyen terme et les deux organisations internationales n’anticipent pas un autre relais de croissance.

Ainsi, les taux de croissance de la demande des céréales, de la viande, du poisson et des huiles végétales devraient diminuer de moitié. Quelques exceptions toutefois ! Le sucre, et surtout les produits laitiers frais dont la demande est surtout alimentée par l’Inde.

Un changement de nature car la demande sera uniquement alimentée par la croissance démographique. Et naturellement, l’Afrique avec près de 300 millions d’habitant de plus en 2027 et l’Inde (+150 millions) seront les moteurs de la demande. Ils compteront pour 56% de la croissance démographique totale de la prochaine décennies observent la FAO et l’OCDE.

« Dans l’ensemble, la ‘convergence’ de la consommation vers les régimes alimentaires de type occidental semble limitée » indique le rapport, les apports supplémentaires de calories et de protéines viendront essentiellement des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers. Pour l’Afrique, peu de progrès ont été constatés ces dix dernières années  et une amélioration n’est guère perceptible sur la prochaine décennie, estiment la FAO et l'OCDE. L’insécurité alimentaire demeura préoccupante.

Face à une demande affaiblie, les échanges de produits agricoles et de poison devraient progresser deux fois moins vite qu’au cours des dix dernières années. Toutefois, les importations de denrées alimentaires seront déterminantes en Afrique et au Moyen-Orient.

Par rapport aux niveaux actuels, les prix réels de la plupart des produits agricoles, halieutiques et aquacoles devraient rester stables ou diminuer.

 

 

 

 

 

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *