COP26 : La Côte d’Ivoire dresse un bilan durabilité positif de sa filière palmier à huile
Samedi, à Glasgow, en marge de la COP26, les ministres de sept gouvernements africains – Côte d’Ivoire, Ghana, Liberia, l’État d’Edo au Nigeria, Sierra Leone, Congo et Gabon – ont dressé le bilan des cinq années depuis la signature de la Déclaration de Marrakech pour le développement durable du secteur de l’huile de palme. Ils se sont exprimés dans le cadre de l’événement Marrakech+5 organisé par le groupe Proforest en collaboration avec les programmes Partenerships For Forests (P4F) et Forest Governance Markets and Climate Programme (FGMC) du gouvernement britannique.
« La Côte d’Ivoire est le deuxième producteur d’huile de palme d’Afrique. Cette filière fait vivre, directement ou indirectement, près de 10 % de la population nationale, soit environ deux millions de personnes. Nous exportons près de la moitié de notre production vers d’autres pays du continent », a rappelé le ministre de l’Environnement et du développement durable Jean-Luc Assi qui s’est félicité de résultats encourageants sur les actions de préservations de la forêt dans le cadre de la filière du palmier. Il a appelé de ses vœux que la cacaoculture suive la même voie.
La Déclaration de Marrakech est un accord régional sur le palmier à huile signé à la COP22 au Maroc en 2016, le premier du genre en Afrique pour la production de produits agricoles, rappelle le gouvernement ivoirien. Il énonce des principes communs de développement durable du secteur de l’huile de palme : protection des forêts, bonne gouvernance et transparence tout en garantissant des avantages sociaux pour les agriculteurs et les droits de la communauté et de l’homme.
Depuis 2016, la Déclaration de Marrakech est mise en œuvre à travers l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique (APOI) de la Tropical Forest Alliance, un programme géré par Proforest.
