En direct de Fruit Logistica Berlin, Proxifresh : une belle histoire rwandaise

 En direct de Fruit Logistica Berlin,   Proxifresh : une belle histoire rwandaise
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Il était une fois… à l’île Maurice un entrepreneur, Yan Mayer, rencontrant en avril 2014 le consul du Rwanda à la recherche d’investisseurs potentiels dans le secteur agricole. Deux semaines après, Yan partait convaincu vers Kigali pour aller découvrir les terres fertiles rwandaises.

 

Proxifresh Rwanda emploie aujourd’hui 70 personnes, exporte 450 tonnes de haricots vers vers l’Europe et travaille avec 900 personnes dans la production.

 

Prochaine étape : investir cette année dans le renforcement des capacités de son personnel technique, saisir les opportunités dans le secteur biologique et disposer des certificats nécessaires pour répondre aux exigences de nouveaux et plus gros clients sur le marché européen. Le COLEACP continue d’appuyer Proxifresh pour relever ces nouveaux défis.

 

Au Rwanda, Proxifresh, a entraîné dans son sillon d’autres initiatives entrepreneuriales. A Fruit Logistica 2019[1]sur leur stand collectif organisé par Rwanda Fresh, huit producteurs exportateurs sont présents cette année pour rencontrer leurs clients existants et saisir de nouvelles opportunités.

 

Cinq questions à Yan Mayer, directeur de Proxifresh

 

Comment s’est passée la création de votre entreprise ?

Facilement au Rwanda. Nous nous sommes associés à un partenaire local. Le plus dur a été les deux premières années au niveau de la maîtrise et de l’organisation de la production. Mais, depuis 2016 et avec l’arrivée de Kevin (directeur général de Proxifresh Rwanda) et l’appui de partenaires techniques comme le COLEACP via le programme Fit For Market, nous avons réussi à passer le cap et aujourd’hui nous sommes confiants en l’avenir.

Quelles relations avez-vous avec vos producteurs ?

Nous avons nos propres fermes et nous travaillons aussi avec des producteurs indépendants. Nous faisons travailler 900 personnes. Des contrats à long terme nous lient. Nous leur livrons conseils techniques et intrants et garantissons un prix fixe.

Et côté clients ?

Nous avions déjà des clients car nous travaillions dans le secteur à Maurice. Tant sur le plan local en approvisionnement des hôtels et restaurants qu’à l’exportation vers le marché de Rungis. Donc cela n’a pas été notre principale difficulté.

Les trois quarts de notre production sont exportés, le solde est vendu sur le marché local. Ce que nous mettons en place en matière de bonnes pratiques sert ainsi l’export et le marché local.

Pouvez-vous nous en dire peu plus sur l’appui du COLEACP ?

Le COLEACP nous a accompagné sur la mise en place d’un système de gestion de la qualité sanitaire (Global Gap), le renforcement de capacités en matière de bonnes pratiques sociales par la formation (GRASP) et l’évaluation de la faisabilité technique et financière de la production biologique de haricot vert.

Des projets pour l’avenir ?

D’abord consolider ce que nous savons bien faire. Tout en se préparant à saisir les opportunités que nous avons dans le secteur biologique et en fruits de la passion.

 

 

 

 


[1]Fruit Logistica est le premier salon du commerce international des fruits. Il se déroule chaque année à Berlin en Allemagne.

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