La filière cacao et café au Liberia ne veut pas de la réforme de LACRA

 La filière cacao et café au Liberia ne veut pas de la réforme de LACRA
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Au Liberia, le projet de loi tendant à modifier la législation créant la Liberia Agriculture Commodities Regulatory Authorities (LACRA) n’est pas dans l’intérêt du pays, a souligné le président de l’Association nationale des exportateurs de cacao (LINACEA), Sheikh A. Turay, rapporte le Daily Observer.

Cette modification a pour objectif, entre autres, de donner l’exclusivité de l’exportation du cacao et du café à LACRA. Or, pour le patron de la LINACEA, pour assurer la vitalité de ces filières, il ne doit pas y avoir de monopole à l’export ; cette activité doit rester ouverte à tous. Pour lui, la filière caoutchouc, notamment avec les rebondissements de Firestone, témoigne de l’échec de ce modèle de monopole à l’achat. En outre, ce projet de loi autoriserait LACRA de travailler avec les exportateurs de son choix, ce que conteste Sheikh A. Turay.

Pour sa part, LACRA estime que la filière n’a pas su décoller au fil des années et que cette redistribution des compétences lui permettra de mener à bien la transformation des ces filières.

Rappelons que LACRA a été créé en 2016, remplaçant la Liberia Produce Marketing Corporation (LPMC). LACRA est une agence semi-autonome du gouvernement, sous la tutelle du ministère de l’Agriculture. Sa mission consiste à administrer et promouvoir les exportations agricoles du Liberia, d’accroître la productivité et la compétitivité, de développer les chaines de valeur et la durabilité environnementale, notamment pour les petits agriculteurs. LACRA octroie également les licences d’exportation et intervient pour régler les conflits.

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