Les exportateurs en Côte d’Ivoire se liguent-ils contre les producteurs de cajou ?

 Les exportateurs en Côte d’Ivoire se liguent-ils contre les producteurs de cajou ?
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C’est en tout cas ce qu’a dénoncé le directeur général du Conseil Coton Anarcarde, Sanogo Malamine  au journal télévisé de RTI 1.  « L’Association des exportateurs de Côte d’Ivoire essaye d’organiser un cartel pour imposer un prix. Non seulement imposer un prix mais même inciter ses membres à retirer les financements dans la filière pour faire chuter le prix. Le prix de l’amande de cajou a nettement augmenté contrairement aux deux années précédentes. On ne peut pas comprendre en Côte d’Ivoire qu’il y’ait une baisse du prix aux producteurs, si ce n’est le fait d’accord tacite entre des exportateurs pour imposer ce prix aux producteurs, afin de se mettre la marge différentielle en poche », a argué Sanogo Malamine.

Le directeur Sanogo Malamine a affirmé que « toutes les dispositions seront prises pour ne pas que ce cartel perturbe les retombées positives obtenues par la réforme de la filière Coton-Anacarde depuis plus de 2 ans ». Une solution sera peut être trouvée lors d’une réunion prévue vendredi prochain au Conseil Coton Anarcarde avec les sociétés exportatrices et les sociétés coopératives.

Dans son dernier bulletin en date du 10 mai, N’Kalô, qui constate aussi une baisse des prix qui incitent de nombreux acteurs à libérer leurs stocks, estime que la qualité des noix ivoriennes est en forte baisse par rapport au début de campagne avec un KOR (Kernal Output Ratio) souvent inférieur  à 44 livres et un taux d’humidité élevé. En outre, la demande, faute de liquidité, n’est pas dynamique, voire en baisse. 

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