L’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique s’inquiète des flux d’investissement

 L’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique s’inquiète des flux d’investissement
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Alors que l'agriculture figure -enfin !- en haut de tous les agendas politiques des gouvernements africains comme des bailleurs et entreprises, chacun ayant conscience des investissements considérables nécessaires pour développer ce secteur comme celui de l'agro-industrie afin qu'ils soient des piliers du développement économique du continent, la Banque mondiale tire la sonnette d'alarme : les incertitudes géopolitiques pourraient conduire à "des coûts d’emprunt plus élevés ou des coupes des flux de capitaux vers les marchés émergents".

C'est une des préoccupations centrales sur lesquelles ont planché les participants au forum d’une demi-journée qui constitue la 4e table ronde consacrée aux risques politiques et de crédit en Afrique, et qui s’est déroulée à Nairobi, en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique (ACA).

Pour les gouvernements africains, ce sont les investissements directs étrangers et l’accès au financement abordable nécessaires pour stimuler le développement, et plus particulièrement, pour combler le déficit d’infrastructure estimé à $ 900 milliards, qui sont en jeu, souligne l'ACA.

"Le partenariat public-privé s’impose donc comme la réponse aux besoins d’investissement structurants de nos États. Se présente alors la nécessité de disposer d’outils appropriés permettant des investissements malgré la persistance de la perception de risque élevé en Afrique. Dans ce contexte, l’assurance-crédit constitue entre autres un outil efficace pour répondre à ce défi", a déclaré le président du Bénin, Patrice Talon.

En raison des gains réduits (l’indice boursier de référence des marchés émergents a perdu environ 4 % annuellement depuis 2010, avec un plus haut de 22 % de rendement annuel au cours de la décennie précédente), les investisseurs se concentrent désormais sur d’autres facteurs que le simple chiffre d’affaires sur ces marchés, notamment les indicateurs sociaux tels que les classements de la corruption, la parité entre les sexes et la mesure dans laquelle les règles de droit sont respectées dans les marchés émergents.

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