L’Afrique du sud change de stratégie sucre pour cibler le continent

 L’Afrique du sud change de stratégie sucre pour cibler le continent
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Le protectionnisme qui caractérise le marché du sucre en Afrique serait en fin de vie, a souligné en fin de semaine dernière le directeur exécutif de la SA Sugar Importers Association, Chris Engelbrecht. Ceci fait suite à un accord tripartite entre l’industrie, le ministère du Commerce et de l’industrie et le ministère de l’Agriculture, de la réforme foncière et du développement rural. Dans la perspective de la création d’une Zone de libre échange continentale africaine (Zleca), les autorités sud-africaines veulent changer leur fusil d’épaule : au lieu de protéger leur marché, ils veulent jouer la carte de l’ouverture et investir davantage le marché africain avec du sucre sud-africain. 

Mais l’industrie a peur.  Le défi est de taille car l’industrie sud-africaine, en cas d’ouverture de son marché, devra faire face à des cours mondiaux excessivement bas, des coûts élevés pour les intrants alors que la demande faiblie partout car le sucre est considéré de plus en plus comme néfaste pour la santé. En 2018, l’industrie locale avait obtenu que le prix de référence à l’importation soit relevé de 566 rands la tonne à 680 rands. Et récemment, ils auraient demandé un nouveau relèvement, de taille, à 856 rands.

Aussi, pour bénéficier pleinement de l’ouverture du marché continental, les autorités tentent de persuader l’industrie de diversifier leur production et leur offre pour inclure de l’éthanol, d’utiliser la canne à sucre pour la co-génération d’électricité et pour la production de bio-plastiques.

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