Ajustement fiscal à l’exportation de noix de cajou en Côte d’Ivoire

 Ajustement fiscal à l’exportation de noix de cajou en Côte d’Ivoire
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Parmi les six projets de lois adoptés, mardi à Abidjan, par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (Caef) se trouve deux dispositions sur les noix de cajou.

L’une porte sur la ratification d’une ordonnance de décembre 2017 instituant une taxe de FCFA 30 le kilo à l’exportation de noix brutes de cajou. Sur ces FCFA 30, FCFA 20 iront au remboursement  d’un prêt contracté auprès de la Banque mondiale pour, notamment, subventionner à hauteur de FCFA 400 le kilo la transformation locale. Les autres FCFA 10 iront au soutien de la filière et son développement durable.

La deuxième disposition a trait à une ordonnance d’avril 2019 fixant le droit unique de sortie (Dus). Les députés ont adopté la proposition de réduire de 3 points le DUS sur les exportations de cajou pour le fixer à 7% du prix CAF, afin de prendre en compte la mévente dans la filière et la nécessité de maintenir un prix minimum satisfaisant dans la filière. Une mesure qui a provoqué un tollé parmi les députés qui souhaitaient la suppression du DUS afin de soulager les producteurs qui vendent les fruits à des prix en dessous du prix minimum garanti.

Le Côte d’Ivoire est le premier producteur africain de noix de cajou et se trouve en pleine révolution de sa filière. Alors que la transformation de noix de cajou brute n’était que de 8 % en 2018, elle progresse considérable cette année. Les sociétés transformatrices se sont développées en même temps que les exportations, et passe de 10 à 18 sociétés entre 2017 et 2019. Les exportations d’amandes de cajou ont bondi de 42 % au 1er semestre 2019 grâce à 5 tonnes expédiées vers l’Inde, le Vietnam et les Etats-Unis.

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