Coup de pouce à la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire

 Coup de pouce à la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire
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Au moment où les principaux acheteurs font pression pour faire baisser  les prix de la noix de cajou  brute  (cf. nos informations), la Banque mondiale vient d’octroyer un prêt de $ 200 millions en faveur de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Ce prêt avait été évoqué lors de l’entretien que le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop, avait eu avec le président Alassane  Ouatara lors de sa visite à Abidjan fin mars (cf. nos informations ).

Un des volets de l’intervention porte sur la transformation de la noix de cajou pour la développer. Deuxième producteur mondial de noix de cajou, la Côte d’Ivoire ne transforme qu’environ 7% de sa production (cf.nos informations). Les entreprises de la filière, des petites  unités de transformation jusqu’aux installations industrielles d’une capacité annuelle de 3 000 à 10 000 tonnes ainsi que les PME qui s’occupent du stockage.

Le nouveau projet contribuera à améliorer l’organisation et la gouvernance de la filière, avec à la clé une réduction des coûts de commercialisation et une augmentation de la compétitivité et de l’inclusion des petits producteurs. Il s’attachera à améliorer la productivité des exploitations et l’accès au marché des noix brutes en promouvant la recherche et le développement de plants d’anacardier, en appuyant les services de vulgarisation et les transferts de technologie, et en finançant la réfection et l’entretien des routes de desserte.

Enfin, l’opération soutiendra l’investissement privé dans les infrastructures de stockage et de traitement post-récolte afin d’accroître le volume et la valeur ajoutée des noix de cajou transformées localement, indique le communiqué de la Banque mondiale.
 

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