Des noix de cajou en abondance mais les usines de transformation en manquent en Côte d’Ivoire

 Des noix de cajou en abondance mais  les usines de transformation en manquent en Côte d’Ivoire
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« Ces deux filières (ndrl l’anacarde et le coton) se portent bien et même très bien » a indiqué le directeur général du Conseil coton et anacarde (CCA), Malamine Sanogo, à la fin du bilan à mi-parcours qui s’est déroulé à Bouaké, les 6 et 7 mai.

Sur une prévision de 600 000 tonnes de noix brutes d’anacarde pour cette campagne de commercialisation 2015, « 505 000 tonnes ont été comptabilisées à ce jour dans les livres » du CCA. Le directeur général n’a pas manqué de signaler la forte appréciation des cours de l’anacarde qui a profité aux producteurs. En effet, le prix plancher fixé à FCFA 275 le kilo au début de la campagne de commercialisation a presque doublé – montant jusqu’à FCFA 500 et FCFA 550 pour le prix bord champ moyen – aidé également par une parité euro-dollar favorable.

Dans son dernier bulletin en date du 5 mai, N’Kalô soulignait que les prix bord-champ étaient encore en hausse dans certaines zones de production et se situaient entre FCFA 450 à FCFA 550 le kilo. Quant à la production, environ 470 000 tonnes auraient été vendues par les producteurs, dont environ 250 000 tonnes auraient déjà été exportées tandis que 150 000 tonnes seraient stockées au port ou en transit.

Si la tendance haussière du marché mondial de l’anacarde a été profitable pour les producteurs, il n’en a pas été de même pour les transformateurs pourtant au cœur de la politique ivoirienne consistant à mieux valoriser les produits par la création de valeur ajoutée. Les transformateurs ont effectivement manqué de matières premières !  « C’est que les industries locales de transformation n’ont pas pu suivre la concurrence internationale. Ce qui s’est traduit par le fait que les quantités qui ont été transformées localement n’ont pas été à la hauteur de nos espérances » a indique le directeur du CCA.

En date du 22 avril dans un communiqué, le CCA a rappelé  à l’ordre les exportateurs agréées soulignant qu’il leur est formellement interdit d’acheter les noix brutes de cajou directement auprès des producteurs individuels mais devaient s’approvisionner  exclusivement auprès des acheteurs agréés et des coopératives de producteurs, dans les magasins portuaires et les magasins intérieurs autorisés à cet effet.

Quant au coton, la production a atteint à ce jour 421 000 tonnes pour un objectif de 435 000 tonnes.

 

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