La Banque Mondiale lève $ 75 millions face à la menace du criquet pèlerin en Afrique de l’Ouest

 La Banque Mondiale lève $ 75 millions face à la menace du criquet pèlerin en Afrique de l’Ouest
Partager vers

Une réunion ministérielle virtuelle de haut niveau rassemblant 196 participants de l’ECOWAS, l’UEMOA, le CILSS, la FAO, la BIRD, la BAD, etc., s’est tenu mercredi dernier, afin de lever des fonds et soutenir les pays face à la menace acridienne et des autres ravageurs des cultures au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Cette réunion a été marqué par la levée de $ 500 millions par la Banque Mondiale, dont  $75 millions sont destinés à l’Afrique de l’Ouest.

Une participation supplémentaire de l’AFD à hauteur de € 1 million porte l’aide à destination de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans le région occidentale (CLCPRO) à € 3 millions pour lutter contre le criquet pèlerin.

Selon un document publié sur twitter par Abebe Haile-Gabriel, sous-directeur général et le représentant régional pour l’Afrique, l’obtention des $ 75 millions permet de réaliser un plan de réponse du CLCPRO et de la FAO constitué autour de 3 axes. 

Il s’agit d’abord de freiner la progression du criquet pèlerin ($ 14 à 23 millions), grâce à une surveillance constante qui permet une détection rapide et précoce, un traitement terrestre et aérien favorisé par l’obtention de pesticides et de bio-pesticides, et la mise en œuvre de mesures de sauvegarde environnementale.

Dans un deuxième temps, le plan de réponse à l’invasion consiste à protéger les moyens d’existence et la promotion d’un relèvement rapidement ($ 33 à 47 millions), grâce à un appui en intrants agricoles, soit la fourniture de semences, d’engrais, d’équipement, etc. Il s’agit également d’un appui à l’élevage par la livraison d’aliments pour le bétail, de blocs multi-nutritionnels, etc. Enfin, le plan veille à aider financièrement les populations plus vulnérables.

Le dernier axe de ce plan est centré sur la coordination et la préparation ($ 3 à 5 millions). Pour ce faire, un appui technique rapide aux gouvernements et aux bureaux responsables de la question acridienne doit être fournit aux pays. Les partenariats entre organismes régionaux doivent également être facilités et renforcés (CLCPRO, FAO, CEDEAO, CILSS, etc.). Cette coopération renforcée doit s’exprimer par la mise en œuvre de briefings réguliers aux niveaux national et régional. Il s’agit enfin de renforcer les capacités régionales et nationales, ainsi que la préparation des acteurs à l’invasion acridienne par la mise en œuvre de formation, de plan de contingence, de gestion de savoirs, etc.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *