L’aide au développement agricole au Burkina Faso a bondi de 107% en un an

 L’aide au développement agricole au Burkina Faso a bondi de 107% en un an
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$1,14 milliard, soit FCFA 663,11 milliards est le montant de l’aide publique au développement (APD) dont le Burkina Faso a bénéficié en 2017, a souligné jeudi Rosine Coulibaly, ministre de l’Economie, des finances et du développement, en présentant à Ouagadougou le Rapport 2017 sur la coopération au développement (RCP). L’APD est en progression de 4,1% par rapport à 2016, $ 857 millions étant des dons et $ 282 millions des prêts.

Cinq secteurs ont absorbé 68,8% de l’APD totale, a précisé le directeur général de la coopération, Ambroise Kafando : la production agro-sylvo-pastorale, l’environnement, l’eau et l’assainissement ; les infrastructures de transport, de communication et d’habitat, la santé et la gouvernance économique.

S’agissant de l’aide à la production agro-sylvo-pastorale, elle a fait un bond de 107,8% en un an, à $ 260,22 millions, soit 22,8% de l’aide totale. Comme en 2016, la Banque mondiale est au premier rang avec une contribution de $ 60,46 millions (23,3%), suivie du Système des Nations unies dont le PAM (19,7%), des Etats-Unis (16,7%), de l’UE (9,3%) et de l’Allemagne (7,5%).

Les financements accordés à ce secteur ont été fournis majoritairement sous forme de dons  à hauteur    de 87,8 %  et 12,2 % sous forme de  prêts.

A noter que $ 52,03 millions ont été dédiés à l’aide alimentaire en 2017, principalement fournie par le PAM, en hausse de 64,3% par rapport à 2016 ; elle représente 4,6% de l’APD. Elle a été accordée intégralement  sous forme de dons et  les principaux fournisseurs sont : le système des Nations unies  pour $ 41,14 millions, soit 79,1 %, les  Etats-Unis pour $ 8  millions,  soit 15,4 % ; le Japon pour $ 2,89  millions,  soit 5,5 %.

S’agissant du programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’agriculture durable et à la résilience (Pasanad), il a été financé par l’Union européenne à hauteur de $ 23,88 millions.

Enfin, le rapport fait état, dans le cadre de la formation, de trois nouvelles spécialités de formation (BEP agroalimentaire option fabrication aliments pour animaux, BEP agroalimentaire option transformation et conservation de la viande, BEP zootechnique option production animale) qui ont été ouvertes au lycée professionnel de Dori.

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