Le Nigeria envisage d’instaurer un différentiel de revenu décent à l’export de son cacao

 Le Nigeria envisage d’instaurer un différentiel de revenu décent à l’export de son cacao
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Le ministre de l’Agriculture du Nigeria, Mohammad Mahmood Abubakar, devrait rencontrer en mai le Cocoa Board du Ghana (Cocobod) pour discuter d’un éventuel ralliement du géant africain à l’instauration d’un différentiel de revenu décent (DRD ou LID en anglais) à l’exportation de cacao, comme l’ont déjà fait la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ceci créerait, de facto, une alliance des producteurs,  une « Opep du cacao » », souligne une étude d’Oxford Economics.

Rappelons que le Nigeria est le cinquième producteur mondial de cacao avec 280 000 t attendues sur 2021/22, au même rang que le Cameroun, est derrière la Côte d’Ivoire (2,2 Mt), le Ghana (800 000 t) et l’Equateur (270 000 t).

« Si les chiffres de production de cacao du Nigeria sont bien inférieurs à ceux de Côte d‘Ivoire et du Ghana, la sur-dépendance du pays à l’égard de son secteur des hydrocarbures a pesé sur son potentiel ces derniers temps, suite à la baisse de sa production pétrolière », rapporte Reuters qui a eu le rapport. « Ainsi, accroître l’attractivité de la cacaoculture peut contribuer aux efforts de diversification du Nigeria. »

Les exportateurs africains de cacao s’attendent à une année difficile étant donné le contexte mondial et la pression que le conflit ukrainien-russe exerce sur l’économie de l’Union européenne qui est un importateur majeur de fèves ouest-africaines.

« Ceci accroît le besoin de coopération entre les grands producteurs pour assurer que la prime de $ 400 la tonne, qui a pour objectif de maintenir les prix du cacao au-dessus des $ 2 600 la tonne, peut se maintenir.”

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