La politique sucrière du Nigeria a des effets limités

 La politique sucrière du Nigeria a des effets limités
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La production de canne à sucre au Nigeria devrait baisser de 6% durant la prochaine campagne 2019/20, à 75 000 tonnes (t) (valeur roux) contre 80 000 t cette campagne 2018/19, selon les prévisions de l’attaché agricole américain. En cause, la faiblesse des infrastructures, une mauvaise formulation et mises en œuvre des politiques, un manque de financement sans oublier l’insécurité dans certaines zones de production.

Côté consommation, elle est attendue en très légère hausse, de moins de 1%, à 1,62 Mt contre 1,61 Mt estimée pour 2018/19. La consommation moyenne par habitant de sucre  est faible au Nigeria, de l’ordre de 8 kg/an contre une moyenne mondiale de 36 kg.

Bien que le gouvernement nigérian continue d’imposer des mesures commerciales restrictives à l’importation, ses achats sur le marché mondial -essentiellement du sucre roux- augmenteraient de 1%, à 1,76 Mt contre 1,74 Mt en 2018/19, essentiellement en raison d’une hausse de la demande des industries, de la croissance démographique et de l’augmentation du pouvoir d’achat des classes moyennes. Ses importations de sucre blanc demeureraient faibles et stables aux alentours des 130 000 t.

Rappelons que trois transformateurs de sucre dominent la scène nigériane : Dangote avec 70% de parts de marché, BUA et Golden Sugar Refineries.

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